Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/175

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Une douzaine de bourriques
Pour « promenades en forêt »,
Le dos zébré de coups de triques,
Maigre échine et pauvre jarret ;

Deux voitures, break et calèche,
Qu’un jour sur cinq on peut avoir ;
Pas de poisson, toute la pêche
Filant vers Paris chaque soir ;

Le Casino, simple baraque
Où l’on écorche de l’Auber ;
Un parquet de bois blanc qui craque…
C’est un bon petit trou pas cher.



À l’hôtel on vit pêle-mêle…
On entend, à travers le mur,