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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VI.djvu/624

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PA — PACHALESQUE

— Kpigr. La lettre P reprt^scnte dans les îascriptions latines plusieurs centaines de mots ou do locutions, parmi lesquels un grand nombre reviennent très fréquemment. Four abréger, disons que la lettre P employée seule fieut signitier tous les mots iniliqués par deux ou trois ottros que nous allons donner : Ir., Publias ; W.^ Pupus ; PA., ï*Aj.,patatinua, a ; PAN., Pannonia ; PAP., Papiria (tribus) ; PAR., PariUa, Parthictts, a ; PE., Pescenttius ; PET., Peiro, Petriana (lex) ; PLA., Ptancus. Plaulus ; PO., Pohliiia (tribus) = Publilia ; POL., PoHia (tribus) ; POM., POMP., Pomptma (tribus), Pompeius ; POS., Poslumus ; PR., Primiacnia (Icgio), J’rimus, n. pr., Procutus ; PVli., PVP., Ptiblttia, Pitpiiiia (tribus) : PA., PAT., »a/er {père), patronna (patron), patricius (patricien) ; PAG., pat/us (bourg) : VH., parent, parctttvs li^arcnls) ; P.C., paires eonsrriptî (sénateurs), palrones civilatiSt etc. ; PEC, Pl’^Q., pecunia (argent) : PEU., perfej (pieds) ; VKH., peref/rhius Iprœtor] (préteur des àtranf^oTHi, permissu lavec la permission Gel : PERP., pcr/iettitts (perpétuel] ; PI., piits (pieux) ; PI. F. F., Piiit felix fidelis ; PL., placiiit (il a plu), Ptancus (n. pr.), ptebs (le peuple), ptumbum (le plomb), plus ; PLS. MIN., Plus miuu.i (plus ou moins) ; P. O., Post obitum (après la mort) ; PO., posuit (a placé), prxtorio (prétorien), princeps optimus (prince excellent), primi orainis (do la première classe/ ; PON., ponendum (devant être placé) : PONT., pond/ex (pontife) : POP., popu<iM (peuple ) ; PORT., por/icK j ; POS., posuit (a placé), posf (après, derrière) ; P. V.^paterpatrix [père de la patrie), ija/erpiu*, patronus perpetuus, pecunia posuit, pecunia puolica, propria pecunia ; P. R., poputus romanus, prxfectus, prxtor, primus, princeps,pro, procurator, provincia ; PRA., PR./E,, prxitium, prrfcctus, pr.rpositus ; PRi-ET., prxtor, prxtoria (cobors^ ; PROB., probavit, probaverunt (a approuvé, ont approuvé) : PVbL., pubticus ; ei.c.

— Métrol. P. signiliait Pied, et p. signifiait Pouce : 3 P. 4 p., 3 pieds 4 pouces.

— Musiq. P. signilio piano, doucement ; PP., piano piano, très doucement ; PPP., pianissimo, d’une manière extrêmement douce.

— Numéi. Comme signe numérique, P, chez les Grecs, valait 80 avec l’accent en haut et à droite d’). so.ooo avec l’accent en bas et à gauche (,1 ;). n 11 vaut quelquefois 5, comme initialo de «ivre, cinq, n A Rome, P valait, dit-on, 400, comme le G, et, surmonté d’une ligne horizontale (F), 400.000. Selon d’autres, P aurait valu autant que S, c’est-à-dire 7, et 7.000 avec la ligne horizontale. Entin, d’autres lui donnent la valeur du C, c’est-à-dire 100. 11 Comme signe d’ordre, P. seizième lettre do l’alphabet, indique le seizième rang : Le casier p.

— Nuniism. P, sur les monnaies françaises, désignait la iMonnaie do Dijon.

— Pharm. P. signifie ^uji/^utti, pincée, ou pars, partie.

— Typogr. P marquait la seizième feuille d impression ; aujourd’hui, on emploie généralement le nombre lO.

— E.NCYCL. Phonétique pliysiolnijique. La lettre p représente dans la plupart des langues, et notamment dans le français, une consonne explosive labiale sourde. Lorsque deux p se succèdent dans le corps d’un mot, dans un groupe tel que appa, le second seul est explosif ; le premier est implosif, c’est-à-dire articulé en fermant brusquement les lèvres. L’articulation du p ayant lieu entre les deux lèvres, le p est dit consonne bitabiale ou labinlabiatr, par opposition à /’ou à f, qui sont des labio-dentales. L’émission du p peut être accompagnée d’une assez forte expiration : on a alors le p dit aspiré : tel était le phi (o) grec ; tel est encore le p en danois ou dans l’allemand du Nord.

