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  • Coran i Charles-François), poèto français, nô à. Paris

cil i>;ii. I ! est mort à Boulopiiiî-sur-Seino en 1301.

  • CORBEILLE n. f . — Ilistol. Cellules en corbeille, Neurones

cérébelleux d’association, logés à la périphérie do lécorco du cervelet et (|ui articulent leur chevelu avec les cylindraxes des cellules de Clarko [bas© do la corne postérieure]. (Leurs cylindraxes et les collatérales qu’ils émettent se dirigent vers la partie profonde do l’écorce ccrébclleuso et furment un réseau compliqué, en corbeille, qui vient entourer le corps cellulaire des cellules do Purkingo [éoorce grise du cervelet, Kiillikor].) GOBBEL {/jct’) n. m. Variété de cépage rouge, cultivée dans les départements de la Drôme, de l’Artlèche et do l’Isère, et (jui donne des fruits en grappes compactes, à grains ronds, dont la chair est juteuse, un jieu sucrée et légèrement astringente, Syn. ciutus, cokbel-moubkt, coe-HHSSK, l’BRSAGNK-GAMAY, VEBT-CIIKNU.

Corbière (Edouard-Joachim, dit Tristan), poète français, né au domaine de Coat-Congar, comm. de PIoujcan, près de Morlaix, en 1815, mort à Morlaix en 1875. 11 était lils d’PMouanl Corbière, capitaine au long cours et auteur de romans maritimes. (V. t. III.) Atteint de bonne heure d’une maladie de poitrine, il s’établit à RoscoJf, passant son temps sur un bateau que son père lui avait fait construire. En 1872, il alla s’établir à Paris, vivant de la vie de bohème, collabora sous le pseudonyme de Tristan à « la Vie parisienne i>, où il publia quelques-uns do ses poèmes (1873) et réunit ses vers en un volume : les ÀtuoKrs jaunes, paru la mémo année. Pnis il retourna mourir dans son pays. Corbière demeura assez inconnu jusqu’au jour ou Verlaine le révéla au public dans ses Poètes inaudits (l^Si). Les poèmes de Corbière sont frustes, inachevés, souvent obscurs, parfois bizarres et. de mauvais fjoût. Mais souvent ils sont d’une mélancolie vibrante, pathétique sous l’amertume et l’ironie et les plaisanteries baroques ; ils laissent voir une sensilïilité comprimée. Les tableaux de la vie bretonne sont d’une rare vigueur. T. Corbière avait d’ailleurs un talent de dessinateur qu’il employait surtout àtracer des charges de sa bizarre personne. CORDAY (Louis-Edouard Pollet, dit Michel), romancier français, no à Paris en 1869. Sorti de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole d’application de Fontainebleau, il fut lieutenant du génie, donna sa démission pour so consacrer à la littérature et publia d’abord au »< Gil-Blas n et au « Journal " des scènes do la Vie d’officiers. Ses premiers romans furent Jifanès jeunes (1896) et Confession d’un enfant du siège (1898). monographie d’un jeune homme do la classe moyenne né vers 1870. A partir de I90i, il se consacra plus particulièrement au roman physiologique, vers lequel il se sentait attiré par son désir de mêler l’art et la science, et il se mit à chercher dans les anomalies ou dans les tares organiques le germe de nombreuses déchéances morales. Ses œuvres en ce genre sont : Vénics ou les Deux risques (1901), les Embrasés {1902) ; Gentillane ; Sésame ou la Maternité consentie (1903), les Frères Jolidan (1904), les Demi-Fous, la Mémoire du cœ»r (1906).

  • CORDE n. f. — Biol. Corde dorsale, Syn. de noto-CHORDE.
  • CORDÉE n. f. — Alpin. Caravane d’ascensionnistes dont

les membres sont reliés par une corde.

