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PETRINIA

PETROGRAPHIE

PtTRnLE : 1. Chiîv ;»lt^nu>nl pour le furage d’un jniits [A. orUico du piiil^i ; H, balancier aclionnarit la somle ; (_", treuil artu.iinani !.. (.Minp.- a liit.ie i> : t., ir. ,ii . :■■ r. . ’li -i— i -.i.j.-- <. - - i i i„- -,

F, chevalement ou derrick : G. direction de l’emplacement delà machine & vapeur). — 2. Outils de soudage fH, fourchette rrattache du câble ; I, trépan ; J, étricr ; K, L. allongea de» tnn ;; !.» !; ; M. tige

entière)- — 3. Coupe d un puits, lors du forage (N, haut du puits ; O, eau ; P, couche de sable ; Q. argile ; R. sable et conclomérats ; S. aryile inf^ripure ; T, sables pétrolifêrea). — 4. Puits en explnit-tion

{environs de Bakou [Russie]). — 5. chaudières pour la distillation du pétrole brut (coupes transversales). — 6. Chaudière pour la disiillaiion de pétrole brut (coupe longitudinale). — 1. Eiploitatiyo de p.^trole

h. Sabountchy (Russie). — 8. Agglomération de puits (i pétrole sous-marins t Soumerland (Californie). - 9. Wagon pour le transport du pétrole.

poUrinal. C’était une arme à rouet, tenant le milieu entre Varquebuse et le pistolet.)

PetriniA, ville d’Austro- Hongrie (Croatie-Slavonie [Banal)), sur la Kulpa ; 4.700 hab. Magnaneries.

PÉTRIR (du lat. pop. pîsturire ; de pisturUf action de piler) V. a. Détremper et malaxer avec un liquide pour mettre on pâte : Pktrir de la farine, de l’arfiite.

— Par ext. Façonner comme en pétrissant : Aujourd’hui, l’on PKTRiT l’acier, il Malaxer, manier, presser à diverses reprises : Les masseurs pétrissent les muscles.

— Fig. Former, façonner : Pétrir une Jeune âme.

— Techû. Pétrir sur levain naturel, l’étrir en renouvelant, à chaque fournée, les trois opérations usitées pour le travail du levain de pâte, il Pétrir sur levure. Pétrir en n’employant pour levam que de la levure, ii Pétrir sur pâte. Pétrir en prélevant, sur la première fournée, une quantité de pâle suffisante pour composer le levain do tout point de la seconde fournée.

— pRov. : Dieu nous a tous pétris du même limon, Nous sommes tous soumis aux mêmes lois naturelles.

Pétri, ie part. pass. du v. Pétrir.

— Fig. Tout rempli et comme entièrement formé : £/n enfant pétri d’esprit. Un teint pétri de lis et de roses.

— 5e croire pétri d’im autre limoii que le reste des hommes. Se croire d’une nature supérieure à celle des autres.

Se pétrir, v. pr. Etre, pouvoir être pétri : La farine ne SE pétrit </u’en y ajoutant (au peu à peu.

— Fig. Se façonner, se former : Le caractère sb pétrit par l’exemple.

PËTRISSABLE {tri-sabl’) adj. Qui peut être pétri : Terre

PÉTRISSAHLE.

PÉTRISSAGE itri-saj’) n. m. Action ou manière de pétrir : Le PÉTRISSAGE de la farine. Un mauvais pétrissage. PÉTRISSE ME NT (t7’i-se-man) n. m. Action de pétrir. PÉTRISSEUR [tri-seur’), EUSE n. Personne qui pétrit.

— n. m. Syn. de pktrin, appareil mécanique. Petritou, comm. d’Italie (Marches fprov. d’Ascoli-

Picenoj) ; 3. 000 hab.

Petro-ALEXANDROVSK, forteresse de la Russie d’Asie (Turkestau), ch.-l. de la prov. de l’Amou-Daria, près de l’Amou-Daria ; presque en face de la ville de khanka, dans le khanat ue Khiva.

Petro-BEY. Biogr. V. Mavromichalis.

PÉTROBRUSIEN [zi’in) n. m. Disciple de Bruys.V. Bruys.

Petrochitza,

comm. de la Roumanie ( Valachie [dép. de Dimboviiza ]}, sur la Jalomitza ; il. 000 hab. PÉTROCINCLE n. m. Sous-genre de merles [furdus), propres à l’ancien monde. (Les pétrocincles [j>e(rocos5^phus ] sont vulgairement appelés

pôce type, propre à l’Europe méridionale ot au nord de

l’Afrique, est le petrocossypJius cyanus.)

