Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/156

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Je m’en suis assuré moi-même et partout. Le concierge m’a répondu d’ailleurs d’un ton de voix sombre et avec un regard affreux, comme l’assassin qui a perdu la trace de sa victime avant de l’avoir achevée. Il m’a dit brusquement : Il n’y est plus. — Je lui ai reparti : Est-il dans une autre maison ? — Il m’a répondu : Non, et il a repoussé la porte sur moi. Vrai, comme Dieu est Dieu, continua Dominique, je vous proteste que notre maître est sauvé.

Je relus la lettre de M. Aubert. Elle avait quelque chose de vague qui m’effrayait au premier abord ; mais je trouvai qu’elle pouvait se prêter à cette explication.