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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, IV.djvu/858

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CKHMAhN — GtUMANIE

a ■■v.-»s" :r.’* ^.•nt .I^.-.-r^s. titivanl e- ^’oftt du XV* siècle,

-«. do K*rla iiof Pt .1-uvro ^o Il on llll. lorhor ilo

— I7l7t. 1^

une ilu i" arruixliSHc- ~ -7 ik lH5tf. couiioiti un

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.1 luiront on pi^i’os l<< lu s ;if t’a^iV, on 18JI. ji y avaii colôbr«^ uit 1 «lue lie liorrv. l’ost ■rrois i|iie parût, dans ta uu4i >14 ^1 j,uùt i :>7^. le :>ic ;ual do la Saïut-ltartholoniy.

Germain ’«.tint), ^vAt^uo do Taris, né près d’Autun

CD 4’i ’TA. Il aoi|uit une t ;raado inlluonco sur

los i i raco do (.’lovis. C)iildot»ort !•’, ctMant

â ^r- nnif^nTs : mener une vie moins soanda-

l*’ solaissi’^roiit tin moment

roui 1a^’tierroi|u’îls tWatonl

LfiLcri lui ri’sisia et refusa

Uc : l’i'il avait oonlraott^e :

liorri ’ rentrée des (églises.

Il fir " !it-Vincont, quil avait

lui-iuôfue couA4ii.r<»o et uui lui lui plus lard dodîeo souple

turo do SaÎQt-GormaiDHlos-l’ros. — FAto lo 28 mai.

Germain-d es-Prés (abbatb hk Saint-). En rir.s, le roi Chil’lohort 1" fun’la une communauté do niuiucs et la <î-.t,i . ; 1 Ih ’ 1 I ^s , ;i , liari ;o do desservir ré^,’liso do Saint-’ • l’iitir sur la oollmo nommée alors

■t fditico, restauré avec magniti- . , 1’ I lit transporter on i^rande pompe les

r>tlitfUtfs ’Je siiuil Oerujain. évéc|ue de Paris (754). Léfjlise, dédiée désormais à saint Germain, fut appelée par lo peuple d’abord Saint-(wer-main-le-ltoré , puis Saint-Oormaindes-Prés. ,e monastère fondé par Childehert reçut le titre d abbaye. Après avoir été soumis à la régie de saint benoît, il fut conchi de nombreuses donations. Ruiné plusieurs fois pondant les invasions des Normands (84^, 857. 9^’*^ l’ahhé M«irard r> rohàtit prosmi© entièrement ou r.in l ’ ^ du roi Robert. Los abbés

Kud’ ^ d’Issy 1237) construisirent

les n TO, le’cloltre et la chapelle

do 1-t ■ ’••• ^"1 milieu dos jardins. Un nouveau

pola . : élevé, on 158S, par le cardinal Charles

do It ). au XVII* siècle, le cardinal de Fursion-

ber» ; rciiiaiiia complètement tous les b&timents. Los moines, réformés une première fois en 1513 par 1 abbé Guillaume Hnconnot. entrèrent, en 1631, dans la congrégation do Saiut-Maur : l’antique abbaye devint alors un dos principaux centres d études do la chrétienté. I>a critique historique y naquit, grâce aux travaux dos Usuard, des Mabillou et do tant d’autres savants qui ont illustré lo nom des bénédictins. La Révolution forma le monastère et dispersa ses moines. La riche bibliothèque devint la proie d’un incendie, en 1794. Les b&timonts furent démolis, ù l’oxceptioQ du palais de l’abbé et do l’égliso. V. abbaye.

Oermain-des-Près(Koi.isR t>R Saint-). Cette église, qui a aujourl liui te titre de ba.silique, faisait autrefois partie do la rélobro abbaye du mAmo nom. L’abbé Morard eu posa les fondomonls : vers 102o, il éleva te porcho intérieur avec le premier éta^e do la tour r)ui le surmonte. I^ refite 4e l’éditice a été construit à deux reprises ditférenios :

la nef, & 

la fin du xt* siècle, le chœur, au milieu du XII* ; b nef o^t romnnf et b-

thlq .

crat

gll»0 fut i^ilv

par le r>apo Alexandre III en IIOJ. Au XIX’ siècle { 1820-184* ; >. une restauration (fénéralo fut entreprise : los doux tours, qui f1ani|naient le mon umon t au nord et au midi, furent abattues ; on rondit aux murs leur antique d’^roration p.>ty.-*.r..ni.-^ .-t

de 1

nom tirri : I roi do> ’ nent

bllUi. . . . ,n

0«rmain-de»-Pres

l’un»» ■ !•■> i-lijN ;i :i ■■■-■■ S’oir et < !’. tem[> Saint-tien ; les rois r foire fut a.-. . balles. Kn ust, 1 d’établir de nou ■ I^ durée do la i Anit par durer wrahlo. Klle ouvra du dimancho dos lia

SalDt-4i«rmkio-de«Pi^t.

idrin. Des lo Saintasiinir V, ’U^las et coutionloni Ma- Uoileau.

