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appaiiti.

AGELNOTII — AGENT

d’examiner la version des Septante, devint inspecteur de l’imprimerie du Vatican, enfin cvèque d’Acerno où il mourut. Agelli a publié en latin : Commentaire sur Habaciic (Anvers, 1597) ; Commentaire sur les Lamentations de Jérémie (Rome, 1589) ; Commentaire sur les Psaumes et les Cantiques (Rome, 1606) ; Commentaire sur les Proverbes de Salomon (1649), etc.

Agelnotb, en latin Achelnotus, archevôque de Cantorbéry au xi" siècle, jouit d’un grand crédit sous le roi Canut et refusa, après la mort de ce prince, de couronner Harold qui voulait s’emparer du trône au détriment do Canut le Hardi.

AGEM ijèm’ — mot arabe) n. m. Linguist. "V. adjem. Agen (lat. Aginnum), ch.-lieu du départ, de Lot-et-Garonne, sur la Garonne, au confluent de la Masse, à 651 kil.de Paris ; évêché et cour d’appel ; 22.730 hab. {Agenais). L’arrond. a 9 cant., 72 comm. et 73.IS5 hab. Commerce considérable de prunes, dites pru ?ieaux d’Agen ; serves, teintureries.

L ancienne capitale do l’Agenais, agréablement située dans une vaste plaine, possède une intéressante cathédrale (Saint-Caprais) qui date des xn’ et xni’ siècles : l’abside est un beau modèle de stylo roman. La jolie promenade du Gravier et le pont-aqueduc du canal Latéral qui traverse la Garonne sont remarquables

— Histoire. A l’époque de la prcn

Romains dans les Gaules, Agen était

la capitale des Nitiobriges. En 417

les Wisigoths s’en emparèrent et en

furent chassés par Clovis. Les Nor-

mands la détruisirent de fond en

comble, en 848. Après avoir appar-

tenu au.x comtes d’Angoulême, au roi

de France, au roi d’Angleterre, à

Raymond IV de Toulouse, qui étendit

les franchises de sa commune, Agen

subit la visite de Simon do Mont-

fort (1215-1218), passa sous l’autorité de Philippe le Hardi, fut rendue à

l’Angleterre par le traité de Brétigny, Armes d’Agen. en 1360, et ne redevint définitivement française qu’en 1453. Agen a vu naître Scaliger, les deux Lacépède, Bory de Saint-Vincent et Jasmin, le barbier poète. Agenais ou AgÉNOIS {pagus Aginnensis), ancien pays de France habité par les Nitiobriges, constituant les trois quarts du départ, actuel du Lot-et-Garonne. Il eut ses comtes héréditaires dès le ix" siècle, et fut réuni à la couronne en 1615. Capit. Agen.

AGENCE (rad. agent) n. f. Emploi d’agent, charge d’agent : Obtenir Tagence d’une compagnie, d’une administration. Il Temps durant lequel un agent remplit ses fonctions : Se faire estimer pendant son agence, ii Administration où l’on s’occupe de différentes affaires, et dont la fonction est déterminée par le nom complémentaire, il Les bureaux mêmes de l’agence : Une agence confortable.

— Agence de placement. Bureau où l’on se charge de procurer des places aux personnes sans emploi.

— Agence de publicité. Administration qui fait pour le compte d’autrui des annonces, des réclames, etc.

— Autrefois, Fonction d’agent du clergé.

— Encycl. Agences d’affaires. Ces agences sont des cabinets d’affaires généralement dirigés par des hommes de loi, qui, pour des raisons particulières, n’exercent plus leur profession primitive, tout en continuant à la côtoyer. L’agent d’affaires accepte les missions les plus variées. Mais on ne saurait donner cette qualité à celui qui, sans avoir aucun bureau ouvert pour recevoir le public, se charge d’encaisser sur place des effets de commerce à lui remis par un banquier (Cens. d’Etat, 13 août 1874). L’agent d’affaires est un véritable commerçant ; comme tel, il paye patente, ses registres doivent être timbrés, il est justiciable du tribunal de commerce, et il peut être déclaré en faillite (C. cass., 1" juin 1821 et 9 juillet 1827). L’agent d’affaires conserve pendant trente ans le droit de réclamer ses honoraires.

