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AÏPHANE — AIR

Qucts au Brésil) n. m. Nom donné par Jlarcsrave à une espèce de perroquet (psillanis sestivus de Linné) bleu, jaune et vert, habitant la Guyane et lo Brésil. AÏPHANE (du gr. aei, toujours, et phainein, briller) n. m. Genre de palmiers de l’Amérique méridionale. AIPYSURE n. m. Erpét. V. ^pysuKE.

AIR (du CT. air. mémo sens) n. m. Fluide gazeux qui fiirme autour du globe terrestre l’enveloppe appelée « atmosphère « : Galice découvrit la pesanteur de /’air. Pourquoi quitter le sol où sont rentrés nos pères, Et respirer un air /ait pour d’autres poumons ? Il Se dit par rapport à la température et à la qualité do l’air : LiR pur n’est pas seulement profitable à la santé : il est une indispensable nourriture.

— Par ext. Séjour, fréquentation : //air de Paris est dangereux pour les Jeunes gens. || Caractère, contact, influence d’une chose : Louis XV respira dayis son berceau l AIR infecté de la Régence. (Chateaub.)

— Fig. Milieu social ou moral, en parlant des pressentiments, des idées qui se manifestent tout à coup : La guerre est dans (’air.

— Courant d’air. Air en mouvement, qui pénètre par les ouvertures opposées d’un appartement, ii Coup d’air, Fluxion, inflammation causée par un courant d’air : Les COUPS d’air tue7it plus d’hommes que les coups de canon. (Prov. csp.) Il Etre entre deux airs. Se trouver dans un courant d’air. Il Prendre l’air. Respirer, être dans un lieu où l’on respire un air plus pur, plus léger, il Prendre un air de feu. S’approcher du feu, pour s’y chaufi’or un instant. (On dit de même : Prendre un air ie soleil.) Il Changer d’air, Changer d’habitation, de pays, pour respirer un autre air. 11 Donner de l’air à une chambre, L’aérer, renouveler l’air en ouvrant les fenêtres, n .Se donner, se pousser de l’air, Jcuer la fille de Tair, S’enfuir. (Pop.) n Etre libre comme l’air. Ne dépendre de personne. » fivre de l’air du temps, Etre dans la plus profonde misère, n’avoir rien pour subsister, n Sonner de l’air à du vin. Otcr le bondon du tonneau, do peur que le vin ne fasse éclater les douves, n Prendre l’air du bureau. S’informer, s’enquérir de l’état d’une affaire. (Se dit surtout d’un employé qui ne fait qu’une courte apparition dans son bureau.)

— Au plur., ce mot désigne la vaste étendue de l’atmosphère : L’immensité des aies, il Néanmoins, dans ce sens, il s’emploie indifléremmont au sing. ou au plur. avec les verbes battre, fendre, frapper, percer, traverser, etc. : Une /lèche, un cerf, un cri gui fend l’air ou les aiks.

— En poésie. Les champs, les plaines, les régions, l’empire de /’AIR, L’espace. Il Les habitants de l’air, des airs. Les oiseaux, n Le roi des airs. L’aigle, n Les rois ou les puissat}Ccs de l’air, Los démons.

— En l’air, loc. adv. Dans l’air, dans l’espace qui est au-dessus de notre tête : Regarder en l’air. Il Se dit aussi d’une chose qui ne parait pas soutenue : Un escalier qui est tout EN l’air. (Acad.) il Tirer en l’air. Faire partir une arme à feu en dirigeant en l’air le canon, sans but fixe. Il Cracher en l’air. Faire une chose inutile, il Cracher en l’air pour que cela retombe sitr le nez (très famil.), Faire par dépit une chose qui tourne contre son auteur, il Etre toujours en l’air, Avoir toujours un pied en iair. Etre toujours prêt à partir, à courir, à sauter. Il Un pied levé et l’autre en l’air. Se dit fam. pour exprimer un état d’incertitude ou d’inquiétude, n Bâtir en l’air. Former des projets chimériques, bâtir des châteaux en Espagne.

