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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, III.djvu/637

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en tant (ju’ordoanatour suprême du monde. Mais il faut romarquor que lo Tiinée, oui raconte l’œuvre du démiurge, est une exposition symiioliquo do la métaphysiquo platonicienne ; lo Dieu qui, dans co dialogue, sépare la lumiùro des téuùbros, est Dion le mômo qui, dans le Parmthiid,-, est le soleil des iutelligoncos. Lo mot do « domiur}^e <> reparaît dans lo nôo-platonismo ; mais il y désigne un prmcipo qui est distinct de l’Un et du Nous (Intolligonee), et qui, sous lo nom d’âme laiiverselle, organise lo monde des créatures sensibles. Le démiurge joue également un rôle important dans les systèmes gnostiquos. Selon Valontin, il est la dernière émanation de l’Etre primordial, Bythos (ou VAbime) ; il n’est, par sa nature, ni esprit ni matière, mais il tient de l’un et de l’autre, et c’est par là qu’il était propre à la création du monde inférieur. Tous les gnostiques regardent la Divinité de l’Ancien Testament comme le démiurge et envisagent le judaïsme comme sa révélation ; mais les uns considèrent le démiurge comme UD être bon, et les autres comme un être malfaisant ; do là. Çarmi eux, doux attitudes contraires à l’égard de l’ÀDcien estamont.

DÉMIURGIQUE [jik’) adj. Qui tient, qui a rapport au démiurge : yaturv. nÉMiURGiQUE.

DEMI-VARANGUE {rangh’) n. f . Mar. Pièce de construction moins longue que la varanguo et la doublant du côté de la quille.

DEMI-VARLOPE n. f . Rabot à deux poignées, mais plus petit que la varlope proprement dite. DEMI-VENT (van) n. m . Vent qui frappe de côté. (Vieux.)

Hortio. yyn. de demi-tige.

DEMI-VERTU n. f . Pop. Femme qui, sans être mariée, vit en ménage, et prend lo nom de l’homme avec lequel elle cohabite. (Peu usité.)

DEMI-VIERGE D. f . Jeune personne qui est encore lille au sens rigoureusement physiologique du mot, mais qui, à tous les autres points de vue, a été déflorée par des fréquentations malsaines et des flirts audacieux. (Le mot a été lancé par Marcel Prévost.) V. ci-après. Demi-vierges (les), par Marcel Prévost (1894). C’est à peine un roman ; plutôt un travail d’art psychologique exquisement fouillé.

Maud de Rouvre est à la fois vi-

cieuse, ambitieuse et fière. Vicieuse, elle a gardé de la jeune fille juste ce que Dumas dis appelait le capital ; tout le reste elle l’a prodigué sans compter à Julien de Suberceaux, qui est tollemeut épris d’elle. Ambitieuse, elle veut s’évader du monde où elle vit, et aussi de la misère prochaine, par un mariage d’argent, et elle conquiert dans ce but le cœur de Maxime de Chantel, riche et rigide gentilliomme campagnard. Fière, lorsque Julien, ne pouvant se résoudre à n avoir été qu’un « allumeur », aura fait crouler cette union sur le point de s’accomplir, elle dédaigne de ressaisir Maxime, elle ne veut point de pardon, et au mensonge elle préfère tout, même la vente de son beau corps au banquier Aaron... Julien se tue... A côté de ces personnages principaux, beaucoup d’autres évoluent, très intéressants, notamment tout un lot de demivierges. Nous no pouvons citer que Jacqueline, la jeune sœur do Maud, plus rouée qu’elle, et qui trouve moyen de se faire épouser par Luc Lestrange, déflorateur professionnel :

dans un autre genre, Etiennette Duroy, une jolie 

enfant, artiste, pauvre, et qui veut rester honnête ; enfin, Jeanne, la sœur de Maxime, <-

petite oie blanche " avec la-

quelle se mariera Hector Le Tessier, philosophe mondain. Presque tous les chapitres traitent un sujet scabreux ; mais si fine est la plume do l’auteur qu’il effleure tout sans blesser personne. Sa phrase, souvent, par une magie d’imprécision voulue, demeure impénétrable à quiconque n’est pas initié.

