des Comptes qui portaient le poële dans une procession ; en 1767, dans le Conseil de fabrique de Saint-Similien, un M. de Carcouet, président à la Cour des Comptes ; et bien plus tard, dans les événements presque contemporains, ce nom se retrouve encore. Par ailleurs, nous savons que la terre noble, d’où vient le nom, se divisait en grand Carcouet, la Bouvardière et le Douet Garnier, et ce dernier, qui tire son nom d’un petit cours d’eau se jetant dans la Chézine, appartenait, en 1654, à Pierre Belon, notaire royal et échevin de Nantes.
- Premier et cinquième arrondissements. Paroisse de Saint-Similien.
C’est le prolongement de la rue du même nom, après le boulevard de la Chézine.
- Cinquième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame.
- Du quai de la Fosse, no 71, à la petite rue de la Verrerie.
Nous n’avons aucun renseignement sur l’origine de ce nom. Il y a bien une famille Cardin, dont le nom est répandu dans toutes les parties de la Bretagne ; c’est également le nom du fontainier d’Orléans qui, en 1568, présida aux travaux entrepris à Saint-Similien pour les fontaines publiques.
- Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
- De la rue du Château à la Haute-Grande-Rue.
Cette voie, qui porta les noms de rue Perdue, de rue Saint-Gildas ou de Saint-Guédas, rue de l’Huis-de-Fer, rue Maupertuis, rue du Temple-des-Protestants, a pris celui actuel aux Carmélites qui s’établirent à Nantes en 1618. La chapelle de Saint-Gildas leur fut concédée, mais à condition qu’elles en feraient bâtir une autre, sur le côté opposé de la rue. La