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veau appelé à ces hautes fonctions le 30 décembre 1851, et demeura à la tête de l’Administration jusqu’au 30 janvier 1866. Il mourut le 16 juillet de l’année suivante à Paris.




Rue Félibien
Premier et cinquième arrondissements. Paroisse de Saint-Similien.
De la place Viarme à la place Charles-Monselet.

Le chemin du même nom, dont nous trouvons la trace en l’an VI, donne lieu en 1821 à un projet de rue. Il s’y trouvait une filature de coton, et la rue, du reste, était surtout habitée par des tisserands, d’après un acte de 1830, mais dans un bien triste état de viabilité, puisque en 1832, il est dit « que la mort d’un habitant peut être attribuée aux émanations de l’eau qui y croupissait ». C’est à partir de 1840 qu’on s’occupe de l’élargir, de la niveler, et en 1850 de la paver. Il est fait mention de la Tenue de la Magourie.

Elle s’appela Saint-Yves et, aussi, parait-il, le Cordon-Rouge (?), puis reçut son nom de Félibien André, né à Chartre en 1619, mort à Paris en 1695. Secrétaire d’Ambassade, Contrôleur Général des Ponts et Chaussées, Membre de l’Académie de Peinture, il a laissé plusieurs ouvrages de peinture. Seulement est-ce lui, car il y a plusieurs personnages du même nom, et entre autres Dom Félibien, de la Congrégation de Saint-Maur, qui avait commencé une Histoire de Paris, terminée par son confrère Dom Lobineau.




Passage Félibien
Cinquième arrondissement. Paroisse Saint-Similien.
De la rue Félibien, no 80, au chemin de Miséricorde.

Il fut ouvert vers 1868, par M. Gambonnet dans une tenue appelée le Champ Corbin, et était fermé aux deux extrémités par une grille ; le propriétaire offre, en 1882, d’en faire l’abandon à la Ville, pourvu qu’on lui laisse les grilles et les piliers.

Il est encore voie privée.