Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/161

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Dans son cœur, et qu’on partage
Jusqu’aux plis de son linceul !

Pourvu qu’enfin, l’âme unie
Par un lien éternel,
On glisse à travers la vie
Sans jamais quitter le ciel !

Mais cette femme fidèle
Qui pourrait aimer toujours,
Dont l’âme serait trop belle
Pour s’ouvrir à deux amours ;

Cette femme tant rêvée,
Faite d’espoirs, de regrets,
Ici-bas l’a-t-on trouvée ?
La trouvera-t-on jamais ?