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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, III.djvu/854

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Fa

DOUSSIN — DOUYILLEINA

la Combe-Noire ; 1.060 hab. Marbre noir, charbon do bois bois de charpeate. Ateliers de construction de machines agricoles, scieries mécaoîques. Forets. DOUSSIN D. m . Hortic. V . doucln. DOUTANGE {tanss) n. f . Doute, soupçon. (Vieux mot resté populaire dans certains départements.) DO UT DES {Je donne pour que tu don7ies), loc. lat. Dr. rom. Expression qui désignait le fait juridifjue consistant dans une dation translative de propriété qu une personne avait faite à une autre, en vue d’obtenir de celle-ci une dation semblable.

Encycl. Primitivement, l’auteur de la dation n avait as d’action pour contraindre l’autre personne à exécuter ,a dation réciproque, mais le droit civil l’autorisait à répéter par une condictio la chose qu’il avait livrée. Plus tard, les jurisconsultes imaginèrent l’emploi de certaines actions pour contraindre Yaccxpiens à exécuter, et ce lait, qui se ramène à l’échange, devint l’un des cas où le droit civil admit qu’il y aval t contrat innomé. V . CONTRAT innomé. DOOTGHITCH (Nicéphore), archimandrite et historien serbe, né à Douga ^Herzégovine) en 1S32. Il compléta ses études à Beîara^de et à Paris. A la tête de bandes armées, il com’oattit les Turcs : en Herzégovine {1861), au Monténégro {i8â2), en Serbie (1876-1878). Il occupa des fonctions officielles au Monténégro de 18iî2 à 1867, et en Serbie depuis 1S68. Il a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Eglise orthodoxe yougoslave. DOUTE (substant. verbal de douter) n. m . Incertitude de l’esprit, qui hésite entre l’affirmation et la négation : Le DOUTE amène l’examen, et l’examen la vérité. {Aoélard.)

SoupcoD : Avoir des doutes 5«r une personne, sur sa conduite, n Scrupule : Les doctes d’une âme délicate, li Appréhension : Toujours un petit docte à calmer, voilà ce qui fait la vie de l’amour heureux. (Beyle.)

Par est. Raison de douter, difficulté qu’on oppose ou qu’on propose en matière religieuse ou philosophique : Satisfaire à des doctes.

Philos. Scepticisme, doctrine des philosophes qui n’admettent pas la certitude, il Action do suspendre son jugement jusqu’à l’acquisition de la certitude des propositions mises en doute, n Boute philosophique ou méthodique, Système philosophiijue des cartésiens, qui consiste à regarder tout comme douteux, par une simple supposition, pour reconstruire ensuite par la discussion un système de vérités,

Rhétor. Figure par laquelle l’orateur feint d’hésiter et de se demander ce qu’il doit dire.

Loc. adv. Sans doute. Assurément, certainement. I l Très probablement : D’autres planètes que la nôtre sont SANS DOCTE habitées. {Sans doute s’emploie très souvent dans un sens ironique.)

Sans doute que» Point de doute que, H est certain ou très probable que. il II est sans doute que, Il est certain. (Vieux.)

Loc. div. : Mettre, Révoquer en doute. Contester la certitude de. n Etre en doute, Douter, n Laisser une chose en rfouïe. Ne pas l’éclaircir.

il

Laisser quelqu’un en doute, Ne

pas dissiper son incertitude, ii Ne faire aucun doute. N’être pas douteux, il Hors de doute. Incontestable.

Gramm. Ce substantif amène quelquefois après lui la conjonction que, suivie d’une proposition complétive. Alors, le verbe de cette proposition est toujours au subjonctif, et il doit être précédé de ne, sans qu’il y ait négation proprement dite dans la pensée, toutes les fois que le doute est présenté négativement : Nul doute que cela KE fasse sensation. V . à docter, la note grammaticale.

Prov. : Dans le doute, abstiens-toi, Axiome philosophique qui s’applique au doute pratique comme au doute purement spéculatif, et qui a été emprunté à Zoroastre.

Encycl. Philos. Le doute est la suspension du jugement. Lorsque les raisons qui militent en faveur d’une opinion sont, ou nous paraissent, équivalentes à celles de l’opinion contraire, nous ne pouvons nous prononcer entre elles ; nous ne donnons notre assentiment ni à l’une ni à l’autre ; nous restons suspendus entre les deux : nous doutons. Le doute peut être soit définitif, soit mo7nentané. Momentané, il est, ou le résultat passager de la réflexion, ou un instrument de recherche. Dans ce dernier cas, il est le doute méthodique : c’est celui qui a été appUqué et recommandé par Descartes. Le doute peut porter soit sur une question particulière, soit sur l’ensemble des connaissances : dans ce cas, il est le doute des sceptiques. On peut, enfin, distinguer les variétés du doute d’après ce oui en est l’objet : doute métaphysique, doute religieux, aoute historique, doute moral, etc. Le doute méthodique de Descartes ne doit pas être confondu avec celui des sceptiques. Descartes a marqué luimôme les différences essentielles. Les sceptiques ne doutent que pour douter ; Descartes ne doute que pour arriver à la vérité. Le doute des sceptiques est définitif, celui de Descartes est provisoire. Le doute des sceptiques est nne fin, celui do Descartes un moyen.

