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qu’on avait aussi appelée ruelle de Beauregard, et dont l’alignement à 10 mètres venait d’être voté par le Conseil Municipal. Voici, pour l’explication du nom, la note que nous avons relevée sur un catalogue de tableaux : « Porçon de la Barbinais, né à Saint-Malo, le 31 octobre 1639, fut chargé en 1667 de détruire les pirates qui infestaient la Méditerranée. Fait prisonnier par le Dey d’Alger, celui-ci le renvoya à Louis XIV pour traiter de la paix, mais après avoir donné sa parole que, s’il ne réussissait pas, il reviendrait prendre sa place parmi les prisonniers. Ses propositions ne furent pas acceptées par le Roi ; il revint à Alger, et eut la tête tranchée. 1682 ».




Rue de la Barillerie
Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix pour les numéros impairs, et paroisse Saint-Pierre pour les numéros pairs.
De la place du Change au Pont d’Orléans.

C’est la rue où l’on préparait les barriques, dit-on.

En 1777, nous avons rencontré le nom de « Rue des Pannereux », que nous citons sans vouloir l’expliquer. La voie, qui en 1742 n’avait que 10, 14, et 18 pieds dans son étendue, fut élargie en 1829, puis en 1878.




Cour Baron
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
Rue Saint-Similien, numéros 9, 11 et 13.

Le nom vient du Propriétaire ; sur un acte de décès de 1765 (registre de la Paroisse), on dit que le décédé demeurait dans « la cour à Baron ». C’était la cour de l’ancienne Hôtellerie du Plat d’Etain.




Rue Baron
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
De la rue Fouré à la rue des Olivettes.

La rue s’appela rue Cincius sous la Révolution ; sa propriété