Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/78

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perception n’est pas exécutée par de grands seigneurs. Les noms de Ghismondo et de son château devinrent en peu de temps redoutables. »

— N’est-ce que cela ? dit Boutraix. Ce que tu viens de dire est partout. C’était un des résultats nécessaires de la féodalité, une des suites de la barbarie, dans ces siècles d’ignorance et d’esclavage !

« Ce qui me reste à vous raconter est un peu moins commun, reprit l’arriero. La douce Inès, qui avait reçu une éducation chrétienne, fut tout-à-coup, à pareil jour qu’aujourd’hui,