Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/48

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Dans le brouhaha des gares,
Puis le douloureux cahot

Du grand trot

En des camions barbares ;

Enfin, parmi les velours

Aux plis lourds,

Les satins et les peluches
De quelque salon doré,

Encombré

De coûteuses fanfreluches,

C’est le triomphe éclatant

D’un instant…

La dernière cavatine…
La mort dans un vase froid

Au col droit,

Sec comme une guillotine.