Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/196

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Gare à qui veut trop descendre
En ces cœurs déconcertants…
Regardons tomber la cendre
Et laissons couler le temps !

J’entends bien des gens prétendre
Qu’en ce monde plus clément
Une humanité plus tendre
S’entr’aime plus tendrement.
Quoi ! des femmes sans embûches ?…
Des hommes toujours constants ?…
Regardons noircir les bûches,
Et laissons couler le temps !

Enfin — tout bas j’en frissonne, —
On dit que dans l’univers
Bientôt personne, personne
Ne voudra lire de vers !