Chacun est libre, si bon lui semble, d’ouvrir un cabinet d’affaires. De très gros intérêts se débattent parfois dans ces études mixtes, où il est souvent traité de gérances importantes, de ventes et d’achats de fonds do commerce, etc. Toutefois, la clientèle de l’agent d’affaires se recrute plutôt parmi les petites gens, qui vont de préférence à lui. La jurisprudence déclare les agents d’affaires responsables des préjudices causés à leurs clients par les renseignements inexacts qu’ils leur ont fournis, en se portant fort de leur exactitude, même si ces renseignements étaient qualifiés de confidentiels.

— Agences de voyages. Ces sociétés commerciales se chargent d’organiser à prix réduits des voyages circulaires et autres, ainsi que de procurer à leurs clients, dans de bonnes conditions, des coupons d’hôtels, des billets do chemin de fer ou de bateaux à vapeur, etc.

— Agences matrimoniales. Les agences matrimoniales sont des offices qui se chargent, moyennant finances, d’enregistrer les offres et les demandes se produisant sur le marché de l’hymen, de fournir des renseignements aux personnes qui se sont inscrites à l’agence, et, si possible, de conclure le mariage.

Ces offices existent dans tous les pays. La préfecture de police divise ceux ’de Paris en trois groupes, suivant qu ils recrutent leur clientèle dans les classes plus ou moins élevées de la société, et surtout d’après le loyer que paie l’agent matrimonial. Tous demandent le versement préalable d’une certaine somme, sans préjudice d’une commission à venir (un tant pour cent sur la dot). L’agence de troisième ordre est la plus fréquentée. Elle a pour spécialité le mariage des petits employés et des domestiques. Toutes ces agences s’emploient activement aux mariages avec tare, qui sont surtout de leur domaine et dont on voit assez souvent les fruits dans les causes célèbres qu’enregistre la Gazette des Tribunaux. Outre ces offices patentés, il existe, dit-on, une certaine quantité d’agences matrimoniales libres, tenues par des " femmes du monde «, et dont personne ne peut, à prej. iiôre vue, soupçonner l’existence. Certaines familles des grands centres, qui mènent un train lu.xueux, n’arrivent, paraît-il, que jar ce moyen à soutenir leur rang. Leur industrie mystérieuse consiste à servir d’intermédiaire, moyennant subvention, aux agences patentées qui effrayent les natures craintives. Elles leur louent, en quelque sorte, leur nom ou leur situation, leurs relations, leurs salons, leurs invités... et le savoir-faire de la maîtresse de la maison.

yuolle valeur peut avoir devant les tribunaux l’engagement pris par un particulier de payer une commission à un agent matrimonial ? Ni la jurisprudence ni les auteurs ne sont d’accord sur ce point. Il semble, toutefois, résulter de l’ensemble des décisions judiciaires que le bon de commission n’a aucune valeur, mais qu’il est pourtant du à l’agent matrimonial une rémunération proportionnée aux démarches et aux dépenses qu’il a faites.