— En l’air, signifie encore A la légère, sans réflexion ; Parler, agir en l’air. Traiter une araire en l’air, il Sans importance, sans réalité, sans fondement : Contes en l’air. Promesses en l’air, il En désordre, sens dessus dessous : Tout est EN l’air dans le loqis des désordonnés, n S’agiter, être dans une certaine inquiétude ou simplement en mouvement ; Toute la ville est en l’air.

— Ane. chim. Nom générique donné aux différents gaz : Air déphtogistiqué, air du feu, air vital, air éminemment respirable, air empyrial ou empyréal. L’oxygène, il .Air fî.ve, air méphitique, air solide de Haies, L’acide carbonique. Il Air inflammable. L’hydrogène, il Air inflammable de marais. L’hydrogène carboné, il Air phlogistiqué. L’azote. Il Air puant de soufre. L’acide sulfhydrique.

— Fauconn. Prendre l’air. Se dit de l’oiseau s’élevant droit à perte de vue. n Nouer (na^er) entre deux airs. Manière de voler particulière aux oiseaux do proie.

— Peint. On dit qu’il n’y a pas d’air dans un tableau, pour exprimer que les figures ne se détachent pas assez du fond, et qu’i/ g a beaucoup d’air, pour exprimer qu’elles se détachent bien.

— Eni’ycl. Physiq. L’air est le fluide gazeux qui forme autour du globe terrestre une enveloppe désignée sous lo nom d’atmosphère. (V. ce mot). L’air est sans saveur, sans odeur, transparent et incolore sous une faible épaisseur ; sous une grande épaisseur, il possède une teinte bleue plus ou moins foncée, suivant la pureté de l’atmosphère. Il est compressible et élastique. Il est mauvais conducteur de la chaleur et de l’électricité, à moins qu’il ne soit humide. A 0"* et sous la pression de 0’",76, un litre d’air pèse Igr. 293. C’est à la densité de l’air, prise comme unité, que l’on compare celle des difi’érents gaz. Sa puissance réfractivo est également prise pour unité quand on veut évaluer celle des fluides gazeux. — Considéré longtemps comme permanent, l’air fut liquéfié au moyen d’une compression et d’une détente brusque en 1877 par Caillotet ; Wrobleski, en 1884, l’a obtenu sous forme de liquide bouillant à

— 192" sous la pression atmosphérique.

— Transparence de l’air. L’air, pris en grande masse, n’est pas transparent et incolore d’une manière absolue. Le bleu du ciel n’est pas autre chose que la couleur propre de l’air. Malgré sagrande transparence, l’air intercepte une partie des rayons lumineux ; il en intercepte d’autant plus qu’il est traversé dans une plus grande épaisseur.

— Pesanteur de l’air et pression atmosphérique. La pesanteur de l’air, soupçonnée par Aristote, fut mise hors de doute par Galilée au commencement du xvii’ siècle. Lo savant florentin la démontra en pesant un ballon de verre. tour à tour rempli d’air ordinaire et d’air comprimé : il trouva le second poids supérieur au premier. On modifie généralement cette expérience en pesant un ballon dans lequel on a fait le vide ; on fait ensuite rentrer l’air : le ballon augmente de poids. (Biot, Arago.) L’air, en vertu de sa pesanteur, exerce une pression sur tous les corps avec lesquels il est en contact. A raison de l’extrême mobilité de ses molécules, il transmet, comme les liquides, dans tous les sens les pressions qu’il reçoit. On voit que la pression atmosphérique se déduit logiquement de la pesanteur de l’air. L’ancienne physique expliquait l’asceusion do l’eau dans les tuyaux des pompes aspirantes en supposant que la nature a horreur du vide. Au commencement du xvii siècle, dos fontainiers de Florence ayant inutilement tenté d’élever l’eau par le moyen de la pompe à une hauteur plus grande que 32 pieds (10’°,33), Torricelli soupçonna que l’ascension de l’eau dans lo corps de pompe était due à la pression exercée par l’air sur la surface libre du liquide. L’expérience faite avec des liquides inégalement pesants devait les montrer s’élevant à des hauteurs inversement proportionnelles à leurs densités ; le mercure, dont la densité est 13,59, devait s’élever à environ 0»,76. C’est ce que Torricelli prouva par une expérience célèbre. (V. baromètre.) Il remplit entièrement de mercure un tube de 3 pieds de longueur et fermé par une de ses extrémités ; il le renversa, en bouchant l’autre extrémité avec le doigt, dans une cuvette remplie du même métal ; la colonne mercurielle baissa, et, laissant un vide dans la partie supérieure du tube, se fixa à la hauteur prévue.