SvN. Doute, incertitude, inâëcision, indétermination, irrésolution, perplexité. Doute et incertitude dilîêrent des autres mots en co (ju’ils se rapportent à lintelligence, tandis que ceux-ci so rapportent à la volonté. Le doute est l’état d’un esprit qui hésite entre l’affirmative ou la négative. Wincerli tu/le admet plus de deux solutions différentes ; elle suppose l’ignorance de ce (jui est ou de ce qui sera, et marque l’embarras qui résulte de cette ignorance. Windécision suppose un esprit faible, qui no sait pas distinguer ce qui est le plus raisonnable, qui change d’idées à chaque instant, h’ indétermination marque, d’une manièro générale, l’état flottant do la volonté. L’ii^ésoiution lient à la faiblesse de l’âme ; l’homme irrésolu craint tout, il se laisse influencer par toutes les circonstances extérieures ou par la mobilité de son humeur. La perplexité suppose une situation complexe, difficile, pénihlc, où l’on est partagé et comme tiré en sens divers.

Anton. Conviction, croyance, loi, persuaBion. — Certitude, assurance, évidence.

DOUTER v, n. Mettre une chose on doute, avoir dos doutes : Detcartrn nous a enseigné à doctkk. ii Mettre on doute l’existence do : Doctkr de l’âme. Douter de Dieu.

?. - Se défier, révoquer en doute la bonne foi ou les sentiments 

de quoiqu’un : Qui doctk de son ami n’a pas d’ami. n Absolum. Se livrer au doute ; Les sceptiques ne doïjtknt que pour uoctkb. (Descartes.)

Loc. div. Ne douter de rien. Tout croire, tout arceptor : Les gens qui aiment ne doctent de rien en doutant de tout. (Ba.z.)

Il

Avoir une confiance absolue en ses lumières ; décider, trancher sur toutes sortes de questions : La sottise et la fatuité ne doutent de rien, n Avoir une audace aveugle, entreprendre des choses au-dessus de ses forces : Les étourdis ne doutent de rien. Il

N’avoir

jamais de soupçons injurieux^ juger tout avec une simplicité candide :

A votre âge, Clarisse, oq ne doute de rv-n. Desmaiiis.

Douter de. Hésiter à :

Pourriez-vous un moment douter de l’accepter. Racine.

v. a . (archaïque). Tenir une chose pour douteuse. Outre que le succès est encore h douter. Corneille.

Se douter, v. pr. Soupçonner, avoir une idée ou un pressentiment : Mousseau parvint à l’dye de quarante ans sans SE douter de son talent. (Grimm.)

Fam. Ne pas se douter de. N’avoir pas la moindre pratique, la moindre connaissance de : Il se dit fort habile dans cet art, inais il ne s’en docte pas.

Gramm. Quand douter a un nom ou un pronom pour complément, ce nom doit toujours être précédé de de : Douter de quelqu’un, de l’asserlio7i de quelqu’un. Quand douter a un verbe pour complément, ce verbe peut être précédé de de avec l’infinitif, de que avec le subjonctif, de si avec l’indicatif. Ce dernier cas est rare et parait vieillir : Je docte de le rencontrer. Je docte qu’i/ vous entende. Je doute s’il m’a aimé. I ..orsque douter est accompagné d’une négation, le verbe complément est toujours précédé de que et prend aussi la négation : Je ne docte pas Qv’il NE vous écrive. Si douter a la forme interrogative, le second verbe prend ou rejette la négation, selon qu’il y a, dans le sens de la phrase, une intention affirmative ou une intention négative tombant sur le verbe complément : Doutez-vous qu’il ne vous aime ? Vous avez tort d’en douter. Doutez-voos qu’il vous aime ? Vous auriez tort de le croire. Il est à remarquer que, dans le second cas, le verbe douter a le sens de soupçonner : on pourrait donc dire, d’une façon peut-être plus logique, que le verbe complément de douter, dans le cas d’une interrogation, prend la négation lorsque douter conserve son sens propre, et la rejette lorsque douter prend le sens de soupçonner.