Marcel Prévost a tiré de son œuvre une comédie en trois actes, qui fut représentée au Gymnase en 1895. DEMI-VIN n. m . Boisson fabriquée avec lo marc de raisin, qui a fermenté et passé au pressoir. V. l’IQCETTK.

DEMI-VOL n. m . Blas. Pièce héraldi-

que , représentant l’ailo gauche d’un oiseau. (Le demi-vol est exactement une aile étendue seule, posée on pal, le dossier à dextre, la pointe vers lo chef de l’écu. Le vol entier se compose do deux ailes.)

Chass. Lo demi-vol est lo vol d’une

fierdrix ou de tout autre oiseau qui , étant evé, va s’abattre à uno distance moindre quo ne lo comporte son habitude.

DEMI-VOLTE n. f . Manèg. Change-

mont de main qui s opère on faisant faire, sur place, tête à (jueuo à son t^hoval.

Demmin, ville d’Allemagne (Prusse [ prov. do Poméranie I, sur la Poono ; ll.DOO hab. Industrie métallurgique, construction do machines. Centre commercial important. Démo. Mytb. gr. Uno des filles do Céléos, roi d’Eleusis, nui salmn-crit Dr-inêter assise près du puits Parthénios, à 1 omliroil’iiii olivier. — Un des noms de la sibylle de Cumos. DÉMOBILISATION {za-si — rad. démobiliser) n. f . Acte par loquul ou fait rentrer dans leurs garnisons respectives, ot à poste iixo, ou dans leurs féycrs, les troupes qu’on a mobilisées.

DÉMOBILISER (du prôf. priv. dé, et do mobiliser) v. a . Procéder à la démolulisation do : DÉMOBiusERim corps d’armée. DÉMOCÉDE ou DÉMODOCOS, médecin grec du vi* siècle av. J . -C . Il quitia Croione, sa ville natale, pour aller à Athènes, puis à Samos, où l’avait attiré Polycrato ; il fut fait prisonnier avec celui-ci par Darius, roi dos Perses, opéra à la cour un grand nombre de guérisons, co qui lui valut, non la liberté, mais la mission do conduire on Grèce une troupo d’espions destinés à préparer l’invasion porsano. A Taronto, il s’enfuit, gagna Crotono, où il épousa la (illo du célèbre athlète Milon. Il mourut à Crotono. DÉMOCHARÈS. orateur et liistorien d’Athènes, né vers le milieu du iv siècle av. J .-C, mort après 280. Neveu do Démosthèno, il fut l’un des chefs du parti démocratique et patriotique. II remplit d’importantes fonctions llnancièros, fut chargé do diverses ambassades auprès dos rois de Macédoine ot d’Egypte, ot joua surtout un rôle important au temps de Démôtrios Poliorcète. A doux reprises, DÉMIURGIQUE — DÉMOCRITE

D’argent

au demi-vol d’aEur.

Démocharès fut exilé pour avoir reproché aux Athéniens leurs flatteries envers Poliorcète. En 28o, il flt voter une statue à Di’imostliène. Après ootto date, ou perd sa trace. Il avait écrit une grande Histoire do son temps, dont nous avons (luolquos fragments, et rédigé plusieurs discours. DÉMOCHARÈS (Antoine de MonciiY, dit). V . Mouchy. Démoclès de Phigalie, historien grec de la période dos logographes (vi» s. -débuts du v’ s. av. J .- C). Il avait compose une Histoire de l’Ionic^ dont il nous reste un seul fragment.

DÉMOCOON. Myth. gr. Fils naturel de Priam. D’Abydos, où il gardait les haras de son père, il vint au secours de Troie, ot fut tué par Ulysse.

DÉMOCRATE, philosophe grec pythagoricien, qui paraît avoir vécu vers la an du i**^ siècle avant notre ère, sous lo règne d’Auguste. Les fragments qu’on a de lui se réduisent à des maximes morales.

