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ginales écrites de part & d'autre, touchant le fchifme. 2°. Un autre livre qui renferme la vie du Pape Jean XXII, & ce qui s’eft salé au Concile de Conftance , jufqu’à la dé- pofñition de ce Pape. 3°. Une invec. tive véhémente contre cet inforru- né Pontife, fon bienfaireur. 4°. Un livre touchant les priviléges & les droits des Empereurs aux inveltitu- res des Évèques. 50, L’Hiffoire de l'évañon de Jean XXII. Cer écri vain fait un portrait affreux de la Cour de Rome & du Clergé de fon temps. 1] écrit d’un ftyle de & batbare ; mais il ne dit malheu- reufement que trop vrai fur les dé- fordres de fon fiécle.
THIERS , (Jean Baprilte ) favant Ba- chelier de Sorbonne, nâquit à Char- tres, vets 1636, d'un cabaretier. Après avoir profellé les humanités dans l'Univerfité de Paris, il fur Curé de Champrond au Diocèfe de Chartres, où il eut quelques dé. mêlés avec l'Archidiacre, pour les droits des Curés de porter l’étole dans le cours de la vibes Cette af. faire n'eut pas le fuccès qu'il fou- haitoit. L’Abbé Thiers fe brouilla avec le Chapitre. Le fujer de ce dé. mêle vint de l'avarice des Chanoi- nes de Chartres, qui louoient les places du porche de l’Églife , pour y vendre des chapelers, &c. L'Abbé Thiers défapprouva cer ufage, & fe fit des ennemis. Il far obligé de quitrer ce Diocèfe, & il permuta fa Cure avec celle de Vibraie au Diocèle du Mans , où il mourut âgé de 65 ans, en 1703. Cet écrivain avoit de lefprit, de la pénétration, une mémoire prodigieufe & une érudition très-variée; mais fon ca- raétère étoit un peu inquiet. Il avoit beaucoup de goût pour le Polémi-
que, & il fe plaifoit à étudier & à |
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traiter des matières fingulières. Il a exprimé dans fes livres le fuc d’une inbnicé d’autres; mais il ne choifit Pas toujours les Auteurs les plus au- torilés, les plus folides & les plus exacts. Ses principaux ouvrages font, 19. Un Traité des Superflitions qui regardent les Sacremens , en 4 vol. in-12; ouvrage très-nrile & très- agréable à lire, même pour ceux qui ne font pas Théologiens. L'Au- teur auroit pu fe difpenfer de ra- maller toutes les pratiques fuperfti- tieufes, répandues dans les livres défendus : audi lui reproche-t-on d'avoir fait plus de malades qu'il n'en aguéris. 2°. Traité de l’expo= Jition du Saint Sacrement de Auel. Paris , 1663, in-12 & en 1677, én-12. 3°. L'Avocat d:s pauvres, qui fait voir les obligations où fonc les Bénéfciers de faire un bon ufage des biens de l’églife, Paris 1676, in-11. 4°. Différcations fur les porches des ee > Orléans , 1679, in-12. 58, Traité de la clôture des Religieufes , Paris, 1681, én-12. 6°. Éxercile= tio adyersis Joannem de Launay.7°. De retinenda in ecclefiaflicis libris voce paraclitus. 8°, De feflorum die- rum imminutione liber. 9°, Différea= tion fur l'inféription du grand portail du couvent des Cordeliers de Reims, 1670, in-12. 10°. Traité des Jeux permis & défendus, Paris, 1686, in-12,119. Différcations fur Les prin= cipaux Autels des églifes, les jubés des églifés & la clôture du cœur des églifes, Paris, 1688, in-12. 122, Hifloire des Perruques, où l'on faie voir leur origine ; leur ufage s Leur Jorme , l'abus 6 lirrégularité de celles des Eccléfiafliques ; Paris, 1690, in 12. 13°. Apologie de M. l'Abbé de la Trappe, contre les calomnies du Père de Sainte-Marthe, Grenoble , 1694, in-12, 14°, Traité de l’4b-