CORDEIRO (Luciano), géographe et littérateur portugais, né à Mirandella ^Tras-os-Montes) on 1844, mort à Lisbonne en 1901. Il se ht d’abord connaître comme journaliste, devint rédacteur eu chef du journal « Revoluçao de Septembre », et fonda en 1873, avec Rodrigo Alîonso Pequito, la lievista de Portugal é Brazil. En 1S76, il créa la Co’umissâo de geographia, qui se transforma l’année suivante en Sociedaiie de geographia, et en fut le secrétaire général jusqu’à sa mort.’On lui doit : /-/uco rfe rri’(jca(1869) ; Segnndo livra de critica (1871) : une collection de précieux documents inédits {Viagens, exploraçOoes e conguistas dos Portuguezes, 1881) ; etc., ainsi que dilférents mémoires en français : Delà part prise par les Portugais dans la découverte de l’Amérique (1876) ; l’Hydrographie africaine au xvi= siècle, d’après les premières explorations portugaises (1878) ; etc.

CORDELIA, héroïne de Shakspearo, la fille du roi Lear. V. Lear, au l. V.

CORDEVOLIEN, ENNE {li-in, en) adj. Se dit de la zone géologique constituant, dans la région alpine et méditerranéenne, la partie supérieure do l’étage tyrolien. (Le truchgceras Aon en est le fossile caractéristique :)

— n. m. : Le cordevolien. •

  • CORDIER (Henri-Joseph-Charlcs). sculpteur français,

né à C-imbrai en 1827. — Il est mort à Alger en 19o5. Il s’est fait connaître par ses -■ bustes ethnographiques », et c’est principalement au Muséum d’histoire naturelle de Paris que l’on peut étudier son œuvre. Il est aussi l’auteur de statues décoratives à l’église de Sainte-Clotilde, à l’église de Saint-Augustin et à la tour Saint-Jacques (Paris). — Son fils Locis-Henbi, sculpteur, est né à Paris en IRiiS. On a vu de lui, à l’Exposition universelle de 1889 (Paris), Cuirassier, statue équestre en bronze ; à celle de 1900 : Cheval à la sphère, bronze. Bouvier à la charrue, Assad, cheval arabe, œuvres vigoureuses que le jury se plut à récordpenser d’une médaille d’or. Au Salon de 1906 d a «lonné Le doute, groupe en marbre, et Nymphéa, statue en quartz rose. Cordier excelle à modeler les chevaux.

  • CoRDIER (Henri), orientaliste français, né à la Nouvelle-Orléans

en 1849. — Aux ouvrages précédemment cités, il faut ajouter ; les Origines de deux établissements français dans l’extrême Orient : Chang-ffaî, Ning-Po (1896) ; les Etudes chinoises, i895-f898 (1899) ; puis deux études littéraires : Stendhal et ses amis (1890) ; Molière jugé par Stendhal (1S98). Henri Cordier a enfin publié une importante série d’où vragessurrhistoircdiplomatique du <’éleste-Empire et ses rapports avec les puissances européennes : Histoire rfe ? relations de la Chine avec les puissances occidcnfnhs. 1860-189-2 (1001-1902) : l’Expédition de Chine de f8^7-tS58 (1905) ; l’Expédition de Chine de f860(G). CORDONAL, E, AUX adj. Anat. Se dit des neurones dont le cylindraxe appartient aux cordons blancs de la moelle épinière.

Cordonnier (Louis-Marie), architecte français, né à Haubûurdin (Nord) en 1854^ Elève de son père et d’André, il obtint son premier succès au Salon de 1890 Cordyccps : a, cinérca ; b, militaire ; c, cntomorrhiza.

avec un Projet d hôtel de ville ol Projet d’une nouvelle façade pour la cathédrale de Milan. Kn 189 :;, il obtint une récompense pour son Palais de la fiourse à Amsterdam. Ce projet, réexposô en 1900 avec Hôtel de ville de Dunkerque, valut à son autour un grand prix.

  • Cordonnier (Alphonse-Amédée), sculpteur français,

né à La .Madeleine (Nord) en 1848. — Il a envoyé, à l’Exposition universelle do 1889 (Pari.s), Ahel allant au sacrifice, statue marbre ; le Printemps, groupe marbre (musée do Château-Thierry) ; Maternité, statuo pierre. En 1900, une médaille d’or fut décernée i Cordonnier, qui avait expose Obsessions, marbre et bois ; Inoculations, groupe marbre ; Marchand de dieux antiques. Marche funèbre, groupe en pierre (1906). Il est l’autenr du monument de la Défense nationale, à Lille, de celui do Nadaud, le chansonnier.