DÉMOCRATE (du gr. démos, peuple, ot kratos, autorité) n. ra . Partisan de la démocratie, des idées démocratiques : Aujourd’hui, presque tous les rois de l’Europe se disetit démocrates. (L.-J. Larcher.)

Aux Etats-Unis d’Amérique, Partisan de la décentralisation du pouvoir et do l’autonomie des Etats.

Adjectiv. : Ecrivain démocratk.

Anton. Aristocrate, monarchiste, royaliste ou légitimiste.

Républicain (aux Etals-Unis).

EncYCL. V . DEMOCRATIE.

DÉMOCRATIE (si — rad. démocrate) n. f . Gouvernement du peuple par lui-même ; puissance souveraine du peuple : Démocratie, en bon langage, a toujours signifié le peuple se gouvernant lui-même. (Vacherot.) ii Parti démocratique : Puisque la France n’a pas d’aristocratie puissante, qu’elle ait donc au moins une démocratie instruite. (E. de Gir.) I l Prédominance du pouvoir populaire dans un gouvernement quelconque, même monarchique.

Anton. Aristocratie, royalisme, théocratie.

Encycl. La démocratie, au sens strict du mot, consiste dans l’exercice, soit direct, soit indirect, du pouvoir par le peuple. Cette organisation politique implique un état social caractérisé par ce fait que tous sont égaux devant la loi, que tous possèdent les mêmes droits. Les droits particuliers conférés à quelques citoyens peuvent l’être à tous, et ils le sont du consentement explicite ou implicite des membres do la société, à raison d’obligations particulières, de devoirs spéciaux. Les fonctions sont accessibles à tous-,

et la loi, sinon les mœurs, les passions et les préjugés, n’édicte aucune incapacité radicale originelle, ne constitue aucune classe distincte de « gouvernants » et de « gouvernés 11 . Le régime démocratique entraîne le développement nécessaire d’un certain nombre d’institutions. Toute démocratie tend à lutter contre toute servitude. Les citoyens doivent être de plus en plus appelés à la vie intellectuelle et morale et de plus en plus mis en état d’exercer, d’une façon efficace et raisonnée, la part de pouvoir qui leur est attribuée. De là résulte, pour un Etat démocratique, l’obligation d’instituer ; i * des œuvres d’instruction et d’éducation ; 2’* des œuvres de philanthropie et de solidarité, destinées à réduire le nombre des obstacles que la nature oppose à l’égalité. De là résultent également la forme républicaine et Te suffrage universel ; de là, enfin, l’obligation, pour l’Etat et pour les citoyens, do créer et de fortifier l’esprit démocratique, plus essentiel à une démocratie que sa constitution elle-même. Sans lui, on n’a fait que substituer à la tyrannie d’un individu ou d’une minorité la tyrannie, qui n’est pas beaucoup plus légitime, d’une majorité changeante. Or le but d’une démocratie doit être de remplacer une autorité imposée par la force d’un seul ou par les passions du plus grand nombre par une autorité acceptée, voulue, exercée par l’accord unanime des citoyens.

Démocratie eu France (la), ouvrage politique publié par Guizot en 1819. — Guizot aime à la fois et redoute la démocratie. Il veut assurer la paix sociale, et, pour cela, il faut que les différents éléments constitutifs de la société s’organisent en tenant le plus grand compte du H flot montant de la démocratie», que l’on doit o accueillir ot contenir », qu’il serait impossible d’arrêter. Ces éléments sont, 1" dans l’ordre civil : la famille, la propriété, le travail, qui s’appuient suri unité des lois et l’égalité des droits ; 2" dans l’ordre poliiiiiuo : les partis qui représentent dos sympathies et, plus encore, des gronpo-s d’intérêts, des traditions historiques. Ces divers partis peuvent s’affaiblir et se combattre, non se détruire, chacun exprimant, à sa façon, dos intérêts essentiels, des habitudes indestructibles. Le salut doit venir do leur union, et cette union doit êtro garantie par les institutions politiques. La décentralisation permettra aux forces conservatrices d’agir sur tous les points, do façon nue la démocratie s’élève sans rien renverser, et que les éléments permanents et les éléments mobiles exercent leur action dans l’Etat par des pouvoirs analogues à eux. Pour assurer co développement harmonieux, garantie de la paix sociale, il faut des conditions morales ot que la liberté humaine soit animée de l’esprit de famille, de l’esprit politique, de l’esprit religieux. La démocratie, ainsi organisée ot contenue, arméo du suffrage universel, gratidéo des libertés communales, religieuses et de la liberté d’enseignement, pourra, d’une façon légitime, travailler à soustraire do plus en plus l’homme à l’esclavage de la misèro.

