Page:Normand - Les Moineaux francs.djvu/36

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Vrais moutons de Panurge, avalons les fadeurs

Et les cascades

Du Café de l’Horloge et des Ambassadeurs

Sans ambassades !


Voici, comme toujours, le théâtre en plein vent

Brillant de glaces,

Où huit dames, formant un éventail vivant,

Tiennent leurs places.


La bouche et les yeux peints, et les cheveux idem,

Ces vierges folles

Ont, sous les lambris d’or, un faux air de harem

Des Batignolles.


Sur les fauteuils de fer assis en rangs d’oignons,

Par ribambelles,

Voici nos bons gommeux qui lorgnent les chignons

Des demoiselles.