Page:Otlet - Monde - 1935.djvu/68

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

indiqué des façons de procéder. « Les plantes, dit-il soumises à l’action de certains composés chimiques perdent leurs caractères normaux. La mutation au lieu d’être un phénomène d’exception devient fréquent parmi elles. En conséquence, par ce moyen à peine ébauché jusqu’ici, mais lourd de possibilités, l’horticulteur peut réveiller la nature de sa léthargie et ouvrir de nouvelles voies à l’évolution, lesquelles aboutiront à la création de plantes nouvelles d’une valeur autrement grande que celles qui ont évolué sous l’encouragement de la nature laissée à elle-même. » (The Gardeners Chronicle, 18-4-31.)

112 LES ÊTRES ET LES MILIEUX GÉNÉRAUX DE LA NATURE. LEURS SCIENCES.

Les grands milieux de la nature sont par l’homme distingués en terre, eau, air et cieux. Dans chacun sont à distinguer les objets caractéristiques qui les constituent en soi et dans leur ensemble. Sont à distinguer aussi les sciences toujours en évolution qui coordonnent les connaissances à leur égard, perfectionnent les méthodes et les instrumentations de la recherche.

112.1 LA TERRE.
LES TERRES — LES EAUX — L’AIR.

Histoire de la Terre. — Vivante, la Terre l’est au même titre que les êtres dont elle est l’habitat, et sa naissance, sa formation, sa crise de croissance, son existence tumultueuse font d’un chapitre de géogènie une des biographies les plus intéressantes qu’aient enregistrées l’histoire et la science combinées.

L’histoire de la Terre précédant celle de l’Humanité se présente comme les scènes d’un drame immense.

1o Les phases astronomiques. — a) La Terre est