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concert avec la Municipalité, on choisit l’ancienne chapelle des Carmélites, tombée en la possession de M. Marion, qui consentit à en faire la cession.

Dès 1845, on agite la question d’un nouveau transfert, et en 1850 la commission élue fixait son choix sur l’emplacement actuel, après avoir d’abord pensé à la rue Rosière. Le 18 août 1852 le terrain est acheté ; le 8 décembre les travaux, confiés à la direction de M. Driollet, architecte, sont adjugés ; et le 29 juin 1853 on pose solennellement la première pierre de l’édifice, dont la dédicace fut célébrée le 25 mars 1855.

La grille fut placée l’année suivante. La dépense globale s’est élevée à 145.195 francs.




Rue Emery ou de Lemery
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la place des Jacobins à la rue du Port-Maillard.

On l’a dénommée rue des Jacobins, rue Basse-des-Jacobins, rue Montebello, rue Basse-du-Port-Maillard.

A titre de simple indication, nous citerons Nicolas Lémery, chimiste français, qui vécut de 1645 à 1715.

A signaler aux numéros 2 et 8 de cette rue des restes d’architecture du XVe et du XVIe siècle, et des balcons Louis XV. Au no 9 il y a une cour, dite Héry.




Rue de l’Evéque-Emilien
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.
De la rue de Paris à la place des Enfants-Nantais.

C’est le nom d’Emilien, évêque de Nantes, vers 725. L’arrêté qui le lui attribue est du 17 septembre 1874, en remplacement de celui de Petite rue Saint-Donatien, qu’elle portait précédemment.