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dicules, connexions : organiques, vasculaires, nerveuse ? et celluleuses ; ces moyens accessoires étant par eux-mêmes insuffisants.

À partir du moment où l’ovule fécondé se greffe dans l’utérus, commencent à évoluer, dans les organes génitaux, leurs annexes (y compris les mamelles) et les régions qui les entourent, des phénomènes que l’on trouva décrits en détail dans les traités de tocologie (grossesse et accouchement) et que nous ne ferons qu’indiquer, en insistant toutefois sur les troubles mécaniques qui nom, intéressent plus particulièrement.

Fig. 92. — Grossesse au 9e mois.

(a) Utérus et annexes. — La conception et la grossesse provoquent un afflux sanguin considérable du côté de l’utérus, de ses annexes : immédiats (trompes et ovaires), médiats (appareils ligamenteux, vulve et vagin) ou éloignés (mamelles), ainsi que du côté de certains organes particuliers tels que le cœur, le corps thyroïde et les reins.

Il se développe même de nouveaux vaisseaux et cette suractivité circulatoire s’accentue du premier au dernier jour de la grossesse.

Tous les organes que nous venons d’énumérer deviennent turgides, augmentent de poids et de volume, s’étendent, dans tous les sens, abandonnant leur situation première, refoulant et comprimant les organes voisins pour se faire de la place.

À l’hypertrophie vasculaire s’ajoutent, dans l’utérus, l’hypertrophie et la prolifération des éléments musculai-