Pétrocoriens ( lat.

Petrocorii ) , peuple de la Gaule ancienne (Aquitaine II"). Ville princip. Vesunjia (Périgueux).

PÉTROGALE n. m. Genre

de mammifères marsupiaux, de la famille des macropodidés. propres à l’Australie. (Les pétrogales sont des kangourous à pieds postérieurs assez courts ; ils n’ont point de canines. Le pétrogaleà pieds jaunes f/)etroijaie xanthopus] est un peu plus grand qu’un lièvre.)

PÉTROGLYPHE (du gr.

petros, pierre, et gluphè, gravure") n. f. Rocher grossièrement sculpté, comme on en rencontre en Afrique ou en Amérique.

PÉTROGNATHE n. m. Genre d’insectes coléoptères lon. gicornes, de la tribu des lamiinés, propres à l’Afrique occidentale.

PÉTROGNOSIE ( zi — du er. pétros, pierre, et jndsis, connaissance) n.f. Partie de l’histoire naturelle qui traite des minéraux.

publiant le résultat de ses observations sur des minéraux et des roches taillés en plaques assez minces pour être observés, par transparence, au microscope. Lirkel adupta, le premier, cette nouvelle méthode. Il fui suivi par Fouqué, Michel Lévy, Rosenbasch, qui éiablireni, on se servant dos propriétés optiques des mméraux, les meiliodes générales d’investigation aujourd’hui généralement employées. V. MIMÎRALOGlE.

D’après leur origine, les roches se divisent en deux grands groupes : 1» roches ayant pris naissance par solidilicaiion d’une masse en fusion (magma ;; 2* roches formées par les débris des précédentes ^grés) ou déposées

Pôtrogale.

Pétrognathe [réd. d’un tiers).

Pétrocincle. n merles bleus

L’es-

PËTROGRAPHIE {fi — du gr.p(^(ro5, pierre, et grapnein , décrire ) n. f. Science qui a pour but l’étude des roches de l’écorce terrestre , au point de vue de leur composition minéralogique et chimique et do leur genèse.

— Encycl. Au commencement du XIX’ siècle, la nature et l’origine des roches ont beaucoup préoccupé les géologues. Les roches à gros grains comme le granit, la syénite, la diorite furent connues les premières, mais la nature des roches, en apparence compactes, comme le basalte, ne fut déterminée qu’en 1815 par Cordier, qui démontra que ce dernier était une association de plusieurs minéraux cristallisés, qu’il put déterminer. Cordier pulvérisait la roche et soumettait la poudre à l’action d’un filet d’eau sur un plan incliné. Les minéraux de densité différente pouvaient ainsi se séparer. Mais le grand procédé d’observation qui devait le mieux permettre de déterminer la composition minéralogique et la structure est dû au physicien anglais Sorby qm, en 1S.’j8. attira l’attention du monde savant en

PÉTROORipaiB : 1. Plaque de granit de Vire, vue entre les niçois croisés (grossissement SO diamètres) : a. quuru en grandes plaaes ; b et f, quaru en cristaux isolés ; d, mica ; e, f. olÎL’oclase ; g, cristal d’orthose ; h, oribose en grandes piatres ; 2. Obsidienne de Mile (grossissement 500 diamètres) : 3. Basalie labradorique de la Thuilière (Cantal ; [grossissement 20 diamètres].

par précipitation chimique (calcaires). Ce sont les roches sédimentaires. Les premières sont seules réellement intéressantes pour les pétrographes.

Les roches éruptives nous permettent de nous rendre compt« de la nature de la masse en fusion qui se trouve immédiatement au-dessous de l’écorce terrestre. Elles peuvent être séparées en deux catégories. Celles qui proviennent d’un magma qui est arrivé à l’état liquide â la surface, a coulé et. s’est, par conséquent, refroidi rapidement : tel est le cas de toutes les laves des volcans ; aussi appelle-t-on ces roches roches volcaniques. Dans d autres cas, le magma a été protégé contre le refroidissement par les couches qui le séparent de la surface de la terre ; aussi la solidification s’est faite lentement. Ces roches qui ont ainsinris naissance ont des caractères d.Iferenisdes roches volcaniques, bien que les compositions chimique et minéralo £rique puissent être les mêmes. On les appelle roches éruptives de profondeur. . „ „

La structure permet de distinguer mimédiatement ces deux catégories de roches. Par le refroidissement rapide.