Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/93

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Et l’air, où le corps se dilate,
A des enroulements d’ouate…

Par ce temps câlin et berceur
Tout est repos, calme, douceur.

Seule, une fusillade brève
Trouble ce silence de rêve…

Tir aux pigeons. On aperçoit
Sous la ligne mince du toit,

Ainsi que des marionnettes
Dressant leurs découpures nettes,

Les tireurs corrects, buste droit,
Se succédant au même endroit.

Tache sombre sur l’herbe verte
Sitôt qu’une boîte est ouverte