Si le poids de la masse do l’air est la cause de 1 élévation du mercure dans un tube privé d’air, il s’ensuit que, si l’on porte l’appareil de Torricelli sur une montagne, la pression étant plus faible, l’ascension du mercure sera moindre. C’est ce qu’établirent les expériences de Périer à Clermont, et celles de Pascal sur la tour Saint-Jacques, à Pans.

— Compressibilité et élasticité de l’air. L’air est éminemment compressible et élastique.

Le volume d’une masse d’air est en raison inverse de la pression qu’elle supporte, pourvu que la température reste constante : telle est la loi de compressibilité de l’air et des gaz. Cette loi a été énoncée on Angleterre par Boylo, et eu France par l’abbé Mariette, à peu près vers 1670. On la désigne en France sous le nom de loi de Mariotte. La loi de Mariotte n’est pas rigoureusement exacte, bien qu’elle puisse être considérée comme telle dans la plupart des cas où l’on a à en faire usage. Il résulte des expériences de Rcgnault que, sauf pour l’hydrogène, la compressibilité des gaz est un peu plus grande que ne l’indique la loi de Mariotte.

— Chim. Composition de l’air. Les anciens croyaient que l’air formait l’un des quatre éléments avec la terre, 1 eau et le feu. Mavow annonça en 1667 que l’air n’était pas un corps simple. Priestley, en 1774, découvrit l’oxygène, mais ne tira pas les conséquences de cette découverte. Lavoisier, la même année, fit connaître la véritable nature de l’air, dans une expérience restée célèbre. Lavoisier chaufi’a pendant douze jours du mercure au contact de l’air ; il constata que le volume de cet air avait diminué de 1/3 et que le gaz restant était de l’azote ; à la surface du mer-

cure, il s’était for-

mé des pellicules

rouges qui, chauf-

fées, laissèrent dé-

gager l’oxygène.

D’autres métho-

des, beaucoup plus

précises que celle

de Lavoisier, per-

mettent aujour-

d’hui défaire l’ana-

lyse de l’air.

" En réalité, l’air

est un mélange où

dominent l’oxygè-

ne et l’azote. Il Expéi

contient en outre

de notables quanti-

tés d’argon, d’acide

carbonique e t do

vapeur d’eau, en même temps que des traces de différents gaz ; ozone, ammoniaque, hydrogène sulfuré, etc. (Schlœsing a trouvé dans 1 mètre cube d’air de omgr,o05 à omgr.lO d’ammoniaque.) Tous ces gaz tiennent en suspension une multitude de poussières microscopiques : les unes d’origine minérale (substances terreuses, sels, particules de cliarbon, etc.) ; les autres d’origine végétale ou animale (duvets de coton ou de laine, détritus divers, etc.). Enfin, une partie do ces poussières est formée de germes organisés, microbes, qui, rencontrant un milieu convenable, peuvent s’y développer et produire des fermentations et des putréfactions. V. micrographie.

— .Analyse quantitative de l’air par absorption. On fait absorber l’oxygène contenu dans un yolunie connu d’air sec et pur,* et on mesure la diminution du volume de la masse. On peut faire cette absorption au moyen du phosphore à froid et à chaud, ou par l’acide pyrogallique et la potasse.

