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mes terrassées par leur première couche et d’autres supporter, sans grands dommages, plusieurs parturitions. Mais, d’une façon générale, on peut dire que la très grande généralité des femmes-mères présentent à un degré quelconque des troubles attribuables à la maternité.

Dans les cas légers, si l’on pose à la malade la question : « D’où souffrez-vous ? » Elle répond : « Je ne souffre de nulle part, mais j’ai perdu mes forces. Je m’en vais ».

Fig. 106. — Chute de l’utérus.

Ou bien : « Je souffre de partout sans pouvoir préciser en quel point je souffre ».

Si, alors, on procède à un examen méthodique, on trouve isolés ou associés, les désordres mécaniques que nous avons décrits, on observe les symptômes de l’épuisement nerveux, de la neurasthénie : maux de tête, insomnie, dépression cérébrale, vertige, asthénie neuro-musculaire avec atonie gastro-intestinale, etc.

La neurasthénie n’est que la conséquence, la totalisation, si l’on veut, des troubles apportés dans le fonc-