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Chapitre XIV

Il est facile de décider si, en parlant de la sorte, nos adversaires respectent les notions communes admises par tous les hommes relativement à ce qui est en notre pouvoir. Car ceux qui leur demandent comment il est possible que, toutes choses arrivant fatalement, quelque chose reste en notre pouvoir, ne font pas cette question en ayant seulement en vue ces mots : ce qui est en notre pouvoir, mais en s’attachant au sens même de ces mots, c’est-à-dire à la notion de liberté. C’est effectivement parce qu’ils sont persuadés que ce qui est en notre pouvoir est précisément le libre arbitre, qu’ils repoussent l’opinion de nos adversaires, qui prétendent que tout