— Gramm. compar. La consonne p se rencontre dans la plupart des idiomes. Toutefois, certains dialectes la confomlent avec le b : ce phénomène se constate dans plusieurs langues sémitiques, ainsi que dans l’allemand du Sud et du Centre. La langue commune indo-européenne possédait deux p, dont l’un, aspiré, transcritp/i, se rencontre surtout dans le groupe initial sph et a laissé peu de traces. Le p simple a subsisté sans altération en sanscrit, grec, latin, lithuanien, vieux-slave (cf. sanscr. pi-Idr, gr. palèr, lat. paler) ; il est devenu /’on germanique (gothiq^. fadar, nbre), et s’est modifié de diverses façons on celtique. — Le p du germanique primitif provient d’un

  • indo-européen. Il est resté p en anglais, hollandais,

scandin.ave et plat allemand, et est devenu f ou pf en haut allemand (cf. gothiq. hitpan. angl. to help. aider, avec lallem. helfen, et angl. to stop, plat allem. stoppen, avec l’allem. s^op/’en) . - /«initial latin s’est conservé dan.s les langues romanes : lat. pe(ra, pierre, ital. pieira. roumain pio(ra ; rhoto-roman perfra ; franc, pierre ; provcnç. pciro, espagn. piedra, portug. pedra. Dans le corps des mois, p laiin a subsisté en roumain et en italien, s’est alfaibli en b en portugais et en provençal et en v en français, espagnol et rhétoroman : lat. riprt, rive = roum ripa portug. 01 provenç. riba, franc, rive, rhéto-romanrioa ; lat’ cnpiil, tète, roum. cap, ital. capo. portug. cabo, etc. — En galloroman. le passage de p intcrvocaliquo à v s’est fait par I intermédiaire de b : vers le vf siècle , Mpcre, qui a donné savoir, devait se prononcer en Gaule sabere Le nrovençal est resté à ce suJo isaber). Vers le vin’ siècle, b iniervocalique issu de p a subi le sort, dans le nord de la Franco, do b iniervocalique latin. Ce t a mémo fini par disparaître devant une voyelle vélaire : saputu a donné sevu, vieux franc, «en, aujourd’hui su. Les groupes médiailx pr et p( sont devenus respectivement «r et bl ■ arrU = lat. a/-ri/e ; double = duplum. Devant un «orf, p H- V a donné ch : arhe = npium. Devant toute autre consonne, à I intérieur d’un mot, p latin est tombé en français : roule = rupla ; clulsse =, capsa. lorsque p latin média !

est devenu final en français, il s’est changé en f après 

voyelle et est tombé après consonne : rlief = capull)champ (avec p étymologique) =. campfim. loup (lat. ^ipum ! vieux franc, leu) fait exception. — Un p épeoihétiquo s est développé dans dompter = lat. domilare.

PA n. m. Linguist. Explosive sourde de l’ordre dos labiales, dans l’alphabet sanscrit, n Troisième lettre do l’alphabet turc.

PA (autres formes : POO, PÉ), dérivé d’un mot égyptien, PABon, par amuissoment postérieur de n, qui signifie maison et entre dans un certain nombre de noms de localité» égyptiennes : PoubasIU-Dubaslis. Pousiri-llusiris. etc.

FaarDEBERQ, localité de I ancienne république do lOiann. sur JaModder-River. C’est la que le !î février 1900, le général boer Cronjo, cerné par les Anglais do lord Robcrts, dut capituler après un bombardement de huit jours.

PaaRL, ville de la colonie anglaise du Cap, chef-lieu du comté homonyme, sur le Berg River, ainsi nommée (Perle/ à cause dé la forme d’un rocher voisin ; S.ouo hab.

PaaW. Biogr. V. Palw.

PABBAJJÂ n. f. Nom pâli do l’initiation bouddhique, c’est-à-dire de la cérémonie qui consacre l’entrée d’un nouveau venu dans la confrérie des disciples du Bouddha.

PabianitzÉ ou PabIANICE, ville de Russie (Pologne

"gouv. (le PrirukoVj ; 27.0U0 Iiab. Manufactures.

Pablo de Ségovie (Histoire do Don). V. GRANn

VaI’RIHN.

