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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VI.djvu/648

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PALEONTOLOGIQUE — PALERME

temps. Leur fragilité seule explique la rareté dos gisements où l’on en ronoontre.

Les raoUuscoïiios trac/tiopodes accompagnent les fossiles les plus anciens à la base du camhrien, et certains genres de cctto époque, lingula notamment, existent encore. L’apogi’o des bracliiopudes s’est produite à l’époque gotlilandicnno.

Los mollusques forment le groupe le plus considérable du r^j^’no animal ; ces uniuiatix soiii presque tous caraclériso ! > par une coquille que certains terrains nous offrent dans un partait état de conservation, mais leur ori^^ine prc[Uiéro est difiioilo à dégager ; leurs ancêtres devaient étri3 nus et ont ainsi échappé à la l’ossilisaiion. Les mullusques gastéropodes dilli^renciés existent dès la base du combrien . ta première coquiUo sénestro est silurienne, les premiers ptilinonés sont carbonifères, les premiers stphonostomo» sont iriasiques. Les couches tertiaires sont extrêmement riches en gastéropodes ainsi qu’en lamellibranches ou acéphales ; ces derniers sont presque aussi anciens qilo les prcc»-douis ; ils sont tout à fait indiscutables dans le cambrion supérieur ; leur exionsion no so manifeste que dans lo silurien ; les o*/re« apparaissent dans le muschelkalk. On suit assez facilement révolution dos poctinidés et des raytilidés, nés au cours de l’ère primaire et encore abondants. Les céphalopodes, ammonitidcs et bélemnitidés offrent dos genres et des espèces nombreux, dont beaucoup sont caractéristiques do niveaux. Les ammonites descendent sans doute dos goniatites ; elles atteignent leur apogée dans le jurassique. Los beleranitidcs pacaissonl dériver du gonro dévonien bactrites.

Létudo des verti’brt’a, présente un intérêt particulier. Les plus anciens débris de poissons ont été trouvés dans les formations ordovicionnos. C’est dans le dévonien que triomphe 1 ordre important dos ganoïdes, dans le carbonifère celui dos sélaciens. Au cours do l’ère tertiaire, ce sont Ifis léléostéons qui dominent : ils descendent des ganoïdes, dont on retrouve encore i’iiirtiienco chez les hatraciens att’t/oa*phaies, apparus à l’époque houillère. I^es stégocéphalos sont nombreux à l’époque permionno ; ils constituent la souche des labyrinthodontos triasiqucs. La filiation so poursuit dans la’classe des reptiles, où les ichlhyoptérigiens(ichtliyosaurus),les théromorphes et les rhynchocépliales descendent nettement des oatraciens stégocéphalcs. Il en serait peut-être de même des crocodilioDs, piérosaurioos ou reptiles volants et dinosauriens

itricoralops, atlantosaurus, bronlosaurus, stcgosaurus, guanodon), ordres nés dans le trias. Les rhynchocéphalcs sont à leur tour la souche dos lacertiliens (jurassi(|uo supérieur) et des ophidiens, nés dans le crétacé. Seuls, les chélonions et sauroptôrygiens {plesiosaurusj semblent isolés. Les premiers reptiles sont permiens : ils atteignent leur apogée dans lo jurassique, où leurs types, souvent do grande taille, sont différenciés, pour disparaître en grande partie dans la période crétacée.

Los oiseaux, qui présentent une organisation très supérieur ©, descendent do l’ordro des reptiles ptérosaurions, qui pouvaient s’élever dans les airs au moyen d’une membrane supportée par lo cinquième doigt’ très développé du membre antérieur. Les dinosauriens présentent aussi des caractères intermédiaires et ’uyc/i3Popleri/x jurassique de Solenlofen est un véritable oiseau à caractères rejjtilicns ; c’est lo plus ancien de cette classe do vertébrés. h’Itexpcromis et l’ichtfiyornis sont crétacés ; mais les oiseaux ne sont nombreux qu’à la lin do l’éocène. Lo quaternaire offre do grandes espèces : dinoi’nis, xpi/ornis, etc.

Nous arrivons à la classe la pins imporiauto : celle des mammifères, dont les plus inférieurs, qui forment l’ordre dos pantothériens {dromatlierium, etc.), pourraient descendre indirectement des reptiles théromorphes. Leurs premiers débris so trouvent dans les formations du trias supérieur ; il en est de mémo des allothérions, souche des monotrèmcs. Tous ces animaux prennent une certaine extension avec la fin du jurassique ; on y remarque des insectivores, des carnassiers, des herbivores et même des omnivores (ampHitherium, etc.). Les couches crétacées sont on général pauvres en mammifères. C’est au début do l’ùro tertiaire que cette classe prend une réelle importance. Les placonlairos apparaissent dans les faunes do Cernay et d Ay (Marne), mais pou spécialisés ; on y devine les souches des autres mamniifcres ; on y reconnaît des ongulés, peut-être des rongeurs. La faune de Puerco (.Mexique) est pliis riche et offre des lémuriens. Dans celle des monts Wasaich (Ktats-Unis), les protothérions (panlothérions et allothérions) ont disparu, et les placentaires évolnent visiblement ; elle contient les premiers insectivores et rongeurs d’Amérique ; les ongulés so divisent, les uns dans lo sons périssodactylo, les autres dans lo 60111 artiodactylo.

