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qu’il sortait de la ligne ordinaire. Du reste, la doctrine homœopathique a vogué de par le monde pendant un certain nombre d’années, chaleureusement accueillie, je dirai même triomphante ; elle a eu des adeptes parmi les médecins, dans les hautes classes de la société. Aujourd’hui la fausseté de cette doctrine est généralement reconnue, et malgré les clameurs de ses partisans, malgré l’animation et le feu qu’ils déploient dans leurs éloquents discours, elle ne rencontre plus cette admiration, cet engouement d’autrefois.

Son enseignement, longtemps défendu, est actuellement permis ; des hôpitaux homœopathiques sont institués ; pour la première fois les deux médecines sont sérieusement en présence et sur une vaste échelle. D’ici à quelques années les faits auront parlé, la lumière sera complète sur l’homœopathie. La question irrévocable de vie ou de mort qui doit en sortir ne saurait être résolue impartialement avant ce temps et ne pourrait non plus se faire attendre davantage. Les deux camps espèrent, mais d’une manière opposée. Quant à nous, qui n’avons pas de parti pris et ne désirons que la vérité, nous attendons sans rien préjuger, car la solution est certaine.


DE L’HOMŒOPATHIE EN MÉDECINE VÉTÉRINAIRE.

La médecine vétérinaire, sur laquelle nous allons jeter un coup d’œil rapide avant de traiter de ce qui la concerne en homœopathie, semble avoir, comme sa sœur la médecine humaine, une origine très-reculée. On en trouve des traces dans presque tous les écrits que nous ont légués les premiers poètes ou agriculteurs grecs et latins. Homère et Hérodote, l’un 1000 ans et l’autre 484 ans avant Jésus-Christ, à peu près à cette dernière période Hippocrate et Xénophon, quel-