PabNA, ville de l’empire anglais do l’Inde (présid. du Beugalu Iprov. de Radjcliahij), sur l’Itchamatî, dérivation du Gange, à l’entrée de son delta ; 15.205 hab. Ch,-I. de district. — Le district, entre le Brahmapoutra à l’E. et le Gange au S., mesure 4.783 kiloni. carr. et a 1.311.700 liab.

PaBST (Ilenri-Guillaume), agronome allemand, né dans la haute Hesso en 1798, mort en 1808. Il organisa l’école modèle d’agriculture d’Altenbourg, en Hongrie. Parmi les ouvrages do ce savant agronome, nous citerons : Études sur l’éducation perfectionnée des brebis (1826) ; Guide de l’éducation des bêtes à corne* (1829) ; Traité d’économie rurale [Wi’i) ; etc.

Pabu, comm. des C6tes-du Nord, arrond. et à 3 kilom. de Guingamp : 917 hab. Lin, poteries. A la chapelle do Runcvarec, pèlerinage où vont les épiloptiqucs.

PACA n. m. Mamm. V. cœlogents.

PACAGE {kaf — du bas lat. pascuaiicum ; du lat. pfl5cuum, pâturage, venu de pascere, paître) n. m. Pâturage abondant, lieu où l’on mène paître les bestiaux : Le froment sert, comme le seigle, à former des pacagrs. (Morogues.) n Droit de pacage. Droit de faire paître des bestiaux sur un fonds, et spécialement Droit qu’ont les haliitants d’une commune de faire paître leurs troupeaux dans certains pâturages, lorsqu’ils sont en jachère ou en friche. On le nomme encore droit de vame pitture (v. ce mot ;.

— Syn. Pacage, pâtis, pâturage, pâture. Pacage est un terme de coutume vieilli- Les pâtis, lieux tels que les bruyères et les landes, fournissent naturellement aux bestiaux une nourriture abondante. Une pâture produit aussi do l’herbe sans culture, mais en petite quantité. Les pâturages sont des terrains où l’on fait venir de l’herbe, où l’on entretient celle-ci avec soin.

PACAGER Ijé — rad. pacage. Prend un e après le g devant A ou o : / ; pacagea. Nous pacageons) v. 11. Faire paître des troupeaux dans les pacages : // est permis de pacager une terre vaine et vague.

— V. a. Livrer aux troupeaux comme pacage : Faire PACAGKR les seigles.

Se pstcager v. pr. Etre pacagé : Les seigles peuvent se pacager.

PACALIES ((f n. f. pi. Antiq. Fêtes en l’honneur de la paix, qu’on célébrait à Rome.

PACANE n. f. Noix lisse et en forme d’olive, que produit le pacanier.

PACANIER (ni-é) n. m. Grand arbre du genre cari/a rnrija olivxfurmis), qui croît dans les lieux frais et humides de l’est des Etats-Unis. (Sa noix, obovale et tétragone, renl’erme une amande comestible.)

PACANTE, ANTE (kan — probablem. du lat. paganus, paysan, ! n. Pop. Rustre, manant, grossier, il Par corruption, on dit aussi pacaut, aute (k6).

Pacaraima (serra), chaîne de montagnes de l’Amérique du Sud, aux confins du Brésil et du ’Venezuela. Découpée par les rivières en chaînons distincts qui s’orientent pour la plupart du N.-E. au S.-E., elle se rétrécit graduellement vers l’E. et se termine aux bords de l’Essequibo par un promontoire élevé, le morue de Camuti.

PACARET n. m. Œnol. Syn. de pajarête.

PACASCHAS [ka-chass) a. m. Sorte de mélasse que les

habitants des

Philippines ex-

traient de la

sève du pal-

mier.

Pacatien

(Titus Claudius

Marcius Paca-

tianus), usurpa-

teur romain,

vaincu par Dùce

en 219. On ne le connaît que par quelques monnaies du midi de la Gaule

Pacatus Drepanius. Biogr. V. Drepanius.

PacaudièRE (I.a ;. ch.-l. de cant. de la Loire, arrond. et à 24 kiluin. do Roanne, au pied des monts de la Madeleine ; 1.93C hab. Ch. def. P.-L.-M. Fabrique de soieries. Féculorie. Le Petit-Louvre, maison de la Renaissance, fut construit sous François I*’, pour servir d’hôtel et de relais de poste. — Le canton a 9 comm. et 8.972 hab.

