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On y a installé les bureaux de l’Administration de Bienfaisance sur un terrain qui dépendait de l’ancien monastère des religieuses de Sainte-Claire. On s’est occupé plusieurs fois de la formation de cette place ; en l’an V « où le citoyen Colin avait abandonné gratuitement le terrain dépendant du cidevant bénéfice de Toute-Joye ». Une rue de 30 pieds de largeur devait y aboutir.

En 1808, il en est encore question : en 1849, une pétition couverte de nombreuses signatures de la Garde Nationale, réclame toujours la place promise.

Nous parlerons de la Mairie à l’occasion de la rue Thiers.




Boulevard Victor-Hugo
Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
De la place de la République au pont de Pirmil.

Le boulevard fut dénommé le 26 mai 1885, en mémoire de Victor-Marie Hugo, né le 7 ventôse, an X (26 février 1802) à Besançon et mort à Paris, le 22 mai 1885. Sa mère, Marie-Françoise Trébuchet, était native de Nantes.

Cette voie a incorporé une rue que l’on appela rue Rivière des Neuf Ponts, puis tout simplement rue des Neuf Ponts. Son nom lui venait d’un petit cours d’eau que l’on traversait sur diverses petites arches, et sur lequel la rue a été conquise.

Il en est fait mention en 1811, les propriétaires demandèrent à être mis en possession de la moitié de la largeur de ces alluvions, et nous en retrouvons trace jusqu’en 1841. Dans un rapport du 25 octobre 1883, la rue est dite déclassée par arrêté du 30 décembre 1880, lequel avait ordonné le prolongement de cette ancienne voie jusqu’à la rue Petit-Pierre.




Rue Belle-Image
Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte Croix.
De la rue du Bouffay à la place Sainte-Croix.

L’ancienne rue de la Poulaillerie, dite aussi de la Rôtisserie,