Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
À ses baisers attendus
Et bien dus,
Toute la ville frissonne ;
On fait la nique à l’hiver :
« Adieu, cher !
Repassez… après l’automne ! »
Dans l’azur, au bord des toits,
Mille voix
Lancent une folle antienne ;
C’est un tas de moineaux francs
Qui, par rangs,
Chantent la Parisienne.
Les vieillards, les souffreteux
Grelotteux,
Se réchauffent dans les squares,
Tandis que les bébés blonds
Font des ronds
Sous le nez des rastaquouères.