  • C0RDYCEPS {sépss) n. m. Genre de champignons de la

famille des hy-

pocréacées.

— Encycl. Les

cordyceps vivent

ea parasites sur

les i nsectes,

ayant un stroma

drossé, dans le-

quel sont plon-

gés des péri-

thèces dont les

asquos ont huit

spores incolores

très grêles et

très allongées.

Une espèce très

commune, lecor-

dgceps militaire,

envahit et tue les chenilles d’un grand nombre d’espèces de papillons.

CORDYUTE n. f. Fluocarbonato naturel, qui est une variété de parisite à baryum.

CORÉCAULE ikoV) ou CORECAULUS (ré-kô-luss) U. m. Genre d’insectes coléoptères rhynchophores, de la famille des curculionidés, créé pour des charançons nouveaux de Madagascar, voisins des caulostrophus. (Le corecaulus breviceps est le type du genre.)

  • CORÉE (Tai-Han). — Dynastie de Han. Cette dynastie

date son origine de l’année 1391. Son représentant actuel est le 30’ des rois de Corée, si l’on admet dans leur liste quatre princes qui n’ont jamais régné.

Empereur Yi-Hybu.ng

Né en 1852-

Succède en 186i au roi Tchyel-tjong.

Ep. 1866 une dame de la fkmille noble de Min ; née 1851, m. 1895. Yi-Syek

Né en 187i.

— Histoire. La Corée, depuis longtemps soumise à la suzeraineté de la Chine, devait tenter le Japon dont les ambitions s’étaient accrues avec les progrès de sa civilisation. C’est en 1876 qu’il réussit à arracher à la Chine une entente sur l’établissement d’un condominium en Corée, dont il reconnut l’indépendance, et, l’année suivante, les Japonais acquirent le droit de venir dans les ports et d’avoir des représentants diplomatiques à Séoul. Sur le conseil de la Chine, le roi de Corée, Li-Hsi, fit aux blancs les mêmes avantages qu’aux Jajtonais pour contre-balancer l’influence de ceux-ci. Fousan fut ouvert au commerce international en 18"9, Gensan en isso, Tchemoulpo en 1882. Cette politique fut développée encore par les traités de commerce signés en 1882 avec les Etats-Unis, en 1883 avec l’Allemagne et lAngléterre, en 1S84 avec l’Italie et avec la Russie, en 1886 avec la France, en 1892 avec l’Autriche-Hongrie.

Mais les Japonais étaient toujours prédominants en Corée, où le parti du progrès leur était favorable. En décembre 1884, dos bandes stipendiées par le parti national, hostile aux étrangers, tentèrent de soulever ie peuple contre les progressistes» tandis q^u’un ancien envoyé de Corée au Japon, Kim-ok-Kioun, s efforçait de renverser, au profit de cette puissance, la dynastie de Han qui régnait depuis le XIV* siècle ; les Japonais occupèrent le palais, où ils formèrent ua ministère. Mais les Chinois intervinrent, incendièrent la légation du mikado et restèrent maîtres do Séoul. Le Japon envoya des troupes en Corée et voulut affirmer ses prétentions". Une convention intervint alors à Tien-Tsin. en 1885, entre la Corée d’une part, la Chine et le Japon de l’autre. Le Japon se fit accorder tout un quartier de Séoul pour sa légation et se fit reconnaître par la Chine des droits égaux aux siens ; chaque Etat se réserva le droit d’envoyer des troupes à toute époque, à la condition de le notifieràl’autre préalablement. Cependant la Corée, aidée du conseiller étranger. l’Américain Denny, avait cherché à se rendre indépendante et elle avait tenté de trouver un appui auprès du gouvernement russe, avec lequel elle conclut un traité en 1888. Mais l’insuccès des ambassades coréennes auprès des puissances étrangères fit revivre l’influence de la Chine, qui profita d’une occasion pour manifester ses droits de suzeraineté : la reine mère Chouo étant morte, la mission envoyée par l’empereur pour le représenter aux funéraille’s fut reçue en 1890, par le roi Li, avec toutes les marques de la vassalité.