Syn. Douter (se), pressentir, soupçonner. Se douter et soupçonner s’appliquent aux choses présentes et même aux choses passées comme aux choses futures ; mais se douter suppose de la pénétration, de la finesse dans l’esprit, et soupçonner n’exprime que le résultat de certains indices qu’on a remarqués. Presse7itir ne s’applique qu’aux choses futures, et il marque un sentiment qui naît dans l’âme d’une manière inexplicable, par une espèce d’inspiration, de divination.

Anton. Admettre, croire, reconnaître, savoir. DOUTEUR, EUSE n. Personne encline à douter, li Adjectiv. Porté à douter : Un siècle doctedr. DOUTEUSEMENT adv. D’une manière douteuse, incertaine.

DOUTEUX (ieû), EUSE adj . Qui offre des doutes, qui n’est pas certain : Victoire qui reste longtemps douteuse. - Ve parlez point magistralement et souverainement des choses douteusks. (Malebr.)

li

Mal défini, mal déterminé, mal

connu : L’ne date douteuse. Un animal douteux. Il Equivoque : Un mot douteux. Un sens doctecs. il D’une valeur ou d’une qualité incertaine, peu sûre : Un vin douteux. Des pièces de monyiaie douticuses.

— Par ext. Faible, peu brillant, en parlant d’une lumière : Une clarté douteuse. Un Jour douteux, il Peu solide, peu sûr, exposé à changer en mal, en parlant du temps ; Liel douteux. Il Dont la possession n’est pas assurée : Ce sont des instants courts et douteux que les nôtres : L’âge vient pour les uns, la tombe s’ouvre aux antres ! V. Huoo.

Fig. Sur qui l’on ne peut compter, à qui l’on ne peut se fier : Un ami douteux. Une bojine foi douteuse, ii Indécis, peu décidé à agir ; irrésolu par caractère : La Fontaine a dit que le lièvre est douteux.

Eutom. Lycose douteuse, Aranéide de Rio-Janeiro.

Gramm. Nom douteux, Nom dont le genre n’est pas déterminé, comme a été longtemps le mot éqcivoqce, qu’on faisait à volonté masculin ou féminin.

Métriq. Syllabe douteuse, Syllabe brève dans certains cas, longue dans certains autres ; par exemple, dans amoris, ris est bref devant une voyelle et long devant une consonne : cette syllabe est donc douteuse.

n. m . Ce qui est douteux : Il faut emb7’asser le certain et étudier le douteux.

Syn. Douteux, incertain * problématique. Douteux suppose qu’il y a des raisons pour et contre, et que l’esprit ne peut discerner lesquelles ont le plus de force. Incertain suppose l’absence ou l’insuffisance do raisons f)Our croire. Problématique s’emploie rarement dans le angage ordinaire ; c’est un terme d’école ou de spéculation ; ce qui est problématique présente un problème à résoudre.

Anton. Assuré, authentique, avéré, certain, évident, formel, incontestable, incontesté, indubitable, irrécusable, manifeste, notoire, palpable, patent, positif, visible. DOUTIS [tî) n. m . Grosse toile blanche de coton, qui vient des Indes.

DOUTRELAINE (Louis-Toussaint-Simon), général français, né à Landrecies en 1820, mort en 1881. Lieutenant du génioà sa sortie de l’Ecole d’application de Metz, en 1843.il devint capitaine en 1846 et officier d’ordonnance du ministre de la guerre en 1848. Il prit part au siège de Rome on 1849, fît la campagne d’Italie, en 1859, comme aide de camp du maréchal Vaillant. Il partit au Mexique en 1863, comme commandant du génie du corps expéditionnaire. A son retour, en i8G7,il fut nommé général de brigade et directeur du génie au ministère de la guerre. Pondant la guerre de 1870, le général Doutrelaino commanda le génie du 7* corps ; il fut fait prisonnier à Sedan. En 1871, il fit partie de la commission do délimitation de la nouvelle frontière franco-allemande et réussit à conserver ainsi à la France plus de soixanie mille Alsaciens ou Lorrains. Il fut nommé, en 1872. général do division. Il a été président du comité dos fortifications, et commandant du 5« corps. DOUVAIN (vin — rad. douve) n. m . Bois de chêne, destiné à être transformé on douves do tonneau et autres ustensiles similaires.

Douve (turf).

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DOUVAINE, ch. - l . de can . de la Haute-Savoie, arrond. et à i5kllom.deThonon,prèsdulacdeGenève ; 1.295 hab. Fromages.

Le canton a 16 comm. et 10.133 hab. DOUVE (anciennem. doue, du bas lat. doge, conduit) n. f . Techn. Chacune des planches

taillées suivant un gabarit dé-

terminé et dont lensemble

furme le corps d’un tonneau.

I l Pièce de bois analogue aux

douves de tonneau et servant

à la confection d’autres ouvra-

ges. I l Planche sur laquelle on ratisse lespeauxdeveau. i ! Nom

de l’une des pièces des machines à carder, dite aussi chapeau.

