Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 102 −

cier ? » La ville finit par obtenir gain de cause en 1845, dans ce procès.

Le quai porta le nom de quai Helvétius, de quai du Marais et enfin celui du marin renommé qui naquit à Dieppe en 1610 et mourut en 1688 à Paris.




Cour Duval
Sixième arrondissement. Paroisse de Saint-Anne.
Ruelle des Grands-Jardins.

Une pérégrination à proposer à un membre du Club Alpin, ce serait de parcourir toutes ces cours ou simulacres de cours, d’escalader les pointes de rochers qui parfois barrent les ruelles, les amorces des voies nouvelles remplaçant les anciennes : il en est encore temps, quoique les démolitions avancent vite.

La cour figure dans la nomenclature de 1818, et nous la retrouvons dans les actes postérieurs, mais elle est reconnue ne pas faire partie des voies publiques.




Rue Maurice-Duval
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la place de la Préfecture à celle du Port-Communeau.

On y voit, des 1515, les religieuses dites Cordelières de Sainte-Elisabeth. À ce moment elle portait le nom de rue des Caves, nom qui proviendrait de ce que le chemin situé au pied de la butte près des marais de l’Erdre, et qui était bordé de pauvres maisons, se trouvait beaucoup plus bas que les terrains du bastion Saint-André.

La rue, autrefois, se composait de deux parties, l’une allant de l’église Saint-Léonard au Port Communeau et l’autre du Port Communeau à la Chambre des Comptes. À la première partie reviendrait le nom de rue des Caves ou Saint-Léonard et à la seconde ceux de petite rue des Caves, rue de la Chambre des Comptes, rue Cochin, et enfin, en 1857, rue Maurice-Duval, du nom du Préfet qui, nommé en 1832, fut révoqué en 1840. Cette rue devait être bien étroite, car dans