Ce fut un échec pour le Japon. Mais, en 1891, il signa un traité de commerce avec la Corée et prit dans ce pays une influence économique de plus en plus marquée. Des révoltes ayant éclaté en Corée en 1893, puis en 1894, le roi fit appel à son suzerain, qui envoya des troupes, et, après un ultimatum, cet exemple fut suivi par le Japon. Ce fut l’origine de la guerre sino-japonaise. La détaite de la Chine mil fin à sa suzeraineté séculaire sur la Corée et permit aux Japonais de s’établir despotiquement dans ce pays.

En octobre 1895. une bande d’exaltés pénétra dans lo palais privé où résidait le roi et massacra la reine Taou-Lang-Dao, qui était l’âme do la résistance aux empiétements des Japonais. Le roi Li-Hsi se mit dans la main du gouvernement russe en se réfugiant à la légation de Russie, en février 1896. Ce fut l’occasion depuis longtemps cherchée dont le représentant de la Russie profita pour accroître l’influence de cette puissance en Corée, mais ce fut en même temps le premier acte d’où devait sortir la CORAN — CORINTHË

guerre entre la Russie cl le Japon. L’ordre fut rétabli par les soins do la Russie, et lo Japon dut rccounaitre U situation privilégiée qu’elle avait acquise. Urr^ russo-japonaise, signée le 28 mai 1890, rependauce de la Corée et stipula que les d» -. ments pourraient entretenir deux cents homrn.^ k iroripes en Corée pour la garde de leurs létrations respectives. Le roi do Corée rompit les derniers liens qui lo rattachaient à la Chine en se proclamant empereur sous lo nom do Yi-Hyeung, et en changeant le nom de son Etat, Chosen. on celui do Tai-Han. qui rappelait l’oripino do sa dynastie (1897).

Do nouveaux ports furent ouverts au commerce, do 1896 à 1899, et les Japonais profitr-r-nt largement do ces facilités. Rus ■ .imrtuonce dans lo

pays. Par un v Hl 1898. les deux

puissances s • ,. i,,,jtf if,’.T.-fi.-.i dans les afl*airi-.^ du la Corcc ; Ja Kii que. vu le dé%’eloppement des eoirer :

et industrielles du Japon en Corée, r

aucune entrave. A la suite de cet ac

sait pouvoir poursuivre son œuvre pac : rie sur les bords du grand Océan. Mai, ,,. , ,. .-., ;, ju traité anglo-japonais du 30 janvier 1902 accentua lo caractère de la politique russe en Corée. Le ministre do Russie à Séoul, Pavlof, obtint diverses concessions, tandis quo l’empereur écartait les demandes japonaises. Aux griefs des Japonais relatifs à la Corée s en joignirent d’autres touchant la Mandchonrie, que la Russie n’évacuait pas, bien qu’elle s’y fût engagée en 1902. Ixi 6 février 1904, le Japon roriipit les rapports diplomatiques avec la Russie, et, dans la nuit du s au 9. Port-Arthur fut attaqué. Le 9, une division japonaise coula deux navires russes dans le port neutre de Tchemoulpo. en Corée. I>es Japonais débarquèrent, occupèrent Séoul et amenèrent l’empereur à signer, le 23 février, un traité plaçan ; entièrement son pays sous l’action protectrice du .Japon. Le traité de paix du 5 septembre 1905. qui mil fin à la guerre russo-japonaise, reconnut l’influence exclusive du Japon sur la Corée ; en fait. la presqu’île fut dès lors placée sous le protectorat japonais. En conséquence, un traité conclu entre la Corée elle Japon, le 17 novembre, resserra encore les liens de vasselage déjà établis le 23 février 1904. V. Gcekbe rcsso-japonaisb. GORELLI (Marie), romancière anglaise, née en 1864. Son premier ouvrage, a Homance of two ^’orlds (1886), annonçait un écrivain vigoureux, décidé avant tout à briguer la faveur populaire. Ainsi s’explique le ton sensationnel et voisin du mélodrame des volumes qui suivirent jusqu’en 1892 : ThelmaWormwood, drame parisien (1887) ; Ardath[l%%9) et the Soûl of Lilith (IS92). Le succès encouragea l’auteur à risquer des tentatives de plus en plus audacieuses. Elle aborda les grands sujets philosophiques et religieux avec Barabbas (1893) — révc do la tragédie mondiale, comme l’indique son sous-titre — avec the Sor~ rows of Satan (1895) ci the Mighty Atom (1896), critique d’un enseignement purement laïque. Ce sont encore des livres à thèses que the Murder of Delicia (1896), 2iska (1897), tbe Problem of a wicket Soûl, Jane (1898) et Boy. Enfin, the Master Christian (1900) contient un vif réquisitoire contre ta société moderne sous sa forme cosmopolite, et Temporal -Potcer (i902) dut une vogue momentanée â ses allusions transparentes. On y retrouve en effet les personnes et les événements mis en évidence par le changement de règne survenu en .Angleterre à la mort de la reine Victoria. Grâce à son style chaud et coloré, visant à l’énergie, mais tombant parfois dans l’emphase, miss Corelli a su se créer une véritable popularité auprès de lecteurs avides de péripéties émouvantes. CORGÉHONT, comm. de Suisse (cant. do Berne), sur la Suze. dans le vallon de Saint-Imier ; l.soo hab., occupés pour la plupart à des lra%’aux d’horlogerie, soit à titre privé, soit dans les fabriques.