PacCA (Barthélémy), évéqiio de Velletri et cardinal, né à Bénovont en 1756, mort à Rome en 1843. Après deux nonciatures : l’une à Cologne (1786-1791 ), l’autre à Lisbonne (1794-1801) : il fut créé cardinal (18011 par Pie VIL qui le nomma, on 1808, prosecrétairo d’Etat. Enlevé de Rome, on mémo temps que Pie VII, par ordre do remnercur, il resta, pendant trois ans et demi, enfermé dans la forteresse de Fénestrelle. En 1813. il reçut l’autorisation do rejoindre le pape à Fontainebleau ; il lo détermina à n-iracter les concessions que l’Empereur venait de lui arracher. Arrêté aussitôt, il fut interné à Uzès. La chute de Napoléon (1814) lui permit bientôt de rentrer à Rome. Sous les successeurs de Pie VU, il devint camerlingue, nonce à Vienne (18I6) gouverneur de Romo(i8i7). évéque de Porto et de Sainte-Rufino (1821), évéque d’n<^lie et de Velletri (1830). Ses .1/. ;moii-ej (1833) et ses Œuvres complètes (1843) ont été traduits en français (1845). Comme protecteur do l’académie archéologique de Rome, il a fait rendre le fameux édit Pacca, si souvent invoaué pour empêcher les œuvres dart et les monuments du passé de sortir do l’Italie.

PaccANARI (Nicolas), prêtre ilalien, né près de Trente vers 1750, mort probablement à Rome vers 1820. Il fonda à Rome, on 1795, sous le titre de .Société de la foi de Jésus,

Monnaie de P.icntien.

GOO

une congrégation destinée à réunir les membres de Tordre des jésuites, que Clément XIV avait sujiprimé en 1773. Beaucoup d’anciens jésuites se mirent sous sa direction et prirent le nom de Pères de la Pot ; on les appela aussi paccanaristes. En 1790, la nouvelle congrégation se fondit avec la société des Pères du Sacré-Cœur de Jésus, créée dans le même dessein par lo prince do Broglio et l’abbé Tournély. En 1804. les paccanaristes se séparèrent de leur fondateur pour rentrer dans la compagnie do Jésus, que Pie Vil avait reconstituée en Russie (1801).

PACCANARISTES ’rissf) n. m. pi. Relig. V. l’art précéd.

Paccard i.lean-Edmo), liitéraleur et acteur, né et mort à Paris (17771844). Il fut successivement garçon pâtissier, acteur, libraire et employé au ministère des finances. On lui doit, entre autres écrits : VAbltage de la Trappe (1821) : la Grande Chartreuse de i’/sére (1826) ; l’Invisible au milieu de /»nris (1833) : Scènes de ta vie malheureuse (1835) ; Mémoires et confessions d’un comédien (1839) ; etc. — Son fils, Alexis, arcbitecie. né à Paris en 1813, mort à Aix-les-Bains on 1867. Prix de Rome en 1811, il voyagea en Italie, puis en Grèce, où il exi-ciiia la Jlestaura’lion pub/chrome du Parlliéiion (1847). Il fut inspecteur des travaux des Tuileries, sous Visconti, architecte du château de Rambouillet, directeur des travaux du château de Pau. architecte du château do Fontainebleau, et enfin professeur d’architecture à l’Ecole des beaux-ans.

Paccbiarotto (Giacomo ou Jacopo), peintre italien, né à Sienne en 1571, probablement mort â Viteccio après 1640. Il fut mêlé aux émeutes et aux troubles politiques de Sienne, et dut deux fois se réfugier en France. Ses tableaux rappellent un peu Pérugin, mais surtout Fungai. On cite, parmi ses meilleures œuvres : l’Ascension, le Couronnement de la Vierge, l’Annonciation, la Nativité, une Madone, Sainte Catherine visitant le corps de sainte Agnès de Montpellier, un do ses chefs-d’œuvre, à Sienne ; un Saint François d’Assise, à Munich. Parmi ses fresques, les plus belles sont les Pères dominicains miraculeusement préservés d’un assassinai, la Bienheureuse Catherine Colnmbini, la Naissance de la Vierge, également â Sienne.

Pacchioni (Antoine), médecin et anatomiste italien, né â Reggio en 1665, mort â Rome en 1726. Ses recherches ont eu surtout pour objet la dure-mère.

Pacchioni (corpusccles de), granulations conjonctives de la dure-mère, situées dans la scissure interhémisphérique, le long du sinus longitudinal supérieur. (Absentes chez le fœtus, elles s’accroissent dans la vieillesse. Pacchioni les avait prises â tort pour des glandes.)

