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LA GERVAISE[1]




RÉCIT.





Au petit port normand l’allégresse était grande.
C’est qu’ils sont signalés, les revenants d’Islande,
Les pêcheurs du pays partis depuis longtemps ;
C’est que malgré le flot, le vent et les gros temps,
On dit que nul ne manque à l’appel ; et l’on pense
Au bonheur du retour après la triste absence,

  1. Revue des Deux Mondes, 15 avril 1881.