Page:Panckoucke - Le grand vocabulaire françois, 1767, T1.djvu/44

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x~·A : te fervoient les anciens Mathc !mati- ciens pour tracer leurs figures. :ABAQUE , étoit encore une table de Dombres , pour apprendre plus aife- ment l’arithmétique. On l’appela ta- ble de Pithagore , parce que ce fut lui qui l’inventa. :ABAQUE, fignifioit chez les Anciens une efpèce d’armoire pour enfermer di-. vers effets. ~BAQUE, le grand Âvaqut, fe dit d’une . forte d’auge dont on fe fert dans les mines pour laver l’or. :ABAQUE, eft le nom d’une île d’Améri- que , que les Hollandois nomment file au~ Vaches , parce qu’elle abon- de en bétail. Cette île n’eft qll’à cinq lieues de celle de S. Domingue. · Les deux premières fyllabes de ce mot font brèves , & la troifième eft très-brève. . Le s.finill qui forme le pluriel prend le fon du { devant une voyelle , en {uivant néanmoins la règle générale donnée ci après.Yoyt{ la lettre S. Il faudroit changer qu en k, & écri· re .Ab11ke, pot~r les raifons que nous donnons en parlant de ces lettres. ~BARA ; nom propre d’une ville d’A- frique , fi tuée affez près de Carthage. ltBARA , eft encore le nom cfune ville d’Arménie. Les trois fyllabes de ce mot font ltrèves. :ABARADIRA ; nom propre d’une ville épifcopale d’Afrique, dans la Byfa- cene. Tout eft bref dans ce mot. ’ABARANER ; nom propre. .Aharanum. Bourg d’Afie , dans la grande Armé- nie , fur la rivière d’Alingene. Les trois premières fyllabes de ce mot font brèves & la quatrième eft longue. Le r6nal fe fait fen tir en toute c ;ir- conftance. - AnA :·· ·,.r ABARATHA ; nom propre. Ville de l’île Taprobane , fitivant Ptolémée, à l’oppofite de l’île de Ziba la, (ur la cô- te Orientale. Les quztre fyllabes de cc mot font brèves. · Il f.1udroit fitppt·imer le h qui dl : oifif & écrire ABARAT A. Yoye{ let- tres oifives. ABARAUS ; nom propre• .Aharattm. Ville de Guinée , fur la rivière de Volte• Les deux premières fyllabes de ce mot foot brèves, la troifième efi lon- gue. Le s final fe fait fen tir en tolite cir- con.fiance. AB ARE ; fubftantif & adjeélif des deux genres ; nom de peuple, A haros, a, um. Les Arabes étoient un refte de la Nations des Huns, qui s’étoient ré- pandus dans la Thuringe fous Sige- bert. I :e P. D~i~l a fait de _ce peuple · une pemture ndscule , qm pourroit fervir de fupplément à J’hiftoire des Ogres. Il a cruque c’étoit faire de ·.. l’éloquence , & le Diflionnaire de ’ Trévoux ra copié. La première fyllabe eft brève , la feconde longue , & la troifième très.. brève. ·, Les6nalqui forme le pluriel,prencl le fon du { devant une voyelle , en ftJivant néanmoins la règle générale donnée ci-après. Yoyt{ la lettre S. Ce mot emploY.é comme adjeaïf, ne doit pas régulièrement précéder le fitbfiantif auquel il fe rapporte. On ne dira pas u~Abare prince, mais un prince .Abare.’ - ABARÉMOTÉMO ; fubftantif mafcu- lin. Arbre du Bréfil , d’une hauteur médiocre,qui croît fur les montagnes. On attribue à fès feuilles, qui font petites ’ des vertus aftringentes ’ & l’on dit que fon écorce , qui eft cen·