Paccioli, Pacioli ou PaccIUOLO (Luca), surnommé de Borgo, en latin Paciolus, mathématicien italien, né â Borgo-San-Sepolcro (Toscane) vers 1445. Moine franciscain, il voyagea en Orient et enseigna les mathématiques dans plusieurs villes d’Italie. Son principal ouvrage, imprimé la première fois à Brescia en 1494 et réédité en 1523, est intitulé : Summa de arithmelica, geometria, proportioni et proportionalita, etc. On y trouve les règles de fausse position simple et double, qu’il nomme règles li’Elkathaim, d’importants développements sur lalgènre, qu’il appelle Arte inaggiore, et un grand nombre de solutions algébriques de problèmes de géométrie. On a encore de lui : Libellus in très partiales tractatus divisus quorumcumque corporum regularium, etc. (1508) ; De dirina proporlione {1509). Lucà de Borgo était très lié avec Léonard do Vinci. On croit qu’il passa à Florence les dernières années do sa vie.

PAGE (IN) n. m. V. IN PACE.

Page (Richard), diplomate anglais, né près de Winchester vers 1482, mon en 1536. Elevé par Thomas Langlon, évéque de AVinchestcr, il entra dans les ordres, accompagna a Rome la mission du cardinal Bainbridge (1509) et fut chargé par Wolsey de difl’érentes missions en Suisse et en Allemagne. Il devint doyen de .<aint-Paul et, en 1520, il assiste à l’entrevue du camp du Drap d’or ; en 1521 et 1523, il intrigue à Venise pour l’élévation do Wolsey au trône pontifical. Wolsey ne lui pardonna pas d’avoir échoué, et Pace fut enfermé à la Tour, de 1527 à 1529. Krudit et lettré, ami d’Erasme, il a laissé quelques ouvrages : De fruclu qui ex Uoctrina precipitiir (hZ) ; Oratio in pace... composita et fœdere percusso (1515) ; etc.

Page, comm. d’Ille-ct-Vilaine, arrond. et à 7 kilom. do Rennes ; 2.220 hab. Eglise du xv* siècle.

Paceco, ville du roy. d’It.alie (ile de Sicile Iprov. de Trapauij^ 6.121 bah. Soude ; vignobles, huileries.

Pacentro, comm. d’Italie f Abruzzo Ultérieure 11’ [prov. d’Aquila]) ; 4.181 hab. Tissages.

PACHA ou BACHA (du persan bâcha, altération do pnrfchah, souverain) n. m. Titre des principaux chefs militaires et des gouverneurs des provinces do l’empire turc.

-- Arg. des bouchers. Taureau.

— Métrol. Monnaie de cuivre du Goudjerat.

— E.NCYCL. Le mol pacha, no désignant pas une fonction spéciale et servant de titre honorilique, s’ajoute d’ordinaire au nom même de la personne qui le porto plutôt qu’à 1 la fonction qu’elle remplit. On dit, par exemple : Le générât ’ Osman-PACHA. A la guerre, on porto devant les pachas des queues do cheval flottant à l’extrémité d’une lance. On distingue ainsi des pachas à une, deux ou trois queues, formant une véritable liiérarchie. Les derniers occupent dans l’empire ottoman les plus hautes fonctions. Ils sont souvent ministres ou gouverneurs des provinces.

A la fin du xvi» siècle, la Turquie avait à Alger des pachas, dépositaires de l’autorité pendant trois ans. Malgré la nuasi-indépendance de l’Egypte vis-à-vis du sultan, le kliédtvo continue à porter lo" titre de pacha. Il en est de même du boy de Tunis.

Dans l’armée’ turijuc. le titro de pacha est également donné aux officiers généraux.

PacbA, rivière du nord-ouest de la Russie (gouv. do Novgorod et do Saint-Pétersbourg), eu pays bas et marécageux. EIlo se verso par les branches d’un delta à la fois dans le Svir. affluent du lac Ladoga, et dans ce lac lui-même ; 213 kilom.. en de grandes forêts. Flottage des bois.

PaCHACAMAG ou PatCHAKAMAK, nom donné, au j Pérou, a l’I-itr*- suprême, au [>reiiiier principe do la vie. I

PACHALËSQIJE ilèssk’) adj. Qui appartient ou convient à un pacha : /.".re PACUAl.EsyfB.