— Analyse cudiomélrique. V. eudiomètre.

— Analyse de l’air en poids. C’est la méthode d’ana-’e chauffé par le four-

faisant communiquer

lir de la cloche C. —

Anilv.r J. 1 ,11- -11 lioiils (Dumas il IJoussinsaiiU). — O. tuli.-s en "/7 et tiitics île Liebig pour la purilleation de l’air. — T, tube contenant le cuivre chauffé au rouge sombre.— B, ballon ordinaire. lyso la plus précise. Dumas et Boussingault faisaient passer un courant d’air pur et sec sur de la tournure de cuivre chaufl’ée au rouge : le cuivre se combine avec l’oxygène pour donner de l’oxyde de cuivre ; l’azote est recueilli dans un ballon vidé et taré à l’avance. L’augmentation do poids du cuivre donne le poids d’oxygôno contenu dans une certaine masse d’air, le poids de l’azote peut aussi être mesuré. Cette méthode leur a donné comme composition de l’air en poids ;

Oxygène 23 ■•

Azote 77 ’

— .irqon contenu dans l’air. Schlresing a montré que 100 voL d’air conliouncnt à peu près vol. 941 d’argon ; 148

cette proportion est à peu près constante, ainsi qu’il résulte de prises d’air faites en 1895 et 1896 à difi’érents endroits, entre autres à Paris et aux Açores, à 2.275 mètres d’altitude. V. argon.

— Vapeur d’eau contenue dans l’air. "V. hygrométrie.

— Acide carbonique contenu dans l’air. Il a été dosé par Boussingault, puis par Muntz et Aubin. Ces derniers ont trouvé que le volume d’acide carbonique contenu dans l’air variait entre 0,00027 et 0,0003. La respiration des hommes et des animaux, les combustions dues au chauffage et à l’éclairage, la décomposition des matières organiques, les volcans, fotirnissent d’énormes quantités d’acide carbonique ; d’autre part, les plantes vertes qui dégagent cet acide pendant la nuit en réduisent une bien plus grande quantité sous l’influence des rayons solaires ; enfin, la mer et les eaux de pluie dissolvent une grande partie de l’acide carbonique, c’est ce qui explique pourquoi la proportion d’acide carbonique dans l’air reste à peu près constante. ’

— Composition constante de l’air. Les expériences antérieures à la découverte de l’areon ont montré que l’air pris en différents endroits et à différentes altitudes variait peu quant à sa composition. Débarrassé de vapeur d’eau et d’acide carbonique, la composition s’éloigne peu des proportions suivantes :

en volume. en poids.

Oxygène 20,81 23 »

Azote 79.19 77 »

100 • 100 »

En réalité, la proportion d’azote indiquée ici renferme l’argon contenu dans l’air. Schlœsing a constaté que le rapport en volume de cet argon au volume total (azote et argon) est à peu près 0,01184.

— Rôle de l’air. V. respiration, germination, combustion, MICROGRAPHIE.

AIR (du vieux mot aire, disposition, caractère) n. m. Se dit de l’extérieur d’une personne, de son maintien, do sa démarche, de l’expression de ses traits : Avoir /’air malade, /’air gai. Parler, agir d’un air convenable.

— Ressemblance entre deux personnes : Les enfants ont presque toujours /’air du père ou de la mère.

— Avoir l’air de. Paraître, sembler, avoir du rapport : Jusque sous ses haillons desséchés et poudreux, L’Arabe qui mendie a l’air d’un Bélisaire li*RTntl.EMY.

Il Avoir l’air comme il faut, Avoir de la distinction dans la physionomie, le maintien, les manières, n Avoir l’air en dessous, Paraître dissimulé, sournois, méchant. Il N’avoir l’air de rien, Feindre de ne pas songer à une chose, alors que précisément on y songe, n Cela n’a l’air de rien, mais... Seditpour faire entendre qu’une chose est plus importante en réalité qu’en apparence, n N’avoir pas l air d’y toucher, Etre véritablement ce que l’on affecte de ne pas être. 11 Avoir un air de famille, Avoir cette conformité de traits, de physionomie, qui existe ou qu’on croit reconnaître entre les personnes d’une même famille.