Démocratie en Amérique (De la), par Alexis do Tocquovillo (1835-1810). — L’ouvrage comprend uno partie descriptive, une partie critique et philosophique. L ’égalité civile et politique est inscrite à la base do la constitution américaine ; do là. l’intorvontion du peuple dans la ffostion dos affaires publiques, lo vote libre do l’impôt, jugement par lo jury, etc., qui n’ont été admis quo plus tard dans les constitutions européennes. A côté de co développement de la liberté dans 1 ordre civil et politique, la religion reste prépondéranta dans l’ordre moral. L’Union américaine est composée d’Etats divisés en commuoes et on comtés. Il n’y a pas de centralisation administrative ; l’action gouvornomentale n’est pas pour cela moins puissante : elle l’est mémo d’une façon inquiétante pour l avenir. Tooqueville démonte lo mécanisme do la constitution, fait voir comment sont simultanément sauvegardées l’unité politique (l’Union), l ’unité judiciaire (Cour suprême) et l’indépondanco dos États (Sénat). Le peuple s’admiaistre, fait ot applique la loi i il on rcsulto dos chau-Democrinug.

gements trop fréquents dans l’ordre administratif et législatif, une certaine tyrannie de la majorité et dos dépenses publif^ues considérables. Tocquoville montre l’influence exercée par l’organisation d6mocrati(iue sur le développement intellectuel ot moral, civil et politique de la société américaine ; il signale les vices et les vertus du régime démocratique. Dôvoloppemont de l’individualisme, amour du biou-ôtre, respect profond do la religion, culte du travail, prépondérance uo l’industrie et du commerce sur l’agriculture, conception de la famille très différente de la conception européenne, telles sont, d’après Tocquevillo, les caractéristiques de la société américaine. DÉMOCRATIQUE {tik’) adj. Qui appartient, qui a rapport à la démocratie : Le parti démocratique.

Anton. Aristocratique, monarchique, théocratique. DÉMOCRATIQUEMENT [ti-ke) adv. D ’une façon démocratique.

DÉMOCRATISATION (sa-si) n. f . Action de démocratiser ; Démocratisation du crédit.

DÉMOCEtATlSER V. a . Conformer, organiser d’après les principes démocratiques : Démocratisez la propriété, non en l’abolissant, mais en l’universalisant. { . Hugo.) ii Rendre populaire, mettre à la portée du peuple : Démocratiser la science.

V. n . Se donner aux idées démocratiques, travailler à les propager : Démocratiser avec ardeur. Se démocraf/ser, v. pr. Etre démocratisé, n Tendre aux idées démocratiques, il Devenir populaire, être mis à la portée du peuple. DÉMOCRATISME [tissm’) n. m . Pen-

chant aux idées démocratiques. (Peu

usité.)

DEMOCRINUS {dé, nuss) n. m . Genre

d’échinodermcs crinoïdes , comprenant de petites formes qui vivent dans les grands fonds de l’océan Atlantique et forment des colonies semblables à celles des méduses hydroldes.

Enctcl. L’espèce type du genre

{democrinus Parfaiti), mesurant 20 millimètres de haut, fut découverte vers 1882 par l’expédition du Travailleur p au large du cap Blanc, par 1,900 mètres’ de profondeur. Elle compte parmi les rares espèces de crinoïdes encore actuellement vivantes.

