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famille noble ; en 1607, on rencontre un sieur Henri-Patrice Boylesve sieur de la Pajaudière.




Rue Paré
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
De la rue du Calvaire à la place Bretagne.

Ainsi dénommée d’Ambroise Paré, né à Laval en 1518 (où on lui a élevé une statue), mort en 1590, la rue a été ouverte sur l’emplacement du terrain renfermant le Bois des Amourettes, qui fut vendu le 30 avril 1790.

C’est dans cette rue que s’ouvrait le terrain des Apothicaires que leur avait cédé la Ville en 1688, et où s’assemblait autrefois une des Compagnies du Papegault.

Un établissement de bains, qui en a pris le nom, s’est établi au fond d’une cour, dite Sainte-Marie-Louise, dont la dénomination pourrait rappeler « la fontaine que la benoiste Vierge Marie, Mère de Notre-Seigneur, ouvrit au vouloir d’Alain Barbe-Torte pour le rafraîchir, luy et ses chevaliers, pendant le combat qu’il livra aux Normands dans le Pré Nian ».

D’autres placent cette fontaine à la Hautière.




Rue Sylvain-Pâris
Premier arrondissement. Paroisse Saint-Donatien.
De la place Saint-Félix au boulevard Amiral-Courbet.

Voie moderne, dénommée le 31 décembre 1856, en mémoire de Claude-Sylvain Pâris, négociant, Président du Tribunal de Commerce, nommé par le Premier Consul, le 2 juin 1801, Maire de Nantes. Pâris, né à Rochecorbon (Indre-et-Loire), mourut en notre ville le 9 mai 1815, à l’âge de 71 ans.