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ANNONCES

Le volume est terminé par une notice sur la zone des villes lévitiques, par un Israélite anonyme.

L’exemple que donne M. Cahen dans son importante publicetion n’est pas souvent imité ; on voit en effet que c’est un travail de bonne fui, et ob l’esprit de système n’est pour rien. •M. Munk ne partage pas entièrement les vues de M. Cahen sur le Pentateuqne ; ce qui n’empéche | « s ce dernier d’insérer dans son volume ce travail intéressant ; se bornant à l’accompagner de quelques notes, et mettant, comme il le dit, les pièces sous les yen » du lecteur.

On a souvent vu dea auteurs ou éditeurs faire bon marché de leurs engagemens, et donner moins que ce qüils avaient promis ; M. Cahen, au contraire, n’a promis que de donner la Bible avec traduction et des notes, et dans tons ses volumes, è partir du deuaième, il y a ou des compositions originales, ou des extraits de grands ouvrages peu connus ; le tout pour rendre son travail plus complet, et en cela il ne craint pas les dépenses plus grandes qu’entraînent de si notables augmentations.

Déjà cet ouvrage jouit d’une réputation méritée en France et à l’étranger ; réputation qui ne peut que s’étendre. Le cinquième volume, qni ne tardera pas à paraître, rendra complète la série principale de l’ancien Testament, le Pentateuque ou les cinq livres de Moïsé. Mais li ne se bornera pas l’activité de M. Cahen ; déjb il annonce qu’immédiatement après le cinquième volume il s’occupera de la publication des prophètes. C’est ainsi qüon verra achever une publication monumentale, entreprise par un homme sans autre fortune que son zèle, son activité, et une connaissance profonde de l’hébreu et de la science biblique.

INSTITUTION DE M. HOFFET,

Croix-Rousse, rue des Gloriettes,
n.o 9, à Lyon.

C’est bien mériter des pères de famille qui tiennent à la fois à l’éducation morale et à l’instruction proprement dite de leurs enfans, que de leur signaler l’Institution de M. Hoffet ; il est, selon nous, peu d’établissemens qui réunissent ce double avantage à un plus haut degré. Ce que nous avançons ici, n’est point pour être agréable à M. Hoffet ; c’est moins encore pour faire une de ces annonces de commande que l’on promet à la légère et dont on s’acquitte de même. Nous connaissons le pensionnat de M. Hoffet, nous avons suivi scs élèves dans leurs travaux et dans leurs récréations ; à la suite d’entretiens avec leur digne directeur noua avons pu noua pénétrer de la sagesse de ses vues, du mérite des moyens employés pour arriver à ce que nous nommerons avec lui, dans toute l’acception du mot, une éducation paternelle. Confiance entière et réciproque, affection de l’élève, sollicitude dn maître, un air de liberté, de bonheur, qui vient adoucir ce que doivent avoir de sérieux de* études variées et solides : voilb ce qui se fait remarquer dès l’instant que l’on s’arrête dMs l’établissement de M. Hoffet ; ajoutons qüil est situé de la manière la plus favorable, au milieu d’nn vaste jardin, d’oü l’œil embrasse l’une des plus riches vues du Bhêoc.

À l’appui de ce que nous venons de dire, laissons parler M. Hoffet lui-même, eu donnant nn extrait du dernier discours qüil a prononcéb l’examen public qui a eu lieu dans son pensionnat : « Dans les établissemens oü Ton ne connaît que la discipline militaire, 1a ruse, le mensonge et la tromperie sont à l’ordre du jour… Au lieu d’apprendre à aimer la vertu, les élèves apprennent souvent b aimer le mal, pèsent les bons sentimens les uns après les au-