■10 foire, ’^ l’aris.

^. mais, au xii" et au xiii’ MOde. - en faire céder los revonu». l.n

s (Ont .jtiar.iii

loges des marchands, construites eo UâC, et rétablies par

ordre du cardmal Briconoot.en I5ii, occupaïuntlo lorrain où H’élève aujourd’hui le marché Saint-Germain, et s’étendaioiit jus<)u’ aux environs du l.iixombourg. Détruite par un incondie en 1702. elle fui rééditiéo nussilAt, mais sans pouvoir reconquérir la vi>guu du public, et elle otait délinitivoment fermée quelques années avant la Kévoluiion.

Germain (Michon, bénédictin do Saint -Maur et

raléographo fraui :ais, né à Poroiine on 1645. mort on lOyl. 1 fut lo socrotairo et le collaborateur do MabiUon, qu’il ac-’ompagna dans ses voyages d’Allemagne et d’Italie. Il a laissé nianuscrito une Histoire des monastères Ue l’ordre lie Saint- /tfiiuft. On u encore <lo lui ; Histoire de l’abbaye royale de Aotrc-Dante de Soissons (1677),

Germain (Pierre), ciseleur français, sous la direction do Lebrun, né :^ Paris en ltJ47, morten 1GS4. Il a exécuté divers travaux d’ornomontation pour lo palais de Vorsaillos, et une foule dojotoiis roprésontant les principaux événements du siècle do Louis XIV. Colbert lo chargea lie ciseler los pla(|ues d’or (|ui devaient servir do couverture aux livres contenant le Hecueil des conquêtes du roi. — Sun tils. Thomas, architecte, ciseleur et orfèvre français, né à Paris on 1673, morten 174S. Il fut reçu maitre orfèvre, en 1720. U a composé lo dessin do l’autel Suiut-Ignaco, dans l’égliso du Gésu, à Rome. Il a ciselé des bassins d’argent pour le grand-duc do Florence ; des trophées pour le chteur do Notre-Dame, à Paris ; un beau soloil d’or, dont Louis XIV lit présont à l’église do Reims. U a construit l’église de Saint-Louis-du-I.ouvre, démolie depuis longtemps. — Franvois-Tmomas, lils do Thomas, né en 172G. mort en 17yi, a exécuté des pièces de grand luxo pour l’empereur do Russie, lo roi de Portugal, etc.

Germain «Pierre II), dît le Romain [à cause d’un séjour qu’il tit i Romej, orfèvre, né à Marseille en 1710, mort à Paris en 1783. Il eut pour niaîtro Hcsnier, et est l’auteur d’un traité fort estimé ; /éléments d’orfèvrerie.

Germain (Sophie), mathématicienne française, née et mono à Paris (1776-1831)- K’ie conçut un goiU 1res vif pour les mathématiques en lisant l’histoire d’Archiméiio dans l’ouvrage do Montucla. Kilo se livra à l’oiudeavec passion, et suivit le cours de Lagrange. ËUo fut couronné © en 1815 par l’Institut, pour un Mémoire sur tes vibrations des lames élastiques^ question mise au concours depuis 1811. A ce premier travail, publié en ISSO. elle ajouta dans la suite : Alémoire sur l’emploi de l’équation dans ta théorie des surfaces élastii/ties (1824) ; Mémoires sur la nature et l’étendue de la question des inétnes surfaces (1826) ; Considérations sur l’état des sciences et des lettres aux différentes époques de leur culture (1833).

Germain (Auguste-Jean), comto db Montfort, administrateur français, né et mort à Paris (1786-1821). Son pèro avait été membre dos états généraux et l’un des directeurs de la Banque do France. U débuta au ministère de l’intérieur et devint chambellan en 1806. I^apoléon le créa comto et en fît son ofticior d’ordonnance ; il défendit vaillamment on cetto (jualité lo fort de Kutrstein, dans le Tyrol. Rallié aux Bourbons, il occupa la préfecture do Sâono-ct-Loire. et, après les Cent-Jours, celle do Seine-ol-Marne. U fut élevé à la pairie en 1819. Ce fut à cette époque qu’il fonda le Courrier. Démissionnaire en 1820 pour no pas obéir aux injonctions dos ultras, il combattit les lois d’exception et la loi électorale do 1820.

