Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/68

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— Au château de Ghismondo ! répéta lamentablement Bascara. Savez-vous, mes seigneurs, ce que c’est que le château de Ghismondo ? Personne n’y a jamais pénétré impunément, sans avoir fait un pacte préalable avec l’esprit de malice, et je n’y mettrais pas le pied pour la charge des galions. Non, vraiment, je n’irai pas !…

— Vous irez, sur mon honneur, aimable Bascara, reprit Boutraix en le ceignant d’un bras vigoureux. Siérait-il à un généreux Castillan, qui exerce avec gloire une profession libérale, de reculer devant le plus inepte des pré-