Page:Otlet - Monde - 1935.djvu/66

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

1. Le problème se présente à nous sous un aspect bien plus complexe qu’aux naturalistes de la fin du siècle dernier.

2. Il y a trois grandes théories évolutionnistes : lamarkisme, darwinisme, mutationisme.

3. On se rallie de plus en plus à la théorie mutationniste. La génétique est intervenue, mais comment s’est opérée la transformation d’une fluctuation phénotypique en une variation génotypique, c’est-à-dire l’hérédité d’un caractère acquis. On ne l’a démontré, expérimentalement, mais cela a pu être possible aux périodes d’évolution rapide. D’ailleurs comment, sinon expliquer l’adaptation des organismes.

4. Des expériences récentes dues à R. Goldschmid (1929) et à V. Jollos (1930) relatives à l’action de la température sur les drosophiles conduisent à reconnaître une induction parallèle sur le soma et le germe de facteurs externes. Ces expériences réduisent le fossi creusé par les génétistes entre le phénotype et le génotype.

5. Le problème de l’évolution sera renouvelé par le recherches faites dans un domaine différent : celui de l’mécanique, du développement et de la croissance.

Le développement dysharmonique de certains organes, les corrélations hormoniques suggèrent des moyen d’aborder certains problèmes qui comme celui de l’orthcgénèse paraissaient jusqu’ici insolubles. (Le problèm de l’évolution, par Maurice Caullery.)

ORGANISMES INFERIEURS AUX BACTERIES.


On soupçonne depuis longtemps l’existence d’être d’organisation inférieure à celle des bactéries. Il est plus aisé de les nommer Probions, Eobes, etc., que de prouver leur réalité.

On s’est demandé si pour eux serait applicable démonstration de Pasteur qu’il n’y a pas de génération spontanée.