Germain (Alexandrc>Charlos), historien français, né

i’ans on IS09, mort à Montpellier en 1887. En sortant

de l’Kcole normale (1833), il professa l’histoire au collège do Nîmos, et onsuito à la faculté des lettres do Montpellier, dont il devint doyen en 1851. On a do lui : Histoire de l’Ëfjlise de yimes (’l838-1842) ; /Cssai littéraire et historique sur Apoltinaris Sidunius (1840) ; De Mamcrti Claudiani scriptis et philosophia 1 1840) ; Histoire de la commune de Montpellier (1851) : Anciennes monnaies seigneuriales de Melijueil et de Montpellier (1852) ; De la médecine et des sciences occultes ù Montpellier (1873).

Germain (Henri), homme politique français, né à Lyon en 1821. Il devint, en 1863, président du conseil d’administnition du Crédit lyonnais, fut élu. en 1869, député dans l’Ain, où il fut réélu ù l’Assemblée nationale en 1871. Il fit preuve d’une grando compétence dans los questions de hnances et d’impôts. Réélu à Trévoux en 1876, 1877, 1881. ilfutquolquo temps président du centre gauche, échoua aux élections do 1885 et représenta, de nouveau Trévoux à la Chambre, do 1889 à 1893. En 188G, il devint mombro do l’Académio dos sciences morales et politiques. 11 a publié ; liiscours parlementaires sur tes finances (MHd) ; ta Situation financière de la France {S$6) ; tEtat politique de la France en I8S6 (1886) ; etc.

Germain Auguste), chroniqueur, romancier et auteur dramatique, né à P :iris on 1862. Ecrivain spirituel, joignant la gaiuté ù l’injuie, il s’est occupé surtout do cliosos do théâtre. II n publié dos fantaisies parisiennes et des romans : Ckristiane y,i.l) ; les Agences dramatiques (l^^l) ; ftithettfi (1892) ; os princes (1893) ; Thèàtreuses (1895) ; En fête (IH»») ; Polichinelle* (1898) ; les Etoiles (1900). II a donné des pièces où l’on trouve un soufdo joyeux de satire légère avec des mots amusants, vifs et drus : la Paix du foyer (1890) ; Camille ! (1894). dont lo succès a été très grand ; Volte-face ( 1 895 ; ; l’Etranger ( 1 897) ; Xuit d’été i 1 899) ; L’amour pleure et rit 1 1899). On lui doit aussi un Iwillet : /’hryné (1896). Il a écrit souvent sous los pseudonymes do

Mi>NSIKUB TODT LK MONDK et do CaIMTAINK Fr.vCa’ssK.

Germaine, un dos meilleurs romans d’Edmond Aboul (1858). — Un vieux duc ruiné a une fille cliarmantc, mais phtisique et condamnée, Germaine. On vient un jour pro- {toser au gentilhomme un étrange marché. I^ comte Diego Gomez de ViUanera. immensément riche, u eu un enfant do M*» Chormidy, femme d’un capitaine do vaisseau qui voyage au loin. Que Germaine reconnaisse pour sien cet enfant, et don Diego épousera la mourante,., puis constituera 50.000 francs de rente au duc. Germaine conjure son père d’accepter, et le sacriUce s’accomplit. L’intrigante M"* Chormidy compte bien qu’ello deviendra veuvo et que Germaine mourra prompiement ; à elle, alors, ta couronne do comtesse et loi millions do don Diego. I^ pr-’n^T partie do ses coupables espérances se réalise ; .une, conduite en Grèce, renaît à la santé. .. ly, alors, ne recule pas devant un rnmo : ■ un ancien forçat, Mantoux, d’assassiner Germaine, C est ello-méme qui tombe sous lo poignard du bandit. Germaïuo ot don Diego vivent heureux dans un

î — 01

UaUcn de sainte Oennttnc, à Plbrac.

Gennandr^c : a. coupe de la fleur.

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amour parfait, — L’histoire présentait des situations scabreuses ; l’auteur a su les traiter avec une remarquable délicatesse do tou<-bo. Cette dextérité et la sobriété des détails, qui ne nuit en rien ni au mouvement ni a la rapidité de l’action, ont assuré au livre un très grand succès.

Germaine (sainte) [Gkrmaink cousin’,, née en 1579 à Plbrac, prés de Toulouse, morte en I60t. Pauvre, inrirmo. en butte A la pe r.séc ution d’une marftlre, clto passait la plus grando parlio de son temps dans la solitude •(< champs, o péo h gai un truupr.i... Sachagtéetsa piété, parvinrent enfin ù loucher lo cn>ur do son péro ot do sa bellemère. Morte à vingt-doux ans, son tombeau devint un but do pèlerinage. Son procès do béatilicalion, interrompu par la Révolution, fut repris au XIX* siècle Pio IX la canonisa en 1867. Louis Veuiilot écrivit sa vie eu 1851.