— Agences de renseignements. Ces agences sont des offices où l’on trouve, moyennant rémunération, des indications confidentielles sur la solvabilité et la moralité des çersonnes. Elles assument, tant vis-à-vis de celui qui s informe, qu’à l’égard de celui sur lequel on s’informe, une responsabilité des plus graves. Les tribunaux ont eu plusieurs fois à intervenir à ce sujet. De leurs décisions résultent différents principes ; 1° L’agence de renseignements est passible de dommages-intérêts enve s le commerçant sur lequel elle fournit des renseignements erronés, de nature à porter atteinte à son crédit. 2" Par contre, dans le cas qui précède, l’agence n’a aucun recours contre le commerçant qui lui a fourni les renseignements en question. 3° Une agence de renseignements ne peut impunément fournir de mauvaise foi, sur des commerçants, des communications inexactes et défavorables. Peu importe qu’elle ait donné ledit renseignement sous le sceau du secret, ou même sans le galantir, et sur un commerçant vendeur, mais non acheteur 4° En donnant à faux des renseignements favorables, une agence engage sa responsabilité, et devient passible de dommages-intérêts. 5’ Celui qui, consulté sur la solvabilité d un négociant, a donné sciemment des renseignements erronés, de nature à engager le consultant à se lier d affaires avec ce négociant, doit être condamné à garantir, à titre de dommages-intérêts, celui par lequel Il avait ete consulté, de toute perte résultant des rapports d affaires qui se sont établis entre les deux maisons. Dans le même ordre d’idées, la divulgation des protêts est un quasi-délit, qui peut entraîner contre’ses auteurs une sévère condamnation à des dommages-intérêts. Au-dessous des agences de renseignements, vivent dans l’ombre certaines officines qui s’offrent à donner à tout venant, et sur n’importe quelle personne, les renseignements les plus minutieux portant sur les détails les plus secrets de la vie privée. Bureaux de police intime, maisons de louage de détectives véreux, cuisines où l’on accommode en des ragoûts étranges l’honneur et le bonheur dos gens ! II en résulte parfois des drames sanglants, comme 1’ « Affaire du palais de justice », où M"’ Clovis Hugues tua l’agent Morin à coups de revolver.

— Agences télégraphiques. Ces agences sont des administrations qui se chargent surtout de centraliser, puis de transmettre soit au public, soit aux journaux, par le télégraphe et le téléphone, les nouvelles politiques, financières, commerciales, maritimes, etc., de toutes les parties du monde. Elles enregistrent aussi des communications gouvernementales, officieuses et parfois officielles. La plus ancienne de ces maisons est l’agence Havas, fondée à Paris sous le premier empire. Ses services furent d’autant plus précieux à l’origine, que l’on ne possédait, comme moyens de communication rapide, que le télégraphe aérien et quelques bateaux à vapeur. Elle se développa considérablement en 1835, puis, après 1858, quand Auguste Havas, descendant du fondateur, créa les » dépêches fractionnées ». Au début, toute personne qui voulait télégraphier par le câble sous-marin était astreinte à un minimum de vingt mots, taxés à 40 francs chacun. Le minimum a disparu et les tarifs ont sensiblement baissé : mais, avant le nouvel état de choses, les « dépêches fractionnées », à l’aide d’un dictionnaire télégraphique conventionnel et par la réunion en un seul câblogramme des dépèches de plusieurs négociants, permettaient à ceux-ci de communiquer à beaucoup moins de frais. — Sur le modèle de l’agence Havas, se sont fondées des maisons similaires : telles, en France, l’agence Dalziel aujourd’hui disparue, l’agence Fournier, l’agence Nationale, etc., et à l’étranger les agences Wolf (Allemagne), Router (Angleterre), Stéfani (Italie), Lebègue (Belgique), Orell-Fussli (Suisse), etc.

— Agences théâtrales. On désigne sous ce nom deux sortes d’établissements. Les uns sont de simples annexes du bureau de_ location des théâtres. Quant aux autres, la meilleure définition qui leur convienne est : bureaux de placement pour artistes des deux sexes. Leur clientèle comprend surtout les vieux artistes qui ne trouvent plus que difficilement à se caser, les tout jeunes qui n’osent pas se présenter directement à un théâtre, ceux enfin qui n’ont pas de réputation, ou qui en ont une mauvaise, au point de vue artistique s’entend. Dans l’argot théâtral, on les désigne sous le nom générique de nageurs, et le directeur de l agence se nomme le correspondant, parce qu’en effet une correspondance des plus actives s’échange chaque jour entre son cabinet et celui des directeurs de province. A chaque placement nouveau, le correspondant prélève une prime de tant pour loo sur les appointements de son « protégé ».