C’est dans 1 éocôno moyen qu’apparaissent on Améri-

Duo du Nord les marsupiaux, les cétacés et les Siréniens.

A la hn do 1 éocènr», l’t durant l’époque oligocène, l’abondance des inrr - < ^t évidente. Les nhosphorites du

Quercy rev- ,,.c des édentés, l’apparition des

premiers rh ; ■crathcrium) et l’importance des

aiitren on^’iii. -i hrins le gisement aquitanien de Sainlf. erand-l^-i uy (Allier , on remarque l’apparition du premier fehde tpr.Tftin,^ du genre r/mwcn-os, et d’antres genresaciii. i que, les couches do Whito river,

également ;. . marquent lextinction des am-

blvpodoseï 1,, i le périssodactvles gigamosqucs

{titanotfirnuin. .’crni/Aciium), l’apparition en cô pays des carnivores amphtcyon, njnodon) et l’évolution des équidés. Avec lo système miocène apparaissent les beaux gisements holvôtions de Sansan et do Simorre (Gers), dans lesquels so manifestent des canidés, équidés, rhinocéridés, eorvidés, antilopidéi. puis proboscidiens {mnstodon, dmothenum) et singes. Pins tard, la brèche ossifèro du Mont-Luberon ot la faune si riche do Pikermi (Grèce) marquent lapparition des genres hymn ot fclis, puis hip/iarion (ancêtre du cheval), mg (cochon), /lelladutlierium (girafe) ot d’un singe voisin des ma<i(|nes ; mrsopithcciit Pcntcliri. Dans le pliorêne. leniofiilile des m.’immifôres so rapprochti de la faune arinelle. Les (genres 1rs plus intéressants sont pvhm» (cheval), apparu en Amérique a la rtn du miocène, un très curieux édenté : (/It/pfod’.u ; il faut noter la persistance des mastodontes, l’apparition des éléph.ints {elephns méridional i s), etc. ; otto faune passe insensiblement à la faune quaternaire caractérisée par des genres vivants mais dans laquelle il faut distinguer aussi d iiitérossanles espèces dîspariios : clephns antiquus, rhmocerns Merckii, hoit primiqcnius. urtus spr- •xus, ftytena spetma, machmrodus Inttdens, ftippopotamu$

major, puis elephas primigêniua (mammouth), megatherium Cuvieri, cennis megaceros, etc.

— l’aléonlohyie réf/c’tale ou paléoôotanîque. Los premiers travaux importants de botani(|Uo fossile sont dus  Hrongniart. Grand’Kury, Renault, Zcillcr, de Saporta ont brillamment complété son œuvre. Les végétaux dis-

fiarns présentent d’ailleurs souvent, malgré leur minéraisation complète, une si extraordinaire conservation du leur anatomie, quo l’étude a pu être poussée plus loin que celle dos organismes animaux.

JiCS plantes fossiles les plus anciennes sont des 6quisétacéos {psilophf/ton , anmilarîa, spkenophyllum ), du gothlandien des États-Unis. Le monde végétal est beaucoup plus riche dans lo système dévonien, où l’on a recueilli des fougères, lycopodinées, corda’ïtes. Dans la période carbonifère, los cryptogames vasculaircs et les f.’yninospermes contribuent, par leur accumulation dans le"s estuaires, à la formation des dépôts de hotiillo. Les gymnospermes so multiplient avec los temps permiens ; mais lo système iriasique marque l’extinction do presque toute la lloro carbonifcro ainsi que la prépondérance des fougères et des gymnospermes. La flore jurassique s’enrichit ; cycadécs ôt conifères prennent une grande importance ; les angiospermes (monocotylédoncs) apparaissent dans lo kimeridgion.

Les végétaux du système crétacé présentent un caractère do transition ; la floro offre des types plus élevés et en particulier un grand nombre d’angiospermes, y compris des dicotylédones. Ces végétaux vont remplacer jieii à peu, en Europe, les cryptogames vasculaires ; palmiers, pandanéos, bambous, d’uno part ; peupliers, hêtres, magnolias, platanes, saules, etc., sont relativement abondants. Avec l’éocène apparaissent des chênes, lauriers, vigne, etc. Dans les couches oligocènes se rencontrent des débris do cliônes, acacias, érables, etc. Enfin, la floro miocène très riche, est caractérisée par lexpansion des arbres ù feuilles caduques et la diminution des palmiers ; la température est sensiblement modifiée et les saisons sont nettement indiquées. Avec les temps pliocènes se manifeste l’extinction des palmiers en Franco : mais les bambous se maintiennent dans lo Centre. Pendant la période quaiernairo s’établit la flore actuelle.