Germaine de Foix. V. Foix.

GERMANDRÉE (jèr’) n. f. Genre de plantes, de la famille dos labiées.

— Kncycl. Les germandrées {tcucrium, du nom de Teucer. roi de Troie, qui en aurait découvert les propriétés médicales) sont des plantes herbacées ou ligneuses, à feuilles ovales, crénelées ou dentées, dont la corolle, a un limbe unilabié. Ou en conuaU près d’une centaine d’espèces, la plupart du midi de l’Kuropo et du nord de l’Afrique. La germandrée sauvage, habitant les bois sablonneux et les coteaux arides, est réputée dans les campagnes, comme aporitive, sudoritique ot vulnéraire. La gerraandrée petit chêne, à fleurs purpurines, cultivée dans les jardins, passe pour tonique, fébrifuge, iocisivo, emménagogne.

GeRMANIA, planète téloscopiquc, o* 241, découverte

par Luther, en 1884.

Germanigus Tiberius Drusus Nero), général romain, fils de Drusus Nero et d’Antonia, petite-fille d’Auguste, né à Rome en 16 av.J.-C, mort à Antiocheen 19 apr. J.-C. tjuosteur à vingt ans, il soumit deux fois les Dalmales et les Pannoniens révoltés et obtint directement lo consulat avant l’ûgc légal. U jouissait au plus haut degré de la faveur et de la confiance d’Auguste, (jui lui donna lu commandement dos huit légions du Khin i,U apr. J.-C). A la mort d’Auguste, ces légions se soulevèrent et voulurent contraindre Germanicus à prendre l’empire. Celui-ci refusa et calma à grand’peine la sédition. Puis, pour détourner l’effervescence des troupes, il fit en Germanie plusieurs campagnes périlleuses, où il fit preuve de la plus grande bravoure et de la plus grando habileté. II reprit les aigles de Vanis et vainquit Arminius. lo terrible adversaire des Romains. Tibère, jaloux, lo rappela à Rome, où un magnifique triomphe lui fut décerné. J/emporeur lui donna le consulat, lo prit pour collègue, mais no tarda pas li l’éloigner, sous un prétexte honorable. en renvoyant en Asie avec un pouvoir dictatorial. U pacifia laCappaduce, la Comagèno, l’Arménio, déchirées par des troubles sanglants, visita l’Egypte, la Judée, la Syrie, se faisant bénir par la douceur cl 1 habileté do son a’dministration. Mais, partout, il était en butte à l’opposition et mémo aux outrages do Pison, confident de Tibère. II tomba malatlo en Syrie et mourut à Antiocho. Lo bruit courut qu’il avait été empoisonné par Pison, mais lo fait n’est («is prouvé. Toutefois. Pison, accusé devant le sénat, se donna la mort. La fin prématurée do Gormanicus fut un deuil public. 11 avait composé divers ouvrages, comédies grecques, poèmes, épigrammes, etc. Il ne reste do lui qu’une traduction on vers des Phénomènes d’Aratus.

Germanie (lat. Germania), contrée do l’Europe ancienne. (]ui avait pour bornes le Rhin, la mordu Nord el la Ilaltiquo, lo Danube, la Vistule et les Karpaihos. I*a région montagneuse et boisée <|ui séicnd du Khin aux Karpathes était la torét Hercynienne, dont b-s chênes gig ^antesques et la faune sepienlrionalo, excitaient l’étonncment et la frayeur des Romains. Lo climat était’ certainement plus rude qu’à présent, à cause de léionduo des forêts et des marécages. Il n’y avait pas do ponts pour traverser les rivières. Ix»s Romains appelaient 6’frmflin » les divers peuples de cette vaste région. Ils étaient do race indo-européenne, comme los Grecs, les Italiens et les Gaulois, mais représentaient un état do civilisation bien moins avancé. Ils avaient ganJé la religion primitive el naturaliste de cetto race oi adoraient lo soleil qui éclaire, la torre qui nourrit, le glaive <|ui tue. Ils pratiquaient los sacrifices humains, consultaient les auspices et accordaient une grando confiance aux prophétesses. Ils étaient sédentaires, bâtissaient des maisons, mais ne faisaient pas do grandes villes. Ils vivaient surtout de l’agriculture, cultivaient les céréales, élevaient divers animaux domestiques et fabriquaient <lo la bière. Le mari achetait la femme à ses parents, celle-ci était en tutelle toute sa vie ; los biens se tran’imettaient de mâle en mâle. Les mœurs étaient chastes. Les femmes étaient l’objet d’une vénération quasi religiouso ; on los consultait dans toutes les

GcriuaDicua.