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et observations grammaticales.
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fille de village ou de campagne ; ce qui rappelle le vers de Gresset :

Elle a d’assez beaux yeux, pour des yeux de province.

P. 219. Je vous le dirai « si je n’ai garde », c’est-à-dire si je n’ai pas à me garder, si je n’ai rien à craindre de vous. Le mot garde a précisément le sens de caution.
P. 230, note. L’histoire d’Ascalon est racontée dans la partie inédite du livre d’Artus ; mais c’est, je crois, d’après notre roman. Je suis aujourd’hui moins disposé à croire à cette antériorité du Lancelot. L’Artus inédit, bien distinct du texte que j’ai reproduit à la suite du Merlin, pourrait bien être une première ébauche bientôt abandonnée et qui aurait donné l’envie de mieux faire à l’auteur du Lancelot.
P. 241. La messe chantée par un « prouvaire ». Prouvaire est l’ancienne forme française du latin præsbiter mais la forme prêtre est aussi ancienne. Nous avons (ou nous avions) à Paris la rue des Prouvaires. Nos municipaux n’ont-ils pas trouvé à ce nom de rue le grand tort d’être ancien ?
P. 241. Des jeux d’échecs et de « tables ». Les jeux de tables étaient en général ceux que l’on jouait sur un tablier ou une sorte d’échiquier. En particulier, je crois qu’il désignait notre jeu de trictrac.
P. 244. Il est mort « s’il ne fiance prison ». C’est l’expression textuelle : s’il ne se rend prisonnier.
P. 257. On le replaça sur la litière « chevaleresque ». La litière placée en travers sur le dos de deux chevaux ; à la distinction de la litière portée à bras d’hommes, et qu’on appelait aussi bière.