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AU PAYS DE RENNES

commerce et industrie prospérèrent bientôt, faisant oublier aux Bretons les malheurs des luttes passées.

De nombreuses habitations s’élevèrent au-delà des portes Mordelaises, autour des Lices, rue Saint-Louis, rue Basse, autour de la place Sainte-Anne où se tenait alors le marché au bois.

Des faubourgs, en plus grand nombre encore, s’étendirent sur la rive gauche de la Vilaine. De ce côté ils étaient protégés par un bras de la Vilaine qui occupait alors le boulevard de la Liberté et offrait un obstacle aux incursions ennemies.

Ces habitants ne tardèrent pas, eux non plus, à réclamer le droit de Cité et les avantages acquis aux habitants intra-muros.

C’est alors qu’on créa la troisième enceinte.

Toutes les fortifications de la rive droite de la Vilaine depuis la place de la Croix de la Mission jusqu’à la rue de Viarmes furent conservées.

De la rue de Viarmes, la nouvelle enceinte s’en alla vers le Sud suivant le parcours de l’avenue de la gare, jusqu’à l’angle Nord-Ouest de la Manutention militaire. Elle obliquait ensuite vers le Sud-Ouest, arrivait près de la caserne Kergus, et suivait le boulevard de la Liberté pour aller rejoindre la rive gauche de la Vilaine, en face de la place de la Croix de la Mission.

Ces fortifications commencées en 1449 furent seulement achevées en 1456.

Au bout de la rue Saint-Thomas, — qui existait déjà à cette