Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 7.djvu/521

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que nous suivions cet exemple ! Nous sommes les successeurs de Pierre, non ceux d’Auguste. Nous ne vous écrivons point ceci, mes frères, pour répandre la confusion sur votre visage, mais parce que nous désirons que vous agissiez mieux à l’avenir, dans l’intérêt de la paix et de notre liberté. « Priez pour nous, et que toute l’Église d’Angleterre prie, pour que dans cette tentation notre foi ne défaille point. »

Aux cardinaux.

« A ses vénérables seigneurs et pères, par la grâce de Dieu, cardinaux, évêques, prêtres et diacres, Thomas, par la même grâce, humble ministre de l’église de Cantorbéry et misérable exilé, salut et obéissance.-Il est difficile à celui qui souffre de garder de justes bornes dans ses discours. Vous aviez commencé à combattre avec nous, et déjà la victoire était à nos portes, si votre religion n’avait été circonvenue par l’habileté du roi, qui vous a donné de fausses espérances de paix. La paix s’obtient des tyrans par des démonstrations de guerre, non par des ambassades. Ne vous fiez point aux princes et aux enfants des hommes dans lesquels il n’y a pas de salut. Pourquoi donc nous avez-vous délaissé ? Notre cause n’est-elle point la vôtre ? Faites à