— BiuLiooit. : A. Gaudry, les Enchaînements du monde animal ; Karl A. Zittel, Traité de paléontologie (paléozoologie ) ; Hœrnes, Manuel de paléont’dngic, traduit par L. Dollo (1886) ; Félix Bernard, Eléments de paléontologie (1895) ; B. Renault, Cours de botanique fossile (1881) ; do Saporta et A. Marion, Evolution du régne végétal ; V. Schimper, Traité de paléontologie végétale.

PALEONTOLOGIQUE {ji/c’) adj. Qui appartient ou qui se raïqjorte à la paléontologie : Études PALÉoNTOLOGiQuiiS.

PALÉONTOLOGISTE {jisst’) n. m. Hist. Bat. Celui qui s’occupe do l’étude de la paléontologie. H On dit aussi paléontologue.

PALÉOPÈTRE (du préf. paléo, et du gr. pétra, pierre) n. f. Péti-osilcx de formation ancienne.

PALÉOPHIS (/î.ïs) n. m. Genre de reptiles ophidiens, fossiles dans le tertiaire d’Europe. (Les paléophis étaient de grands serpents apparentés aux pytiions actuels, dont certains attei^-naiont une taillo gigantesque, comme le pidapo- /)/i/i’f/ï(/fljj/t’U5, des sables marins inférieurs de Guise [Oise].)

PALÉOPHYLLE n. m. Géol. Genre de madrépores, de la famille dos diaphragmatophoridés, qui constituent de

Profondes assises dans los calcaires du Canada et des itats-Unis.

PALÉOPHYTIQUE [tik’— du ^vèî. paléo, etàn^T.phuton, plan (c) adj. Géol. Caractérisé parlaprésence oui empreinte de plantes fossiles : Terrain /touiller palkophythjle.

PALÉOPHYTOGRAPHE fdu préf. pa/^o ; du gr. pkltton,

plante, et graphein. décrire) n. m. Savant

qui décrit les végétaux fossiles.

PALÉOPHYTOGRAPHIE {fl — rad. pa-Uophytographe ) n. f. Description des végétaux fossiles.

PALÉOPHYTOGRAPHIQUE (fik’) adi. Bot. Qui appartient ou qiii se rapporte à la paléophytographie : Essais paléophytogra-PinivUEs.

PALÉOPHYTOLOGIE [jl — du préf. paléo ; du gr. phuton, plante, et logus, discours n. f. Partie des sciences naturelles qui traite de la connaissance des végétaux fossiles.

PALÉOPHYTOLOGIQUE {jik’) adj. Bot. Qui appartient ou (pii .so rapporte à la palco-I )liytolugio : Eludes PALEOPHvroLOGiQUES.

PALÉOPHYTOLOGISTE [jisst’) n. m. Bot. Celui qui s’occupe do l’étude do la paléoidiyiologio. (Peu us.)

PALÉOPITHÈQUE {ték’ — du préf. paléo, et du gr. pilhêkos, singe) n. m. Genre de singes anthropoïdes, voisins des chimpanzés actuels, fossiles dans lo tertiaire de l’Inde.

PALÉORNIS (nm] n. m. Genre d’oiseaux grimpeurs, type do la iribu des paléornithi-

nés, propres aux régions

chaudos do l’ancien monde.

— Encycl. Les pnléornis

sont do jolies perruches

vertes, à queue longue ot

pointue, à face variée do

rose ot do gris, ô cou cer-

clé de noir, quo l’on nommo

vulgairement perruches à

colltcr. Une des plus com-

munes, chez les oiseleurs,

est l’espèce africaine {pa-

Ixornis docilix), avec le pn-

irornis torquntn, de l’Indo.

D’aufres habitent les Mas-

eareignes f ^a/,’PorHi«/’7U( ?ji), .Java et Bornéo {pal ;Eorm$

Alexatidri), etc.

PALÉORNITHINÉS n. m.

pi. Tribu d oiseaux grim-

peurs, de la famille des psitlacidés, comprenant les paiéorni», pstttacutc$. psittinu$t etc. — Un PALÉORNriHiNÉ

Paléothérium maf^num ; 1. Tête fossile ; 2. Reconstitution par Cuvier.

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PALÉOTHÉRIEN, ENNC (n-m, en’) adj. Géol. Qui rcD-

fenne dos débris de paléothériums.