— Faux air, Afi’ectation. il Avoir un faux air de quelqu’un, Avoir avec lui quelque ressemblance, il A l’air, A la convenance : Les femmes doivent se coiffer A l’air de leur visage.

— Grand air, bel air, bon air. Manières do la haute société, du grand monde : Les gens du bel air, du grand air. Il En mauvaise part -.Des airs, de grands airs, des airs de grandeur, de supériorité, de prince, etc.. Des manières hatitaines, arrogantes : Avec de petites idées, on a toujours de GRANDS airs. (M’»' E. de Gir.) il En parlant des choses, Bon air, bel air. Bonne apparence.

— Fam. Avoir, prendre des airs penchés, Aff’ecter, pour plaire, des mines prétentieusement langoureuses.

— Avoir mauvais air, Avoir des airs de mauvaise compagnie. Il Avoir l’air mauvais, Avoir l’air méchant ■ : Cléon, lorsque vous nous bravez.

En démontant votre figure,

C’est

Comte nE CiioiSECl..

— EscYCL. Gramm. Lorquo l’e-xpression avoir l’air est suivie d’un adjectif, celui-ci s’accorde tantôt avec le sujet de la proposition, tantôt avec le mot air. Si le sujet est un nom d’objet inanimé, un nom de chose, l’adjectif s’accorde avec le sujet : Pomme qui a l’aip, mi’ire. Si le sujet est un nom de personne ou d’animal, 1 adjectif s’accorde :

1» Avec lo mot air, quand il désigne l’expression des traits et de la physionomie. Ex. : Femme qui a l’air 6oîi. (Il s’agit ici du visage.)

a» Avec le sujet, quand l’expression avoir l’air est synonyme do sembler, paraître : Femme qui a l’air bonne. Femme qui A l’air bossue.

(Dans le premier cas, on n’a en vue que la physionomie, l’air du visage ; dans le second cas, on porte un jugement d’après les apparences, que ces apparences soient ou non conformes à la réalité. Quand on dit : Cette femme a l’air bos. !ue, on n’affirme pas qu’elle le soit, mais seulement qu’elle paraît être bossue.)

AIR (de l’ital. nri’«) n. m. Suite de tons et de notes -pii composent un chant : Composer, apprendre, répéter un au :. Il Le chant et les paroles tout ensemble : oh î comme les vieux airs qu’on chantait h douze ans Frappent droit dans le cœur aux heures de souffrance !

— Prov. et LOC. prov. Je connais des paroles sur cet air-là. J’ai déjà entendu les mêmes choses, les mémos allégations, les mêmes excuses, il En avoir l’air et la chanson, " Etre réellement ce qu’on paraît, n N’être pas dans l’air, Ne pas chanter exactement un air. Il Avoir l’air à la danse. Se dit dune personne vive, cvcilloe, appelée à réussir, il Jouer le même air, Rabâcher, il Jouer un air de sa façon, Maltraiter en paroles ou en actions.

— Eu T. d’argot. Etre à plu.iieurs airs. Etre hypocrite ou fantasque ; jouer plusieurs rôles à la fois.

— Encycl. Le mot ni’i- est un nom générique qui désigne toute pièce de musique dans laquelle la mélodie d’îine partie dominante attire principalement l’attention. On distingue les airs vocaux ou airs de chant, et les airs instrumentaux, destinés aux instruments. Les airs vocaux appartiennent au style d’église, au style de chambre ou au style de théâtre. — Les airs du style d’église doivent toujours conserver une teinte grave et religieuse. — Les airs du style de chambre sont ceux qui se chantent dans les salons", dans les ateliers, dans la rue. Ils comprennent les romances, les chansons, les chansonnettes, les airs nationaux, etc. Les airs du style de théâtre sont les airs