Page:Panckoucke - Le grand vocabulaire françois, 1767, T1.djvu/115

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92 ABL aux François , & perfedionnée l Paris, emploie quantité d’ouvriers. Lemery dit qu’on peut extraire de ce poilfon beaucoup d’huif.4J & de fel volaril. Ille compte au nom- ’bre des apéritifs, quand on le man- ge. La première fyllabe eŒ longue , la feconde eft nès-brève. :ABLECTES,. ou ABLECTONS ; vieux mors qui fignifioient Soldats Ro- mains d’élire. ’ABLÉGASSIOUN ; vieux mor qui fignilioit autrefois une forte de pu- nition envers les enfanr. ’ABLEûAT ; fubftantif mafculin. Le- gari vicarius. Terme de Chancelle- rie romaine. C’ef !: le nom que le Souverain Pontife donne à un Offi- < :ier qu’il commet pour faireenquel- ’ ques circonflances particulières, les fondions d’Envoyé ou de Legat du Saint Siège. Les noili fvllabes de ce mot funt brèves au iingu1ier ; mais la der- nière devient longue au pluriel. ’ABLtciATION ; fubllanrif féminin. Ablegatio ; C’ellle nom drune for- te de banniffi :ment que les pères de famille pouvaient • fuivant les Loix romaines~ prononcer contre ceux de· feurs en fans dont ils étaient mécontens. Les deux premières fyflabes font brèves, la troif~me eA : longue, la quarrième brève, & la· cinquième encore au finguJier ; mais ceBe-ci devient longue au plr,rriel. Remarquez que la terminaifon ion de ce mot n’eŒ qu’une diph- tongue en Profe, & qu’elle fait deux fyllabes en Poë :fie. · Il faudroit changer le t en s, & te.

écrire Ablégafion , pour Jes raifons que nous donnons en parlant deces lettres. 1 ’ABLERET ; fubftantif mafçulio. Re-

C’efl le nom que les P~cheurS : donnent au filet avec lequef ilS pê-chent les Ables & aucres petitS poitfons. Les deux premières fyllabes der ce mot font brèves, & la troifième eft moyenne au lingulier ; mais elle devient longue au pluriel. ABLETTE ;c’efllamême chofe qu’a- ble, pout l’explication : Voye{ ce- mot. La première fyUabe de ce moteff brève, la feconde moyenne, & lat troifième très-brève. Il faudrait fupprimer un t f.J.UÎ efr oitif, donner l’accent grave au pe- nulrième ~ ,. & : ~crir-e AbUu .. Voyez lettres oijivu.. ABLIS ; nom propre. C’etE un boorg de France, fitué emre Chartres & Paris , environ à cinq lieues , eO :- amrd-etl de Chartres. La première fyllabe etl brève, la feconde loDgue.

ABLON ; nom propre. Ablonium. C’est un bourg de France, avec un château situé sur la rive gauche de la Seine, entre Paris & Corbeil, à trois lieues, sud-sud-est de Paris.

Les deux syllabes de ce mot font brèves.

ABLOQUIÉ ; terme de coutume qui signifie situé. On dit des biens Abloquiés dans un canton, c’est-à-dire situés.

Tout est bref dans ce mot au singulier ; mais la dernière syllabe devient longue au pluriel.

Il faudroit changer qu en k ; & écrire Ablokié, pour Jes raisons que nous donnons en parlant de ces lettres.

ABLUÉ , ÉE ; adjectif & participe passif. Terme de l’Art d'écrire : il désigne ce qui a reçu la composition, qui fait revivre l’écriture, Des Lettres abluées.