2 N mence par une voyelle. Jen ai reçu des nouvelles. Vous en a-t-il parlé?
Mais lorfqu’en eft après le verbe, le x final garde le fon nafal quoique fuivi d'une voyelle. Choififfez - en un qui vous convienne.
Quand il y a deux »n de fuite, on men prononce ordinairement qu'un. On écrit anneau , année ; connoître , innocent , &c. & l'on prononce aneau , anée, conoître ; &c.
On fait fentir les deux an dans annexe , annal, annuel, annotation , annuller , innée, innover, & leurs dérivés,
On emploie la lettre z fuivie d'un c, pour défigner le pluriel de la troifième er "4h des verbes. Ils chantent, ils chantoient , ils chan- tèrenr,
N capital fuivi d'un point eft fouvent l'abrégé du mot z0m où nomen , & le ligue dan nom propre qu'on ignore , où d'un nom propre quel- conque qu'il fauc y fubitituer dans la le&ture.
En termes de marine, N figni- fie nord; NE , veut dire nord-eft ; NO , nord-oueft ; NNE , nord-nord- fe ; NNO , nord-nord-oueft.
N fur nos monnoies, défigne celles qui ontété frappéss à Montpellier.
N chez les anciens , étoit une lettre numérale qui fignifioit 900, & lorf- NE metcoit une ligne au-deffus , elle fignifoit 9000,
N dans le commerce ainf figuré N°. fignifie en abrégé numero. Et dans les livres des marchands banquiers & négocians, N. C. veut dire nocre compte, *
NA , ou Naci; fubftantif mafculin. Efpèce de laurier fort rare qui paie Au Japon pour un arbre de bon au-
NAA
ure. Il conferve fes feuilles toute l'année. Des forêts où la nature le produit , on le tranfporte dans les mailons, & jamais on ne l'expofe
à la pluie. Sa grandeur eft celle du
ir : le tronc en eft fort droit > fon écorce eft de couleur bai-obf- eur; elle eft molle , charnue , d’an- beau vert dans les petites branches, & d'une odeur de fapin balfamique: fon bois eft dur , foible & prefque fans fibres ; fa moelle eft à peu près: de la nature du champignon, & prend la dureré du bois dans la vieillefe de l'arbre. Les feuilles naiflent deux à deux, fans pédiculez elles n'ont point de nerf; leur fubf- tance eft dure ; enfin elles reffem- blenc fort à celles du laurier d'Ale- xandrie, Elles fonc des deux côrés,de même couleur , lifles , d’un verr obfcur avec une petite couche de bleu tirant fur le rouge, larges d'un grand pouce & longues à propor- tion. Sous chaque feuille fortens trois où quatre étamines blan- ches, courtes , velues , mêlées de petites fleurs qui laifent en tombant une petite graine rarement dure , à peu près de la figure d’une prune fauvage, & d’un noir pur- purin dans fa maturité : la chair en eft infipide & peu épaille. Cette baie renferme une petie noix ron- de de la groffeur d’une cerife, dont l'écaille eft dure & pierreufe, quoi- que mince & fragile. Elle contient un noyau couvert d'une petite eau rouge, d'un goût amer & de figure ronde, mais furmonté d’une pointe qui a fa racine dans le milieu du noyau même,
NAALOL , ou Nanaror, ou Na- CHALAL ; nom d’une ancienne ville de la Terre-Sainte, dans la tribu de Zabulon. On n'en connoît pas bien la fituation,
