Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/89

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l’arrêt qu’ils ont à subir jusqu’à la consommation des siècles. Un peu plus tard entre Inès, dans son linceul qu’elle dépouille pour étaler sa toilette accoutumée, Inès, qui boit et mange, qui chante et danse avec eux. Quand ils se sont bercés quelque temps dans le délire de leur folle joie, imaginant, à chaque fois, qu’elle ne doit jamais cesser, la jeune fille leur montre sa blessure encore ouverte, les touche au cœur de sa main enflammée, et retourne aux feux du purgatoire après les avoir rendus à ceux de l’enfer ! »

Ces derniers mots firent partir Bou-