Page:Notices sur les rues de Rennes 1883.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 83 −

tagne Caze de la Bove, sous l’administration duquel elle fut ouverte en 1782.

La rue de la Bove, qui conduisait à une ancienne tour servant de magasin à poudre, reçut en 1792 le nom de rue de la Poudrière.

En 1883 la rue des Violiers, qui va être élargie et rectifiée, a reçu le nom de rue Gambetta.

Rue de la Visitation.

(Canton Nord-Est. Paroisse Notre-Dame.)

Elle part du carrefour formé par les rues des Fossés, de Bertrand et Saint-François et s’arrête à celui formé par les rues de la Motte-Fablet, d’Antrain et la place Saint-Anne.

On l’appelle aussi Douve de la Visitation, parce qu’elle fut établie sur l’emplacement d’une douve ou fossé qui bordait l’enclos du monastère des Visitandines.

Au no  11 on remarque, – aujourd’hui convertie en magasins, – l’ancienne église de la Visitation, édifiée de 1659 à 1661 et qui, en 1793, servit d’hôpital temporaire pour les armées de l’Ouest.

Rue de Volvire.

(Canton Nord-Ouest. Paroisse Saint-Sauveur.)

Au bas de la place de l’Hôtel-de-Ville, entre la rue d’Orléans et le carrefour formé par la rencontre des rues de Rohan, de Beaumanoir et de l’Horloge.

Elle a reçu le nom du comte de Volvire, lieutenant du roi, qui fut chargé de représenter le comte de Toulouse, gouverneur de Bretagne, lors de la pose de la première pierre de l’Hôtel-de-Ville, le 12 avril 1734.

En 1792 on réunit la rue de Volvire et la rue de Coëtquen sous la même appellation de rue de la Commune.