son crédit dans les derniers temps, et avait besoin d’être réorganisé. C’est M. Vix, également membre du conseil administratif, et moi, qui avons déjoué une vile intrigue qui cherchait à éloigner deux bons professeurs, pour mettee à leur place des créatures indignes d’une telle distinction. Pour contribuer à relever, autant qu’il était en moi, le crédit du collège, j’ai donné des cours particuliers dans les branches des connaissances pour lesquelles il n’y avait pas de professeurs. C’est ainsi que j’ai donné un cours de logique, de mathématiques apph’quées, de rhétorique, d’exercice du style ; je tâchai aussi d’apprendre aux élèves des classes supérieures à parler le latin avec facilité et correction. J’eus la satisfaction de voir que les élèves surent apprécier mon zèle par leurs progrès ; plusieurs d’entre eux se sont distingués daqs la suite dans les différens états qu’ils embrassèrent.
« Je fus nommé successivemait membre de l’administration des biens de l’hôpital, membre du conseil municipa], membre du comité gratuit pour l’instruction primaire des cathoL’qües des camons de BouxwiJler et de Hodifelden-, enfin adjoint du maire de Bouxwiller. Quoique j’avoUe ne posséder que des connaissances administratives fort médiocres, j’ai cepeudant assisté régulièrement aux comités, et fart plusieurs fois des rapports que j’ai rédigés avec soin ; de plusieurs discours que j’ai tenus, celui qni firt prononcé à la célébration des glorieuses journées de Juillet, reçut les honneurs de l’impression.
« Comme en arrivant à Bouxwiller je ne coimaissais pas ni la localité, ni ses habitans, je me mis à étudier avec soin celle-là, et les habitudes, les mœurs, le tempérament et la constitution de ceux-ci. Cette étnde, des chagrins domestiques, et les malheurs inséparables de deux invasions ennemies, m’avaient empêché dq rien publier juscpi’à la fin de i8i5. Alors je publiai mes observations sur le croup dans les Archives de médecine, etc., de Horn. Depuis 18i6 je me suis beaucoup occupé de physique, d’astronomie etde mathéma-
