Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome II, trad Defauconpret, 1831.djvu/184

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

178 NOTES DE ROKEBY.

NOTE 10. — Paragraphe XX.

Les statuts des boucaniers étaient plus équitables qu’on n’aurait pu l’attendre d’une société aussi sauvage. Ils avaient surtout pour objet, comme on pense bien, la distribution du butin.

__________

CHANT II.

NOTE 1. — Paragraphe I.

Da haut des remparts de Baliol, la vue s’étend sur la riche et magnifique vallée de la Tees. Les bords de la rivière sont d’abord garnis d’arbres touffus ; bientôt, plus découverts et cultivés, ils offrent encore tout le charme de l’ombrage, à cause de vertes charmilles et des grands arbres isolés qui étendent çà et là leurs rameaux ; la rivière coule sur un lit de roc solide. Le lieu le plus favorable à celui qui veut suivre les détours de cette onde romantique, c’est un joli pont moderne construit sur la Tees par le père de M. Morrit.

On trouve auprès d’Eglistone des carrières d’un beau marbre. (Itinéraire, 1768)

NOTE 2. Paragraphe V.

On trouve en effet à Greta-Bridge un camp romain encore bien conservé, entouré d’un triple fossé, entre la Greta et le ruisseau qu’on appelle le Tutta.

NOTE 3. — Paragraphe VII.

J’ai essayé de décrire le vallon ou plutôt le romantique ravin de Mortham, que le mélange de rochers et d’arbres rende un lieu si pittoresque. La Greta y mérite bien son nom, dont l’étymologie est le verbe gridan, crier. Tout ce passage est tellement adapté aux idées superstitieuses, qu’on l’avait appelé le Blochula, comme le lieu où les sorcières suédoises tiennent, dit-on, leur sabbat.

NOTE 4. — Paragraphe XI.

(Voyez Olaus Magnus, Histoire des Goths, des Suédois et des Vandales, Londres, 1655, p. 47.)

NOTE 5. — Paragraphe XI.

Tous ceux qui ont voyagé sur mer, ou qui ont vécu avec des marins, connaissent cette superstition universellement répandue.

NOTE 6. Paragraphe XI.

Erick, roi de Suède, n’avait point d’égal de son temps dans la magie. Il était si familier avec les mauvais esprits, honorés d’un culte particulier par Sa Majesté, que de quelque côté qu’il tournât son bonnet, le vent prenait de suite cette direction. Voilà pourquoi on rappelait le roi des vents. On croit que c’est grâce à lui que Begnerus, roi de Danemarck, son onde, fut si heureux dans ses pirateries et ses conquêtes. (Voyez Olaus Magnus, ut supra, page-45.)

NOTE 7. — Paragraphe XI. — Le vaisseau enchanté.

Il s’agit ici d’une autre superstition nautique bien connue, au sujet d’on vaisseau fantastique, appelée par les marins le hollandais errant, et qui apparaît,