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Brigandin, et cela rendrait peu plausible cette explication. Quant au second nom, il vient d’une maison noble, ainsi désignée, acquise par l’Evêché de Nantes et cédée aux Chartreux.

La rue, en son entier développement, a enfin reçu son appellation de Léon Gambetta, ancien membre du Gouvernement de la Défense nationale, ancien président de la Chambre des Députés, né à Cahors le 30 octobre 1838, mort le 31 décembre 1882.




Chemin de Bonne-Garde et de la Gréneraie
Quatrième arrondissement. Paroisse de Saint-Jacques
Du chemin Creux du Douet à la rue Saint-Jacques.

Ainsi nommé en raison de la petite chapelle, dite de Bonne-Garde, édifiée à l’angle droit de ce chemin et de la rue Saint-Jacques. Cette chapelle avait été bâtie en 1657 par les soins de sœur Marie, appelée de Bonne-Garde, et des Coquin ses parents, qui fit appel à la charité de nombreuses personnes.

Nous rencontrons dans les différentes pièces qui nous renseignent sur les propriétés en dépendant, le Moulin de la Gréneraie, le Moulin Blanchard, les Moulins à vis la Butte Gréneraie, etc. Les moulins étaient nombreux à Saint-Sébastien.




Rue Garde-Dieu
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la rue du Port-Communeau à la rue des Pénitentes.

Cette rue, que l’on dénommait rue de la Garde-Dieu, doit son nom à un hébergement qui remonterait à 1329. Il y avait même deux logis portant ce nom ; le second fut remplacé, dans les dernières années du xvie siècle, par un hôtel dit l’Hôtel de Monti, ou du Président Mignot, qui fut remanié vers 1848 ; une petite tourelle carrée a disparu en 1875, et on y a élevé un portail qui sert d’entrée à l’auberge du Cheval Noir.

Au coin des rues Garde-Dieu et de Saint-Léonard, se trou-