Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/33

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lontaires, nous munit de quelques provisions pour notre voyage, et nous fit promettre de revenir la voir un jour, si nous échappions aux périls presque inévitables qui nous menaçaient. Je n’en doutais pas ; les premières chances de la vie n’étonnent point l’âme, elles l’enhardissent.

Tout réussit au gré de nos souhaits ; nous arrivâmes sous le drapeau blanc, non sans obstacle, mais sans accident.

Je passe sur ces événements avec rapidité.

Qu’il me suffise de dire que cinq ou six actions d’éclat m’avaient mérité, malgré mon extrême jeunesse, l’estime de l’armée royale, la confiance de mes chefs et le commande-