Page:Paris, Paulin - Romans de la Table Ronde, tome 2.djvu/129

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
123
LES PRINCES FEUDATAIRES.

devait, à l’exemple de ses cousins Gauvain, Yvain et Galeschin, se rendre à Logres pour être armé de la main d’Artus. Kahedin et Keu d’Estraus, neveux du roi Karadoc, devaient l’y accompagner.

Quelques lignes consacrées à ces princes nous les feront mieux distinguer dans le cours des récits. Ainsi le roi Ydier de Cornouaille, outre la vaillance qui lui était commune avec les autres, était amoureux, aimé des dames, plein de courtoisie et de beauté. Le roi Nautre de Garlot tenait Wuidesan, et avait pour second son neveu Dorilas. Loth est tantôt roi d’Orcanie, tantôt roi d’Orcanie et de Loénois ; Urien, roi de Gorre ou de Galles, tient la cité de Sorhau, il a pour neveu Baudemagus, et, si l’on suit l’analogie que présente ce nom avec celui de Rothomagus, il doit répondre à Baudoin. Parmi les chefs qui résistent aux Saisnes, on trouve encore les noms de Brandus des Isles, sire de la Douloureuse Garde ; de Brus sans pitié ; d’Alibon, fils du riche forestier du Gué ; de Minoras, sire de Nohant ; de Brion du Plessis ; de Matamas, sire de la Forêt périlleuse ; du sire de Landemore ; de Planus, châtelain du Pui de Malehaut ; de Lidamas, neveu de Tradelinan ; d’Atestan, sire de la cité de Fage en Écosse ; de Brun, seigneur de la Falerne ; d’Amarec de Roestoc ; d’Allier,