CORIANDOLI (mot ital. sisnif. fruits de la coriandre) n. m. pi. Confetti en plâtre, dont le milieu est formé par un fruit de coriandre.

CORIANDROL n. m. Alcool C"H"0, que l’on trouve dans l’essence de coriandre.

"^CORINDON n. m. — Enctcl. Techn. Le corindon, jusqu â CCS dernières années utilisé comme gemme précieuse, est aujourd’hui recherché par l’industrie comme matière usante (v. abrasif) ; on a constaté sa présence dans un grand nombre de roches éruptives, où il remplace le quartz, les cristaux étant engagés au sein de la masse rocheuse ; telles sont les pegmatites à corindon, les anorthosites à corindon, la plumasite, etc.. dans leurs roches ntétamorphisées. dans les schistes et les alluvions issues de la désagrégation des précédentes roches. L’alluvion fournit les cristaux de joaillerie : la roche est seule exploitée pour l’industrie. Le Canada traite des bancs importants de syénite à 15 p. 100 de corindon. Lo corindon est extrait par broyage, criblage et séparation mécanique ; préparé en poudre, il est employé soit seul, soit aggloméré en meules par une pâte céramique ; outre ces usages abrasifs, ou peut l’utiliser pour préparer l’aluminium, comme matière céramique réfractaire. A côtédo ce corindon naturel, plusieurs procédés permettent d’obtenir un corindon ariiticiel on cristaux trop petits pour servir en joaillerie, mais suffisants pour l’industrie, tels le chauffage sous pression de la bauxite, le broyage des scories des réactions aluminoihermiques (eoruôi*).

  • CORINTHE. — Archéol. L’emplacement de Corintho

n’avait été, jusqu’à nos jours, l’objet d’aucune exploration. L’Ecole française d Athènes avait naguère entrepris quelques fouilles au sanctuaire des Jeux isthmiques, situé à quelques kilomètres de Corioihe ; dans l’isthme, près du golfe Saronique, on avait relevé le plan de l’encemte do iPoseidon, du théâtre et du stade. Mais l’Ecoîo américaine d’Athènes a été plus heureuse sur l’emplacement même de Corinihe. Une seule ruine bien caractérisée marquaic le site de la célèbre cité : le vieux temple dorique, l’un des vétérans de l’architecture grecque. Les .Américains en oni dégagé les soubassements ; ils en ont retrouvé bien des débris. Sur le côté sud de la colline du temple, ils-onl découvert un portique errec, long de plus de 100 mètres, soutenu à la façade par des colonnes doriques, à l’intérieur par un rang de colonnes ioniques ; plus à l’est, un second portique grec, plus large que le précédent, mais plus mal conservé ; plus haut, sur la pence de