Page:Normand - Les Moineaux francs.djvu/39

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Là-haut, dans le grand ciel calme et silencieux,

Immense voile,

Brille, repos béni de l’esprit et des yeux,

Une autre étoile.


Comme une amie ancienne et dont on connaît bien

Le doux sourire,

Elle semble avec vous engager l’entretien

Et vous attire.


Elle vous dit les champs obscurs de l’infini,

Les nuits tranquilles,

Les astres pointillant l’azur du ciel uni

Comme autant d’îles.


Et les comètes d’or fendant l’immensité

Tout éperdues,

Et l’incommensurable et sombre majesté

Des étendues…