DÉMOCRITE, un des plus grands noms de la philosophie grecque avant Socrate. Ce philosophe était né à Abdère, en Thrace, entre 520 et 460 av. J . - C . Il mourut la même année qu’Hîppocrate. U avait beaucoup voyagé. On cite comme visitées tour à tour par lui l’Egypte, la Perse, la Chaldée, l’Inde, l’Ethiopie, à plus forte raison l’Asie Mineure et la Grande-Grèce. Parmi les maîtres grecs qui auraient contribué principalement à son développement, il faut choisir entre Leucippe (d’ Abdère), dont nous ne savons presque rien, et Anaxagore, qu’il aurait entendu à Athènes, et dont les

Uomœoméries lui auraient donné la

première idée des atotiies. Nous n’avons, pour sa biographie, d’autres

renseignements que les légendes

de Diogène Laérce, de Diodore et

de Stobée. Il fut très lié avec

Hippocrate de Cos. On prétend

qu il vécut à Athènes sans voir

Socrate. Platon ne le nomme pas,

quoiqu’il nomme Leucippe. Depuis

son retour dans sa patrie, la vie de

Démocrite est tout entière dans ses

idées. Il vécut dans la retraite,

paisible et content , respecté de

tous, semble-t-il, même de l’impi-

toyable Timon. Une tradition ra-

conte que, pour mieux se concen-

trer eu lui-même et dans la médi-

tation métaphysique, il se serait

crevé les yeux." C’est peut-être uno

façon do dire qu’il formait les yeux

Dt^mocnte.

à toutes les distractions du dehors

et concentrait toute son activité dans la pensée. Uno légende lo représente comme riant de tout, par opposition à Heraclite qui pleurait do tout. Il no faut voir, dans cette légende, que la traduction populaire et symbolique do doux philosophies : l’une, colle d’Heraclite, qui no voit dans les choses quo le côté tragique, qui déplore la fuite du temps, les vicissitudes et les incertitudes des choses créées ; l’autre, colle do Démocrite, qui, par un optimisme raisonné, chercho à recueillir dans lo monde tout co qu’il a do bou, sans trop se plaindre qu’il no soit pas parfait. Los écrits do Démocrite, très célèbres dans ranti(|uité, no sont pas parvenus jusqu’à nous. Voici les titres de quelques-uns, d’après Diogeno Laérce : De la tranqujllité d’dmc. De la nature de l’homme, Des enfers. De ta triple génération , Des causes célestes de l’harmonie. Des num~ Ores, etc., sans compter lo Petit et lo Grand Diakosmos. Démocrite (systèmi- : dk). Les éléates, ne reconnaissant d’être que l’Etro absolu, immuable, éternel, niaient la divisibilité, la diversité, la mobilité des choses et, par suite, lo mouvement ot lo vide, conditions du devenir universel. Démocrite s’attache ù les rétablir ot, par là même, à réhabiliter l’ôtre phénoménal. Do h les doux grandes thèses : 1 * la matière n’a qu’une divisibilité limitée ; S* lo vide existe aussi bien que lo plein. La divisibilité do la matière n’ost pas inflnio, il y a «es particules élémentaires et indivisibles au delà desquelles il est impossible de remonter : c’est co qu’on appelle dos atomes (insécables, indivisibles). V. ATOMK.

A ces deux principes la métaphysique do Démocrite on ajoute, comme corollaires, deux autres : l" liien ne se fait de rien, l’être ne peut donc provenir du nou-ètre, et l’ictî versa. (Donc, aussi, tous les corps porticuliors pouvem naître ot mourir, mais non la matière ollo-môme) ; 2’ Le semblable attire et perçoit le semblabt* !. C’est la loi cosmique, qui explique tontes los attractions et toutes les répulsions des atomes, lesquels, identiques par nature, produisent, par leurs combinaisons, selon lo mode ot l’intensité du mouvement qui los entraîne, los corps los plus divers. Quant A leurs qualités inhérentes, elles sont au nombre du trois : l’étendue, ta solidité, la ligure. Démocrito