Page:Normand - Les Moineaux francs.djvu/24

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Le soir, le Cirque d’été

Fréquenté

Par la foule moutonnière,
Montre ses chevaux savants,

Ses géants,

Ses clowns à blanche crinière,

Tandis qu’aux cafés-concerts,

Dont les airs

Au ciel montent par bouffées,
On répète avec entrain

Le refrain

Des chansons… ébouriffées.

Tout rayonne, tout fleurit,

Tout sourit

Dans la nature attendrie ;
Paris fait le joli cœur

Et, vainqueur,

Se met en coquetterie.