PALÉOTHÉRIUM {om’) a. m. Genre do mammifères pachydermes , lussiles

dans lo tertiaire éocène

d Europe.

— Encycl. Les pa-

léothériums étaient dos

animaux assez lourds,

laissants , apparentés

aux rhinocéros, dont

certains possédaient la

taillo [patspotherium ma-

gnum, éocèno français) ;

ils ressemblaient aussi

aux tapirs, dont ils

avaient le nez prolongé

en trompe.

PALÉOTHERMAL,

ALE, AUX (du prél./ia-

léo, et do Ùiermal) adj.

Qui est dans les condi-

tions climalériques des

premiers âges géologi-

ques où la tempéra-

ture était à peu près

uniforme à la surlace du globe : Clnnat palkothermaL.

PALÉOTROPE n. m. Genre d oursins spatangoïdes, do la famille des ananchytidés, comprenant dos formes des mers chaudes et caractérisées par leurs ambniacres non pétaloides et la présence d’une fasciole subanale.

PALÊOTROPICAL, ALE, AUX (du préf. paléo, et de tropicalj adj. (Jui se rapporte aux régions tropicales do 1 ancien monde : La faune I’aléotropicalk.

PALÉOVOLGANIQUE (du préf. paléo, et do voUanique) a-lj. Se dit des éruptions d’âge primaire.

PALÉOZOÏQUE (i7i — du >Tv.î. paléo, et du gr. zoon. animal) a^lj. (^>iu so rapporte à la période géologique à laquelle remontent les plus anciens fossiles.

PALÉOZOOLOGIE fdu préf. paléo, et do zoologie) n. f. Pariio do la paléontologie, ayant pour objet l’étude des animaux fossiles.

PALÉ0200L0GIQUE {jik’) adj. Ilist. nat. Qui se rapporto à la paléozoologie : Etudes paléozoolooiques.

PALÉOZOOLOGISTE (Jisst’) n. m. Hist. nat. Celui qui s’occupe do l’étude do la paléozoologie.

PalÉPHATE, poète mythique grec, qu’on faisait naître à Athènes. Suidas lo considérait comme antérieur à Homère, et lui attribuait une Cosmopée ou Création du monde en cinq mille vers, et d’autres poèmes cosmogoniqucs ou théogoniques : les Propos et Discours d’Aphrodite et d’Eros, la Naissance d’Apollon et d’ArtémiSt la Lutte d’Athènê et de Poséidon.

PalÉPHATE d’Abydos, liistorien grec (iv s. av. J.-C). 11 était ami d’Aristoto. Il composa divers ouvrages d’histoire locale, des L’ypriaca, des Deliaca, des Attika, des Arabica, aujourd’hui perdues.

PalÉPHATE, grammairien grec, né à Paros ou à Priene, qui paraît avoir vécu aux temps de l’empire romain. H était l’auteur d’un manuel de mythologie, intitulé Mythologie ou Sur les choses incrogables, où il essayait lie donner une interprétation allégorique des mythes. Cet ouvrage nous est parvenu, mais mutilé et interpolé.

Palerme (Panormus dos Romains, Palenno en ital.) ville du roy. d’italio (îSicile), ch.-l. de prov., sur la côte septentrionale de l’îlo, au pied du mont PoUegrino, au

— ;’, ;_l^ï’( ?4ifr’Ti9 -r.r -^ ff

inrtfifMfî’

C.aU.-. irai.’ six. l’.iWiii.i :-

foiid du gnjfc de Palerme, et dans uno superbe plaiuo, la Coiica d*Oro ; ai0.3ri2 bab. {Palermitains, aines.) Arclicvèrlié. cour île cassation, université fondée en 1805, belle bibliothèque municipale, jardin botanique, observatoire. Industrie assez active : arsenal, constructions navales, soieries, cotonnades, lainages, verreries, etc.

Nombreux monuments : des antiquités romaines (thermes, théâtres) ; des palais d’architecture sarrasine ; enfin, surtout, la cathédrale, fondée au xii’ sièclo par los rois normands, dont il resto la crypte, massive et sobre, recouverte par des constructions du xiV et du XV» sièclo. mal restaurée on 1801. Tombeaux des rois do Sicile, mosaï<[ucs très curieuses, beaux tableaux. Les remparis *r la ville ont été remplacés par do belles promenades.

— Ilist. Palermo, fondée par les Pliéniciens. piissa aux Carthaginois, fnt prise par les Romains pendant la première guerre punique, par les Vandales en ■ito anr. J.-C, par Mé-

lisaire en 538. Les Sarrasins s y éia- Armes do Palerme. Mirent on 830. puis los Normands

de Robert Guiseard on 1072, les Allemands en 1104 ; Frédéric II V tinY sa cour. Elle appartint aux rois angevins des DeuxSiciles, mais lo signal do la révolte y fut doDD6