AGENCÉ, ÉEadj. Arrangé iZii/eoi-srao/ AGENCÉS, ii Ajusté, pari* : Comme vous voilà agencé !

AGENCEMENT n. m. Action d’agencer, de disposer ; état de ce tiui est agencé : //agencement des os est une chose admirable, il Manière d’arranger, de mettre en ordre : /.’AGENCEMENT d’un appartement, des livres d’une bibliothèque. (Vieux en ce sens.)

— Fig. Diisposition, enchaînement : Dans Tagencement des affaires humaines, il y a mille choses qui iwus échappent. (Volt.) Il Combinaison, disposition habile, en parlant du style, des différentes parties d’un ouvrage d’esprit : /^’agencement adroit des épisodes d’un roman.

— B.-arts. Arrangement des parties d’une figure, des draperies, des accessoires d’un tableau. AGENCER v. a. (de à, et gent [gentil]. — Le c prend une cédille devant les voyelles a et o : .Vous agençons, il agença, etc.). Ajuster, disposer plusieurs choses ou les parties d’une même chose dans un certain ordre : Agencer des draperies. Agencée une chevelure avec goût.

— Fik. Distribuer avec art, en parlant ’de choses morales. Il Disposer habilement les parties d’un discours, les scènes d’un drame, les épisodes d’un poème, etc. . — B.-arts. Combiner les croupes d’une composition, les figures d’un même groupe, les accessoires d’un tableau. , famille des pom-

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S’agencer, v. pr. Etre placé, combiné : Toutes les pièces d’une machine doivent s agencer avec la même justesse.

— Fig. S’unir, s’accorder : Souvent les droits et les devoirs s’agencent mal ensemble.

— A signifié S’ajuster, se parer.

AGENCEUR, EUSE n. Personne qui agence, qui dispose les diverses parties d’un ouvrage ; Victorien Sardou est un très habile agenceur de scènes.

AGENDA {jin — mot lat. qui signif. choses à faire ; du V. agere, faire) n. m. Registre ou carnet de poche, sur lequel on inscrit jour par jour ce qu’on a fait ou ce qu’on doit faire : Ecrire une note, une adresse, une dépense sur un agenda. Il PI. Des agendas.

— Encïcl. L’agenda contient généralement, en tête, un calendrier. Sur les feuillets blancs qui doivent recevoir l’écriture, tous les jours de l’année se trouvent répétés, de manière à permettre d’inscrire, à leur date, les choses qu’on a besoin de se rappeler. L’agenda contient, en outre, des indications pouvant servir aux diverses professions et, par suite, chaque sorte d’agenda peut être désignée par un nom particulier.

AGENDE (même étym. que agenda) n. f. Autrefois, Administration municipale.

— En T. de liturg. Cliez les chartreux. L’office des morts, divisé en neuf leçons.

AGÈNE (du gr. a priv., et génos, naissance, production i adj. Bot. Ancienne désignation s’appiiquant aux végétaux inférieurs.

— n. m. pi. : Les AoiîNES.

— Anat. Syn. de agénosome.

AGÉNÉIEN, lENNE {i-in, en’ — du gr. a priv. et généion, barbe) adj. Se dit d’une famille d’oiseaux grimpeurs u’ayant à la base du bec ni plumes ni longues soies.

— n. m. pi. ; Les agenèiens.

AGÉNÉIOSE dugr. a priv., et généion, barbe) n. m. Genre do pnissuns de la famille des siliiridés, mais difl’crant dos .siiurob et caractérisés par l’absence de barbillons autour de la bouche.

AGÉNÉSIE (du gr. a priv., et génésis, génération) n. f. Pathol. Incapacité d’engendrer, par suiie d’une conformation vicieuse des organes génitaux, ou de l’altération du liquide séminal. — N’est pas syn. de anaphbouisie, qui n’exprime qu’une absence passagère du désir vénérien.