Il Douves de corps. Douves de

tonneau, légèrement cintrées

et amincies aux extrémités, qui

se placent dans le sens de la

longueur de la futaille, il Douves de fond. Douves plates, dont

l’ensemble forme le fond de la Douves : i . De corps ; 2. A pièce. Il Douves à oreilles. Donoreille ; 3 De fond,

ves, au nombre de deux, qui,

dans une tinette, un baquet, dépassent les autres douves et sont percées chacune d’un trou pour faciliter la prise.

Agric. Etroit fossé qui, tout en séparant un champ d’un champ voisin, sert à l’écoulement des eaux pluviales et autres.

Constr. Habitation creusée dans le tuf.

Fortif. Nom donné parfois à lacunettede fossé.

P. et chauss. Mur de soutènement d’un bassin ou d’un canal.

Turf. Large fossé plein d’eau, généralement précédé d’une claie,

d’une haie ou

d’une barrière

fixe, qui con-

stitue l’un des

obstacles du

steeple-cbase.

DOUVE n. f.

Nom vulgaire

de deux esjn^-

ces de renon-

cules de ma-

rais, dont l’une

s’appelle la

grande douve,

et l’autre la

petite douve.

(La première est lo ranunculus hngua, la seconde le ranuncuhts flammula ; toutes deux sont vénéneuses.} DOUVE n. f . Genre devers trématodes, type de la famille des disiomidés, comprenant plus de trois cents espèces, dont neuf ont été observées chez l’homme.

Enctcl. Les douves sont de toutes tailles : il en est de microscopiques, et certaines, qui vivent dans les baleines, atteignent 10 et 12 centimètres. Ovales ou allongés, ces trématodes sont aplatis comme des feuilles ; leurs premiers états se passent dans le corps do divers mollusques. La douve abonde dans les canaux biliaires de divers ruminants et rongeurs, et aussi chez l’homme, mais toujours rarement : mais elle y détermine des accidents graves ou mortels. On la trouve dans les voies hépatiques, la vésicule biliaire, le conduit hépatique, et dans l’intestin. Elle a causé de grandes épizooties chez les moutons, sui> tout dans la république Argentine. Les premiers états de la douve du foie se passent dans les mollusques du genre limnée, surtout dans la limnsea truncatula. C’est à l’état de rédie qu’elle entre chez les moutons avec Douve du foie, l’eau, le cresson où sont fixés les kystes (sporocystes). Les larves appelées cercaires, quand elles passent par accident dans un autre animal, s’enkystent en attendant la chance de quelque migration. Les douves adultes pondent leurs œufs qui soni évacués avec les fèces des moutons attaqués, tombent souvent dans l’eau et passent dans les limnées.

Douve (la), petite rivière côtière du départ, de la Manche, et dont le véritable nom est Ouve. DOUVE, ÉE adj. Art vétér. Qui contient des douves, des vers, en parlant du foie de mouton. DOUVELLE {vèl ) n. f . Bot. Petite douve, il On dit aussi DOVELLE.

DOUVEN (Jean-François), peintre de portraits hollantlais, né à Roermont (Clèves) en 1655, mort à Dusseldorf en 1727. Elève de Gabriel Lambertin de Liège, il devint premier peintre de l’empereur Léopold, fit un voyage en Danemark et un autre à Modène, et finit par s’établir à Dusseldorf. Il peignit d’après nature trois empereurs, trois impératrices, cinq rois, sept reines, un grand nombre de princes souverains et les principaux personnages do leur cour. Ses portraits sont remarquables par le style et par la ressemblance.

DOUVERRET {vé-rè) n. m . Sorte de pomme à cidre. DOUVILLE {H mil.) n. f . Variété de poire d’automne, pointue à ses deux extrémités.

DouVILLE (Jean-Baptiste), voyageur et naturaliste français, né à Hambye (Manche) en 1794, mort à Formigas I

Brésil) en 1835. Il parcourut d’abord l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Sud, puis se rendit dans l’Afrique équatoriale en 1827. Malheureusement pour Douville, on parint à démontrer qu’il s’était attribué l’honneur de découvertes faites par d’autres et sur lesquelles il avait eu des documents inédits. Depuis lors, on ne croit plus à l’authenticité des voyages de Douville, dont l’ouvrage a paru en 1835. sous le litre de : Voyage au Congo et dans l’Afrique équinuxiale.

DOUVILLEINA {vi-llé [Il mil.]

de Douville, n. d’un na-

tural.) 11. f . Paléont. Genre de niolluscotdes brachiopodcs, fiiniillo dt’s strophoménidés, comprenant des coquilles arrondies en demi-cercle, coupées carrément en arrière, avec pseudo-dellidium étroit et chai’nière crénelée. (La