— Térat. Absence d’un organe ou défaut dans son développement,

AGÉNÉSIQHE adj. Qui tient de l’agénésie. AGÉNIE (du gr. a priv., et généion, barbe) n. f. Genre d insectes hyménoptères porte-aiguiUc

pilidés, renfermant de petits pompi-

les noirs à abdomen à peine pédon-

cule et à ailes sans bandes foncées.

Les agénies habitent l’ancien monde.

L’espèce type du genre [agenia punc-

tum), longue de 6 à 8 millimètres, vit en France ; elle construit de petits nids en terre maçonnée où elle accumule

des araignées des genres clubione et

drasse, pour la nourriture de ses larves. AGÉNIUS (uss — du gr. a priv., et

généion, barbe) n. m. Genre de co-

léoptères lamellicornes, famille des cétonidés, renfermant quelques espèces sud-africaines, ressemblant â des trichies.

AgÉNOIS. Géogr. V. Agenais.

AgÉNOB, nom de plusieurs personnages mythologiques, dont les deux plus connus sont : Agénoe, "fils de Neptune, roi de Phénicie et frère do Bélus. Il eut six enfants, parmi lesquels Europe, qu’enleva Jupiter, et Cadmus, le fondateur de Thèbes. Didon le comptait au nombre de ses ancêtres. La légende qui a pour but de consacrer l’unité de jieuples divers a son origine dans des myihes solaires. D’après Hild, Agénor a dû désigner d’abord le soleil, dont les migrations des peuples ont suivi la marche vers l’occident. — Agénor, fils d’Anténor et de Théano, et l’un des plus vaillants défenseurs de Troie. AGÉNOR n. m. Crust. Genre de crustacés décapodes, famille des oxvrhynques.

— Entom. Espèce de lépidoptère diurne. AgÉNORIDES, nom patronymique des descendants de Cadmus par Agénor. — Un Agenoride.

AgÉNORIE, déesse de l’industrie et de l’activité, à Rome. Son temple était situé sur le mont Aventin. Elle portait aussi le nom de Strenua(diligente), par opposition à Murcia, déesse de l’oisiveté, et à Vacuna, déesse du loisir. AGÉNOSOME (du gr. a priv. : génos, naissance, et ^i’ :mo. corps) n. m. Nom donné à des monstres caractérises par un défaut de développement dans les organes génitaux. AGENOUILLEMENT (Il mil.) n. m. Action de s’agenouill. -r.

AGENOUILLER (Il mil. — rad. genou) v. a. Faire mettre à genoux, contraindre à se mettre à genoux : Les grandes douleurs morales agenouillent parfois les moins croyants. S’agenouilterf v. pr. Se mettre à genoux dans une intention religieuse, pour prier, adorer, etc.

— • Par anal. Se dit de toute personne qui se met à genoux, et même de certains animaux : Les éléphants, les chameaux s’agenouillent sur l’ordre de leur conducteur.

— Fig. S’incliner, plein d’admiration devant une personne ou une chose : S’agenouiller devant la vertu, le talent. S’agenouiller devant l’argent.

— Prov. :

A 1.1 quenouille.

Le fort s’ûticnouilte.

(La passion, maîtrisant les caractères les plus énergiques, les rend esclaves des caprices de la femme. C’est sans doute une allusion à Hercule filant aux pieds d’Omphale.)

— Syn. S’agenouiller, se mettre à genoux. Ces deux formes expriment la même idée. Toutefois, en parlant des animaux, s’agenouiller s’emploie de préférence ; en parlant des personnes, s’agenouitler semble marquer plus particulièrement un sentiment d’humilité ou d’adoration. AGENOUILLOIR (Il mil.) n. m. Petit escabeau sur lequel on s’agenouille ; /,’agenouilloir d’un prie-Dieu. AGENT ijan — du lat. agens, part. prés, de agere, agir) n. m. Tout ce qui agit, opère ; force : Agent naturel. La